tag:blogger.com,1999:blog-31130003385621988112024-03-05T05:13:30.111+01:00AwordnationWhere words come to life.Diane Greyhttp://www.blogger.com/profile/10890648787129867376noreply@blogger.comBlogger124125tag:blogger.com,1999:blog-3113000338562198811.post-52415235184190350482019-05-01T16:46:00.001+02:002019-05-01T16:46:58.529+02:00[CHRONIQUE] Des fleurs pour Algernon<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeAo3Tw729pZajuyxyvO2ryXJdnUrtf8QiTL5KpVypHn6_rvTQKqADzns4cAyiA0XovE0lpVIU1LJTcwYnMeUd4kT1fSGk-c9IjlN4C3QiSXEKXSTK8nR-vPNAd7ineGo1A5jebFbxIa0/s1600/algernon.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" data-original-height="1140" data-original-width="1200" height="380" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeAo3Tw729pZajuyxyvO2ryXJdnUrtf8QiTL5KpVypHn6_rvTQKqADzns4cAyiA0XovE0lpVIU1LJTcwYnMeUd4kT1fSGk-c9IjlN4C3QiSXEKXSTK8nR-vPNAd7ineGo1A5jebFbxIa0/s400/algernon.jpg" width="400" /></a></div>
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Avouez-le, au départ, vous croyiez que ce livre allait parler de la souris, Algernon. Spoiler alert : pas du tout ! Enfin si... Un peu, quand même. </div>
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En tout cas, cette histoire de vie émouvante à souhait m'a conquise, et aujourd'hui, je me décide a en parler. </div>
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Mais des fleurs pour Algernon, ça parle de quoi, finalement ? </div>
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Algernon est une petite souris qui subit des opérations dans un laboratoire. Mais ce n'est pas n'importe quelle petite souris, elle a subi une opération pour devenir plus intelligente... Et ça a fonctionné ! Elle est capable de trouver la sortie de labyrinthes très complexes, à la grande satisfaction des scientifiques. Je pense même que cette souris est plus intelligente que nous pouvons l'être. Nous, les humains. Elle semble en colère contre ces gens qui l'ont enfermée, et au fil du livre, ses réactions sont parfois brutales et imprévisibles. Serait-ce un signe ?<br />
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Charlie Gordon, quand à lui, est aux antipodes d'Algernon. Sur l'échelle de Weschler (celle que les psychologues utilisent pour mesurer le Q.I), il se situe au tout départ sans être trop réduit pour ne pas travailler. Il occupe donc un petit emploi dans une boulangerie, assez simple pour être payé et respecté, mais pas assez pour avoir des tâches élaborées à accomplir. Il s'en contente, il est heureux, il mène son petit train de vie.<br />
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Quand Charlie rencontre les scientifiques, c'est pour un raison : subir L'Opération. Et je mets un point d'honneur à l'écrire avec une majuscule, puisque celle-ci est le premier point de bascule du livre. A partir de là, sa vie va changer...<br />
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Mais savez-vous ce qui fait que ce livre est extrêmement poignant ? Le narrateur. Oui, parce que c'est Charlie qui raconte l'histoire. <i>Tout du long. </i> Au départ, il fait donc énormément de fautes, il écrit de manière très simple, et la lecture est très (très) difficile. Mais après son Opération, il commence à <i>apprendre.</i> Oui, il apprend à lire vraiment très vite, il mémorise l'orthographe des mots, il sait l'intérêt de la ponctuation... Si bien que l'on se rapproche lentement mais surement du personnage. On est piégés à notre tour : on se sent proche de Charlie. On l'apprécie énormément, d'autant plus qu'il a le coeur sur la main.<br />
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Mais si on l'apprécie beaucoup c'est aussi parce qu'on sait son passé. Et ça, c'est crucial dans la livre. Quand il était "moins intelligent" (comme il le dit dans ses écrits), il ne se rendait pas compte du monde autour de lui comme les réactions de ses parents quand il était petit ou les méchants tours que lui jouent ses collègues parfois. Il ne faisait pas attention au regard des autres.<br />
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Maintenant qu'il est "intelligent", il s'en aperçoit, et... Il fait même des jaloux. Non seulement son enfance le rend triste car elle est pleine de douleur et d'inachevés (parler à sa mère, à son père, leur expliquer qui il est vraiment) ; mais en plus, au fur et à mesure qu'il absorbe (oui, il <i>mange </i>littéralement tous les bouquins qui lui tombent sous la main, sur tous les sujets possible) des informations, il se rend compte de la tristesse du monde qui l'entoure, du côté <i>obscur</i> des humains, et surtout, surtout, de leur <i>méchanceté</i> vis-à-vis des autistes.<br />
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Or, lui, a été autiste.<br />
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C'est ce décalage qui le fera sombrer, petit à petit. D'autant plus que l'opération n'a pas un effet infini... Mais son intelligence fait bien marche arrière !<br />
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La force de ce livre tient en cela. Poignant, c'est un vrai casse-coeur. Réaliste, éthique voire un peu moraliste, il possède une force philosophique et il donne un sacré coup de poing à son lecteur. Le décalage que connait Charlie entre son ancien lui et son nouveau lui rend accro à l'histoire. </div>
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Sa ténacité nous achève car même si il s'obstine à vouloir changer les choses, à vouloir réparer son passé... Il se heurte à un mur. Il tente tant bien que mal de recoller les morceaux et, conscient que l'Opération n'est pas efficace, il tente de laisser une trace de ses recherches, peut être pour améliorer le futur des autistes dans le monde. </div>
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La dernière partie du livre suit le déclin de Charlie et sa résignation. L'encre s'efface et devient larmes devant le triste sort de cet homme qui, sorti de son ignorance, a pu goûter un peu au monde. Il y retourne, mélancolique avant l'heure de sa gloire éphémère, mais avec une vision positive des choses : là où il sera, il ne connaîtra pas la douleur du décalage entre lui et les autres. </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8b3AM9VOO6pvSwK5WxQ62Q2Xf8jWp7qry1qBaTJwcgmbTAF5JkUaIePX9EEhBcLX18n3EDIOqEDKITOGQZxwnTcKMnoTdxjEc-YsThxhmCmse1XlLvOF7-xAshtNhd7PD1IlMO8adwhI/s1600/dna-163466_1280.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="1280" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8b3AM9VOO6pvSwK5WxQ62Q2Xf8jWp7qry1qBaTJwcgmbTAF5JkUaIePX9EEhBcLX18n3EDIOqEDKITOGQZxwnTcKMnoTdxjEc-YsThxhmCmse1XlLvOF7-xAshtNhd7PD1IlMO8adwhI/s400/dna-163466_1280.jpg" width="400" /></a></div>
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<u>Des fleurs pour Algernon</u> est un livre violent. C'est le livre de la parabole Platonicienne de la caverne, où celui qui en sort se brûle réellement les yeux de trop de connaissances. Livre multi-faces, il aborde de façon très critique plusieurs aspects de la société : notre humanité parfois mauvaise, mais surtout pleine de préjugés. L'enfance avec ses joies et ses peines. La science et ses limites. La connaissance et ses dangers... </div>
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Ce n'est pas pour rien que ce livre est un classique. C'est d'ailleurs dommage qu'il ne soit pas plus connu en France. Ce qui est sur, c'est qu'une fois que vous l'aurez lu, vous en l'oublierez jamais. </div>
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Diane Greyhttp://www.blogger.com/profile/10890648787129867376noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3113000338562198811.post-54556192578367443142019-03-11T14:59:00.001+01:002019-03-11T15:01:28.718+01:00[CHRONIQUE] TORTUES À L'INFINI<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgT3f_Ex9xbgY_SKtc8qVyjPSNaAQLx8AX6vtE4Xc1DDBMicGI_Z6h7xGz6kZk6i7FACYnb81uz0-KeinBWKHStmylZ0TzFVosQ3kfyxiL0SR0oeqylcKaLMgaWLZfhfS4tAju5sIFNpGQ/s1600/Turtles.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1600" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgT3f_Ex9xbgY_SKtc8qVyjPSNaAQLx8AX6vtE4Xc1DDBMicGI_Z6h7xGz6kZk6i7FACYnb81uz0-KeinBWKHStmylZ0TzFVosQ3kfyxiL0SR0oeqylcKaLMgaWLZfhfS4tAju5sIFNpGQ/s400/Turtles.jpg" width="400" /></a></div>
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Le nouveau John Green est arrivé et nous avons décidé de nous lancer. Une histoire étrange de disparition, une jeune fille un peu anxieuse, le tout avec un brin d'humour comme on en a l'habitude... Le cocktail semblait savoureux. A-t-on été transportés jusqu'au bout pour autant ? </div>
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Attention : les chroniques sont susceptibles de spoiler !</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSuGDPPftbPTSeVa9Xx52brGCNu43w2h_HIBFv3rl8cxED4ke-Ge1-D9Xnv4ErTQ26qahyhk77KjsHzLBsjrQYYpKAwf7ePR9NtEMYRepSf4sW_vjm0QWXPNaNj1w1bLjxbhVlxYFOIng/s1600/john.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="380" data-original-width="344" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSuGDPPftbPTSeVa9Xx52brGCNu43w2h_HIBFv3rl8cxED4ke-Ge1-D9Xnv4ErTQ26qahyhk77KjsHzLBsjrQYYpKAwf7ePR9NtEMYRepSf4sW_vjm0QWXPNaNj1w1bLjxbhVlxYFOIng/s200/john.jpg" width="180" /></a></div>
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Après avoir lu <i>qui es-tu Alaska ? </i>et <i>Nos étoiles contraires</i>, après avoir assimilé le style poignant, perturbant, de John Green, nous croyions être prêts pour ce nouvel ouvrage. Mais justement, nous <i>le</i> <i>croyions. </i>Or, <i>Tortues à l'infini</i> n'est pas du même acabit. Si le livre nous a retourné l'estomac (au sens propre comme au figuré), il nous a aussi laissé perplexes face à la dure réalité qu'il dépeint au travers de la protagoniste Aza Holmes.</div>
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En effet, <i>Tortues</i>, très proche de la réalité, nous peint avec exactitude le tourment de l'anxiété quand elle est quasi pathologique. Après la mort de son père, Aza est pleine de troubles obsessionnels compulsifs, sortes de démons qui la rongent de l'intérieur. Entourée de sa meilleure amie Daisy et de sa mère aimante, elle ne parviendra pas, malgré sa lutte de tout un roman, de sortir de ce sentiment anxiogène. C'est très certainement la chose la plus poignante, et la plus difficile, du roman. </div>
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Nous pensons que ça ne parlera peut-être pas à tout le monde, mais l'adolescence <i>est </i>pleine de troubles et de nombreux lecteurs, qu'ils soient jeunes ou non, seront probablement touchés par ce personnage. Beaucoup d'entre nous sont peut-être aussi passés par là. Difficile de ne pas suffoquer avec Aza, en effet, qui est souvent en proie à cette anxiété qu'elle ne peut pas contrôler. C'est là la force du roman : il évoque une réalité très juste, et qui est réellement <i>perceptible</i> au sein du roman. A tel point que c'est avec beaucoup de peine que l'on observe Aza se noyer dans le gouffre qu'elle s'est creusé. Nous restons là, simples lecteurs, les bras ballants et le souffle court. </div>
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Et si certains de nos troubles restent inchangés pour toujours, la beauté du roman tient dans la force de l'amitié, et dans l'amour, dans tous les sens du terme. Aza est entourée de personnes aimantes, et elle connait son premier amour. Impossible de ne pas être touché par l'innocence et la beauté que ces relations transpirent. Et c'est là tout l'art de John Green : ses phrases sont simples, rien n'est compliqué, et pourtant, tout est beau, et tout est compliqué. </div>
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Donner son avis sur ce livre est difficile. Parce que le livre en lui même est difficile. Il ne détrônera pas <i>Qui es-tu Alaska ?</i> mais cela ne fait pas de lui un livre à laisser de côté. Ce que nous pouvons dire sur ce livre, c'est qu'il nous transperce le coeur et réveille des souvenirs difficiles, des choses que l'on a personnellement vécu et qui ne sont pas toujours roses. Le réalisme de ce livre, sa simplicité, le détail de toute une vie couché sur ces 400 pages, nous ont donné l'impression d'un couteau dans le coeur. </div>
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Il ne parlera peut-être pas à tout le monde, il n'est pas notre livre préféré, mais il est beau, et vous n'êtes pas prêts de l'oublier.</div>
Diane Greyhttp://www.blogger.com/profile/10890648787129867376noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3113000338562198811.post-61069387999822366762019-03-11T14:20:00.000+01:002019-03-11T14:28:06.157+01:00AWORDNATION 2.0<div class="" style="clear: both; text-align: center;">
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<b>Awordnation fait peau neuve !</b></h2>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibtc0ktMPEHV3y5cfxpaKdRUJ2F63nTQZHkoGXPNNL9tvZZsdEP09bpPqPqIm4Pb2Ujh4Ye9NFsMl0q5pQHsikhLAtV6PUNpR5rOU4i_eQonpaK0kYdjb6-bfi-t8NlPvL0-UXpN7bXk8/s1600/645b0171d808aeed20dc563b938e9c6d.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="499" data-original-width="499" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibtc0ktMPEHV3y5cfxpaKdRUJ2F63nTQZHkoGXPNNL9tvZZsdEP09bpPqPqIm4Pb2Ujh4Ye9NFsMl0q5pQHsikhLAtV6PUNpR5rOU4i_eQonpaK0kYdjb6-bfi-t8NlPvL0-UXpN7bXk8/s320/645b0171d808aeed20dc563b938e9c6d.jpg" width="320" /></a></div>
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Après de nombreuses années, nous vous retrouvons avec un site mieux organisé, un visuel différent, et de nouveaux contenus à paraître !</div>
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Nous prévoyons de nombreux articles : <b>séries, actualité, littérature, cinéma, mangas, actu et innovations digitales, BD, musique,</b> et bien plus encore...</div>
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Restez connectés, les prochains articles arrivent sous peu !</div>
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Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3113000338562198811.post-85796049174802681182017-03-09T10:18:00.001+01:002018-02-12T20:47:19.532+01:00[BILAN] Février 2017<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihLZ4sRF8FhCkxWe1we2G8Casl159g7zxaJ-36Mffd-VGnSNI_kYSQikVwQ0WWj4IjJr8HxbagyUu1gVR4-oy4EbAVy1z_MBy99r2SpQA1F4mewilV1v-boc2M2Pmatz05IeCDY5NVtu4/s1600/BILAN.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="200" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihLZ4sRF8FhCkxWe1we2G8Casl159g7zxaJ-36Mffd-VGnSNI_kYSQikVwQ0WWj4IjJr8HxbagyUu1gVR4-oy4EbAVy1z_MBy99r2SpQA1F4mewilV1v-boc2M2Pmatz05IeCDY5NVtu4/s1600/BILAN.png" /></a></div>
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<h3>
<span style="font-family: inherit;"><b>FEVRIER 2017</b></span></h3>
<h3>
<span style="font-family: inherit;"><b><br /></b></span><span style="font-family: inherit; font-weight: normal;">Voici venu le moment de faire un petit compte rendu des lectures de Février, un mois plutôt fructueux comparé au mois de Mars un peu mal parti pour le moment. Mais n'avançons rien. J'espère pouvoir chroniquer rapidement les livres qui suivent, parce que nous trouverons là des perles, quelques beaux voyages, et de la culture en pagaille. Alors qu'ai-je donc lu en Février ?</span></h3>
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<span style="background-color: white; color: #181818; font-family: "merriweather" , "georgia" , serif; font-size: 14px;"><br /></span></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPXy24ATupmL99T5ah4MLvXwCukmAFFcmGCbq8d358L9kkQAWRnyrrZRZX4zOQMJgtAKoRQ7yWRGF2SKVUZjfM6IGlCWxSFuCScs2_j7lCRzuvvWC5l1XSuf3G1zUretK4U5StkQCztB8/s1600/43a9f01b92eca12b233b31cba10063ca.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><br /></a><span style="font-family: inherit; text-align: justify;"></span>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPXy24ATupmL99T5ah4MLvXwCukmAFFcmGCbq8d358L9kkQAWRnyrrZRZX4zOQMJgtAKoRQ7yWRGF2SKVUZjfM6IGlCWxSFuCScs2_j7lCRzuvvWC5l1XSuf3G1zUretK4U5StkQCztB8/s1600/43a9f01b92eca12b233b31cba10063ca.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: justify;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPXy24ATupmL99T5ah4MLvXwCukmAFFcmGCbq8d358L9kkQAWRnyrrZRZX4zOQMJgtAKoRQ7yWRGF2SKVUZjfM6IGlCWxSFuCScs2_j7lCRzuvvWC5l1XSuf3G1zUretK4U5StkQCztB8/s200/43a9f01b92eca12b233b31cba10063ca.jpg" width="150" /></a><span style="font-family: inherit;"></span><br />
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<span style="font-family: inherit;"><span style="font-family: inherit;">De la création du monde à la mort du Christ, redécouvrez le texte le plus lu au monde dans une version manga complète et riche. "que la lumière soit...". Dieu créa le monde par ces simples mots, avant de faire l'homme puis la femme. Ayant prospéré avec le temps, l'humanité oublia à plusieurs reprises la gloire de Dieu et devint orgueilleuse. Alors Dieu décida de détruire les hommes... avant de leur envoyer son fils pour racheter leurs fautes..</span></span></div>
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<span style="font-family: inherit;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL9knHp5bxH7Yyf7wUE-ri1OFo6xEIVa11zWzzUzeh6DWML2FA5pH-Xxjt-KCSLU-uTEkkx2oBBsdblH5xbrZ-rOUp66anV-NiiqVUZOhs6Lxn58KOXEPgjCoVpiZItqrfzq2aV98SdIc/s1600/2021781.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL9knHp5bxH7Yyf7wUE-ri1OFo6xEIVa11zWzzUzeh6DWML2FA5pH-Xxjt-KCSLU-uTEkkx2oBBsdblH5xbrZ-rOUp66anV-NiiqVUZOhs6Lxn58KOXEPgjCoVpiZItqrfzq2aV98SdIc/s200/2021781.jpg" style="font-family: inherit;" /></a><span style="font-family: inherit;"></span></span><br />
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<span style="font-family: inherit;">Chef-d'oeuvre précoce de Marx et Engels, le Manifeste marque un tournant dans l'histoire du mouvement ouvrier: retraçant brièvement la genèse de la lutte des classes, Marx et Engels voulaient aussi doter la classe ouvrière d'un programme donnant des fondements scientifiques et durables à toute action révolutionnaire. Le résultat fut cette oeuvre brève, mondialement diffusée et dont la première édition vit le jour en 1848.</span></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMoIlnycQTHKZVAhay0eN2SnA_VbTX_l7fgP7OuxGjEu7fDE88xb-XMANqBrX7ZEG0YwglC020s_wHy7c3cEm3R2-7FCC7uSAGnjxoNfCB1RkWUUDtj5U-0fYWtyc_LteTEnFDyLPGGKI/s1600/51NApRKCg%252BL._SX349_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMoIlnycQTHKZVAhay0eN2SnA_VbTX_l7fgP7OuxGjEu7fDE88xb-XMANqBrX7ZEG0YwglC020s_wHy7c3cEm3R2-7FCC7uSAGnjxoNfCB1RkWUUDtj5U-0fYWtyc_LteTEnFDyLPGGKI/s200/51NApRKCg%252BL._SX349_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" style="text-align: start;" /></a></div>
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<span style="font-family: inherit;">Il est le fils d'un roi mort de chagrin. Il grandit au lac, domaine de la fée Viviane, qui l'élève en parfait chevalier et ne l'appelle jamais que l'enfant. Un jour, selon la prédiction de Merlin, il part en quête du Graal et apprend son nom. Il franchit les épreuves, vainc des ennemis, des monstres et des maléfices. Mais il trouve sur sa route une ennemie plus redoutable que les autres, Morgane. Et un maléfice auquel il ne sait résister : l'amour. Entrez dans la légende du Saint-Graal, chevauchez aux côtés de Lancelot, partez en quête du Secret du monde. Combattez au nom du Roi Arthur pour la victoire de la Table Ronde, de la Lumière contre les Ténèbres…</span></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtdjkuzFy5erdKbvU0h1ZWhfsADxcTjgqcdE3L7ptS-z8nDAG4wPuySnAPDdRKK-bxN2CzIMFZdlvr_IqnJIjbgN2JCL-coWCnYpbOQwLgy7JaPM-bPqQCRMTnZCBFZm7fU_mJP79Xwog/s1600/110457.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtdjkuzFy5erdKbvU0h1ZWhfsADxcTjgqcdE3L7ptS-z8nDAG4wPuySnAPDdRKK-bxN2CzIMFZdlvr_IqnJIjbgN2JCL-coWCnYpbOQwLgy7JaPM-bPqQCRMTnZCBFZm7fU_mJP79Xwog/s200/110457.jpg" style="text-align: start;" /></a><span style="font-family: inherit;">" Je n'ai dessein de relater, en marge du récit que je vais entreprendre, que les épisodes les plus marquants de ma vie telle que je peux la concevoir hors de son plan organique, soit dans la mesure même où elle est livrée aux hasards, au plus petit comme au plus grand, où regimbant contre l'idée commune que je m'en fais, elle m'introduit dans un monde comme défendu qui est celui des rapprochements soudains, des pétrifiantes coïncidences, des réflexes primant tout autre essor du mental, des accords plaqués comme au piano, des éclairs qui feraient voir, mais alors voir, s'ils n'étaient encore plus rapides que les autres. "</span></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhufOPbDaKqc9OCfV4uBY6hj6UI8arzd16hbKgwM85SY0JUY8WzaGGJAB7Xxg9sICDoR76PxnOhJWQHH0VA800m7smJRLeH5dW9bGNfr3eaGgghyphenhyphen60ijtfntgeve5n_5JI2l_PkptWRdMw/s1600/1359978.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhufOPbDaKqc9OCfV4uBY6hj6UI8arzd16hbKgwM85SY0JUY8WzaGGJAB7Xxg9sICDoR76PxnOhJWQHH0VA800m7smJRLeH5dW9bGNfr3eaGgghyphenhyphen60ijtfntgeve5n_5JI2l_PkptWRdMw/s200/1359978.jpg" style="cursor: move; text-align: start;" /></a><span style="font-family: inherit;">Huit vies. Huit noms, à peine écrits en titre des chapitres, déjà tombés en désuétude. Pierre Michon pénètre les vies de ses ancêtres, anodines, infimes, parcellaires : minuscules. Malgré ou à cause de l'insuffisance des existences, l'écrivain défriche, le temps de l'écriture, ces vains terrains vagues qu'envahissent à nouveau les mauvaises herbes de l'insipide dès la plume reposée. Nul apitoiement. De la dureté plutôt, si elle ne se mêlait à une indescriptible émotion. Compatissante ? Empathique plutôt car Michon ne saurait s'épargner lui-même. Pour dire l'insignifiance déchirante de ces destins, la langue, curieusement, est chatoyante, dense, le récit profus, riche en références : dérision ultime lancée par l'auteur, soubresaut révolté du dire défectueux, inachevé, impuissant comme le reste à retenir l'éphémère.</span></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEge-FkGsiNwelZi2jTDQZ1vggD-p3bckatdNlm-bCts4fbml570JgoDzYiEgdZmIDuEgxHcU4UYiaBcVXGd0CHckL_HeRXbCPz2GTfDVfmkZ6QrQDr-1YjEFM46vPSOdQbTChlC14B4k3s/s1600/20746585.jpg" style="clear: left; float: left; font-family: inherit; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: start;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEge-FkGsiNwelZi2jTDQZ1vggD-p3bckatdNlm-bCts4fbml570JgoDzYiEgdZmIDuEgxHcU4UYiaBcVXGd0CHckL_HeRXbCPz2GTfDVfmkZ6QrQDr-1YjEFM46vPSOdQbTChlC14B4k3s/s200/20746585.jpg" /></a><span style="font-family: inherit;">Septembre 1853. Victor Hugo est en exil sur l'île de Jersey. Passionné de spiritisme, le poète assiste régulièrement à des séances de tables tournantes jusqu'au jour où le fantôme de sa fille, Léopoldine, morte tragiquement noyée lui apparaît. Dès lors, le poète est hanté par des visions nocturnes lui intimant de faire la lumière sur le drame. Accident ou meurtre ? Victor Hugo sort de son exil et se lance dans une enquête qui le mènera jusque dans les mystères du ventre de Paris. Là, au péril de sa vie, il découvrira un univers peuplé d'âmes sombres, qui lui inspireront la formidable épopée humaine des Misérables et quelques-uns de ses combats politiques. Cette aventure, bien qu'imaginaire, est inspirée de faits réels. Victor Hugo fut un fervent abolitionniste et a "réellement" communiqué avec le spectre de sa fille lors de séances de spiritisme. </span></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-OPKbLqceT2eSmbbYWdAPKgIcunxXQZyhZFYWot7Z68Wlgje01swi9-OJV-i374khY2dN_ABAHjA8PGrpdvdgWTHafQU4beY5YmTv_9IKudHASU7f_qgLug59Le4N16iSOQNq6R9vJKo/s1600/32863607.jpg" style="clear: left; float: left; font-family: inherit; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: start;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-OPKbLqceT2eSmbbYWdAPKgIcunxXQZyhZFYWot7Z68Wlgje01swi9-OJV-i374khY2dN_ABAHjA8PGrpdvdgWTHafQU4beY5YmTv_9IKudHASU7f_qgLug59Le4N16iSOQNq6R9vJKo/s200/32863607.jpg" /></a><span style="font-family: inherit;">Ce livre est écrit sous la forme d'un dialogue entre Nathalie Sarraute et son double qui, par ses mises en garde, ses scrupules, ses interrogations, son insistance, l'aide à faire surgir « quelques moments, quelques mouvements encore intacts, assez forts pour se dégager de cette couche protectrice qui les conserve, de ces épaisseurs [...] ouatées qui se défont et disparaissent avec l'enfance ». Enfance passée entre Paris, Ivanovo, en Russie, la Suisse, Saint-Pétersbourg et de nouveau Paris.</span></div>
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<span style="font-family: inherit;">Avec un total de sept livres, on commence à faire descendre notre Pal !</span></div>
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<span style="font-family: inherit;">Des projets de lecture pour Mars ?</span></div>
Diane Greyhttp://www.blogger.com/profile/10890648787129867376noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3113000338562198811.post-45641185446999422642017-03-06T16:04:00.002+01:002018-02-22T12:02:10.256+01:00[SERIE] BREAKING BAD (saison 1)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUDNyVmEha6orNlcxfUSLcNBFfo2Z32Yvav3xIiQYb_ioUhdhuGXiYSali1EHGF3kUei3YHdoRKPDHQK-3lQz6PIkXGVuVlEO4d-f173MamEFM1RllSREsO5yOHcjwSiwiWkxHQTtMR0E/s1600/maxresdefault.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUDNyVmEha6orNlcxfUSLcNBFfo2Z32Yvav3xIiQYb_ioUhdhuGXiYSali1EHGF3kUei3YHdoRKPDHQK-3lQz6PIkXGVuVlEO4d-f173MamEFM1RllSREsO5yOHcjwSiwiWkxHQTtMR0E/s640/maxresdefault.jpg" width="640" /></a></div>
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Retour sur une série dont on parle beaucoup et est on ne peut plus prometteuse. </div>
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Breaking Bad est lancée le 20 Janvier 2008 chez nos amis Américains. La série compte aujourd'hui cinq saisons, dotées chacune de sept épisodes d'environ cinquante minutes. A nos yeux s'offrent Bryan Cranston, que vous avez reconnu comme le papa de Malcolm, mais dans un rôle plus sérieux, et Aaron Paul (Need For Speed, Bojack Horseman) qui joue le mauvais mais si gentil garçon.<br />
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<b><u>Affaire à quoi ?</u></b></div>
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<b><u><br /></u></b></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgw2QKNkgYTzyG0JMpm-HdG0dPQO3JUzIX5Vus58qRFcpV0TNQD9-nYnas_KCeAaUaEVrRZfNTnMfDx4nQZUzlKeHBoGVzIWWc1iP66OKEQACkMYVBSxIW2Rxpbc-wBQ5SHb9vaVqNcTEU/s1600/Season_1_AMC_Poster.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgw2QKNkgYTzyG0JMpm-HdG0dPQO3JUzIX5Vus58qRFcpV0TNQD9-nYnas_KCeAaUaEVrRZfNTnMfDx4nQZUzlKeHBoGVzIWWc1iP66OKEQACkMYVBSxIW2Rxpbc-wBQ5SHb9vaVqNcTEU/s200/Season_1_AMC_Poster.jpg" width="136" /></a>Walter White (Bryan Cranston), est professeur de chimie à l'université, il mène une petite vie pas toujours facile auprès de sa femme enceinte, Skyler White, et de son fils paralysé cérébral, Walter White Jr. jusqu'au jour où il apprend qu'il a un cancer des poumons. Il quitte alors son deuxième métier de laveur de voiture et s'associe avec un ancien de ses élèves, Jesse Pinkman (Aaron Paul) pour fabriquer et vendre du crystal meth, autrement nommée métamphétamine. Son propre beau-frère faisant partie des "Stups" américains (DEA), il prend le risque avec ses talents de chimiste, de s'occuper de la recette de cuisine, tandis que Jesse doit vendre la came. D'où le fameux <i>"you know the business. I know the chemisty". </i> A partir de la, nos deux associés vont se livrer à une course effrénée dans le commerce de la drogue contre tout un tas d'ennemis, pas des plus sympathiques. </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRboUgh5IVxOZ54tA6pqB1uXD-OVssfnOqPlC6ySSFxtB9aD7u4yW9GeLBHVmjZCTR9gO2I8_f6XrfxjARLjaBE60_yFO5eNUC_vlR7twCHGxdNKc6Kp_AJeU5yoXGZwsMrw-Q1v2CNj0/s1600/SkylerS5B-Portal.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRboUgh5IVxOZ54tA6pqB1uXD-OVssfnOqPlC6ySSFxtB9aD7u4yW9GeLBHVmjZCTR9gO2I8_f6XrfxjARLjaBE60_yFO5eNUC_vlR7twCHGxdNKc6Kp_AJeU5yoXGZwsMrw-Q1v2CNj0/s1600/SkylerS5B-Portal.jpg" /></a></div>
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Je pense que dans la catégorie des séries un peu barges mais tout à fait acceptables parce que justement barrées, Breaking Bad pourrait bien s'avérer rentrer dans mon Top 5 des meilleures séries trash. En sachant tout d'abord que je n'ai jamais eu de Top 5, et que la plupart des séries que je regarde sont justement des séries un peu barges, les seules qui arrivent à me captiver suffisamment pour que j'entreprenne de ruiner ma vie sociale avec. Pour ce qui est donc de Breaking Bad, littéralement "devenir méchant", "tourner mal", la série est le parfait cocktail nécéssaire à un moment de détente. Vidons donc notre dévolu sur cette société pourrie en contribuant à ce qu'elle fait de pire : s'auto-mutiler. </div>
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On trouvera toutes sortes de choses dans cette série. Malgré un premier épisode que j'ai trouvé un peu trop lent, je peux vous assurer que regarder - non seulement l'épisode en entier, hein- mais la totalité de la première saison, vaut le coup. A la manière du drame, on apprend que White est atteint d'un cancer, on observe les réactions du personnage, et on fait un retour sur nous même : que ferions <u>nous, </u>si <u>nous</u> étions à <u>sa</u> place ? Je vous le demande. Je pense que personne dans ce genre de cas n'a envie de continuer une vie tout à fait tranquille et normale, de faire comme si de rien n'était. Mais chose étonnante : notre protagoniste n'en parle d'abord à personne. </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMdaXfiwjAGhqN8O2YMmzEHQnH6vwEGKWVw2y8dSna6mBhRXBLdZt5RLy0PhkIzlwdVauGtC5Qhp0u0OGkcchCRTST8iNfNwnAqLHnz7qhrPvmY6ZL58A-h-pv76xKAsj_VmnvpMKpd7w/s1600/WaltS5B-Portal.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMdaXfiwjAGhqN8O2YMmzEHQnH6vwEGKWVw2y8dSna6mBhRXBLdZt5RLy0PhkIzlwdVauGtC5Qhp0u0OGkcchCRTST8iNfNwnAqLHnz7qhrPvmY6ZL58A-h-pv76xKAsj_VmnvpMKpd7w/s1600/WaltS5B-Portal.jpg" /></a>C'est donc petit à petit que le personnage de White évolue, à partir de la découverte de sa maladie. Il change, se comporte bizarrement, se permet de faire ce qu'il n'aurait jamais fait auparavant. Parce que la question, c'est finalement : <i>qu'y a-t-il a perde désormais ?</i> Mais j'aimerais préciser que c'est une question qu'il faudrait se poser tous les jours. On sait tous qu'on ne vit qu'une fois, alors pourquoi hésiter quand il faut se lancer dans de grands projets ? Je ne parle pas de drogue, évidemment. Mais lorsque White hurle sur son patron, lorsqu'il fait exploser la voiture d'un type qui mérite d'être qualifié de con fini, lorsqu'il massacre un type s'étant moqué de son fils tétraplégique... Certaines choses devraient être faites malgré les limites. Parfois, je pense que <i>we have to break bad. </i></div>
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C'est aussi pourquoi cette série est vraiment pas mal. Quand une série vous fait voir au delà du simple scénario. Quand elle fait réfléchir, quand on en vient à se poser des questions... Ca veut dire que : là, il se passe quelque chose. Là, on n'est pas juste dans de l'image. On est dans du message. Le simple nom de l'épisode <i>"vivre ou survivre"</i> est très évocateur. Et dans cet épisode, on se demande pourquoi Walter White refuse de se soigner alors que, d'abord, il peut avoir des soins gratuits, et ensuite, même s'il ne les obtient pas, il peut réussir à payer malgré les dettes. La série recouvre le thème de la maladie et des conséquences dramatiques qu'elle peut avoir sur une famille : que faire face aux proches, que laisser derrière soi, faut il souffrir avec le risque de mourrir tout de même de la maladie dans le soin, ou faut il ne pas se soigner pour mourrir plus sereinement ? </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAO8GsqL7j6YU5pnWFKHmEezxyPeQukO1_HMKdwaIw1xnISPqMIQPHb6CRJeyvRHbHIgR6FORzD3Q6KL0wCQi2WnmZ0MmX1ovEQgBk39BBSUNv1LPB8LuHHb7DoRp0iYFghIJDn9cPOMg/s1600/JesseS5B-Portal.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAO8GsqL7j6YU5pnWFKHmEezxyPeQukO1_HMKdwaIw1xnISPqMIQPHb6CRJeyvRHbHIgR6FORzD3Q6KL0wCQi2WnmZ0MmX1ovEQgBk39BBSUNv1LPB8LuHHb7DoRp0iYFghIJDn9cPOMg/s1600/JesseS5B-Portal.jpg" /></a>Voyez, c'est ce genre de choses qui font que cette série mérite d'être dans le top des meilleures séries. Pour contrecarrer l'effet drame, on a cependant un petit personnage bien attachant du nom de Jesse, qui pointe le bout de son nez, et qui fait, quand même et dans tous les sens du terme, l'effet d'une bombe. (On ne va pas se le cacher, il est quand même très mignon, Aaron Paul). Avec lui, on découvre l'univers de la drogue et du deal, des baggys sous les fesses et du langage de rappeur. Il est l'ancien élève de chimie qui a arrêté les études, le jeune vendeur qui risque sa peau pour des sommes astronomiques et qui consomme une petite partie de la vente. Avec lui on peut observer le rapport entre la jeunesse décadente et la famille : comment faire lorsqu'on élève son fils et qu'il tourne mal. Puisque lui aussi, est du genre à faire un <i>Breaking Bad.</i> </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg07jD4zXSTubE16XqbTcOeA1k75IcAu-rxYXwpulHY_C6gHdaTnGTPt5SYqF2Bcfb2bpbUS64ZU_WCOLXc6-SAK8U8VXQA3R8So6s2z9RMArFCdWPyMtKgSiqzL2OYrJ4kfJslBV0KXRQ/s1600/wpid-breaking-bad-season-2-1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg07jD4zXSTubE16XqbTcOeA1k75IcAu-rxYXwpulHY_C6gHdaTnGTPt5SYqF2Bcfb2bpbUS64ZU_WCOLXc6-SAK8U8VXQA3R8So6s2z9RMArFCdWPyMtKgSiqzL2OYrJ4kfJslBV0KXRQ/s320/wpid-breaking-bad-season-2-1.jpg" width="320" /></a>Plus encore, avec ce personnage, c'est très contradictoire : on a des ennuis comme on arrange sa situation. Non seulement il est essentiel car il nous permet de voir <i>l'inside</i> d'une amérique de camés, des motels dégueulasses et de la jeunesse pervertie, mais il est aussi la bouche de sortie de la maladie de White. Quand je regarde la manière dont ils essaient de s'en sortir, je frémis et je ris en même temps, les situations sont catastrophiques, effrayantes, mortelles même (un vrai bourbier), mais les deux personnages font la paire, elle est unique ! Ils doivent se dépêtrer des mains de dealers avec qui la situation à mal tourné, dont l'un d'eux est mort et l'autre enfermé dans la cave, mais ils doivent également éloigner les soupçons que peut avoir la "DEA", dont le chef du réseau n'est autre que le beau-frère de White ! De nouvelles questions sont alors soulevées par la série, notamment lorsqu'il s'agit de savoir ce que nos deux gars doivent faire des dealers séquestrés dans la cave. Faut il respecter l'éthique, la morale, la religion, et le libérer, ou faut il le tuer ? Qu'est ce qui est bon, qu'est-ce qui est mauvais ? De même, lorsque White fait croire à sa femme que le remboursement des 90 000 dollars de chimiothérapie se font bien grâce à leur ami alors qu'il utilise en réalité l'argent de la vente de la drogue, quelle en est la raison ? Est-ce le <i>risque </i>qui fait du bien ? Est-ce que ce danger perpétuel ne serait pas justement, la chose qui aide Walter à tenir en vie ? </div>
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Une chose est sûre, je n'en ai pas fini avec cette série et je vais de ce pas m'attaquer à la deuxième saison. Je me demande pour le moment, comment on peut dépêtrer un tel bourbier, et comment la série peut éviter de tomber dans du répétitif, ou l'argent tombe, mais les clients s'échappent, les dealers frappent et il faut en trouver de nouveaux, puis rebelote... Cela deviendrait monotone. Mais je fais plutôt confiance aux scénaristes, car pour l'instant, pas de déception en vue. Breaking Bad reste un <i>must see</i>, si vous voulez mon avis. </div>
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Vous trouverez ci-dessous la bande annonce de la première saison. </div>
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<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/HhesaQXLuRY/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/HhesaQXLuRY?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
Diane Greyhttp://www.blogger.com/profile/10890648787129867376noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3113000338562198811.post-29731837703891499652017-02-27T20:51:00.002+01:002018-02-20T21:59:03.192+01:00[LIVRE] LITTORAL<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHyX_nYdyU2xvkyCX0ReNf8XwULyIQY3xj6iuH4TZ-U6LIc2xxMjCxMwEPbP7DJ9shoXLoIO8kEbO9tTOHHNElS82Bt-Ruc6JWAyID8bNzbMJj32kE9uzOk3yMNKheJ-SMhLb_o9bJ1z0/s1600/littoral_clino.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHyX_nYdyU2xvkyCX0ReNf8XwULyIQY3xj6iuH4TZ-U6LIc2xxMjCxMwEPbP7DJ9shoXLoIO8kEbO9tTOHHNElS82Bt-Ruc6JWAyID8bNzbMJj32kE9uzOk3yMNKheJ-SMhLb_o9bJ1z0/s320/littoral_clino.jpg" width="213" /></a><b><span style="font-family: inherit;">Le sang des promesses T1 - Littoral</span></b></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 13px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Citons Mouawad lorsqu’il parle de sa pièce de théâtre, pilote d’une tétralogie formidable : « l’un a tué le sien [son père], l’autre doit venger l’assassinat du sien et le troisième n’a jamais connu le sien […] lors de sa quête, il [Wilfrid] ferait la rencontre de trois garçons qui étaient pour moi chacun un reflet de ces trois géants ». Ainsi, on obtient la situation de trois hommes du livre : Amé, Massi et Sabbé. La pièce, semblable à la légende d’Oedipe, n’à r</span><span style="-webkit-text-stroke-width: initial; font-family: inherit;">ien d’une pièce classique : elle ne comporte pas d’actes ou de scènes à proprement parler, mais une série de chapitres, le tout réuni en six parties. Les titres font sens : 1. ICI ; 2. HIER ; 3.LA-BAS ; 4. L’AUTRE ; 5. CHEMIN ; 6. LITTORAL.</span><span style="-webkit-text-stroke-width: initial; font-family: inherit;"> </span></div>
<br />
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Mais que peut on tirer de cette pièce si élaborée, finalement ?</span></div>
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<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><i></i></span></div>
<a name='more'></a><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGUgEzHClyjBWCx8yziFIblDIXRa1WBsNwpfH4FUc2t2tZF2wiKDpYQEwigA76bwT14_r81Cllz4t6m5qwbpV2ysFCvA8X4gjjqp8lFr4E4_MBx-MJtdKkprxtbj3z5ncfYNrwdabsGYQ/s1600/Mouawad--Littoral.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; font-family: -webkit-standard; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="129" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGUgEzHClyjBWCx8yziFIblDIXRa1WBsNwpfH4FUc2t2tZF2wiKDpYQEwigA76bwT14_r81Cllz4t6m5qwbpV2ysFCvA8X4gjjqp8lFr4E4_MBx-MJtdKkprxtbj3z5ncfYNrwdabsGYQ/s200/Mouawad--Littoral.jpg" width="200" /></a></div>
<i style="font-family: inherit; text-align: justify;"><br /></i>
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<i><span style="font-family: inherit;"><br /></span></i></div>
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<i><span style="font-family: inherit;"><br /></span></i></div>
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<i><span style="font-family: inherit;">Ci contre, la photographie de la troupe qui interprète la pièce, avec à gauche, un membre de l’équipe de tournage qui apparait trois fois dans la pièce : on a donc une pièce dans une pièce, c’est aussi une mise en abime, en plus du thème principal des origines, de la relation père-fils. </span></i></div>
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<br /></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b><span style="font-size: large;">C</span></b>e qu</span><span style="font-family: inherit;">e j’ai aimé dans cette pièce ? Encore une fois, l’originalité de Wajdi Mouawad. Ayant déjà lu le tome 2 et en voyant à quel point il était imprévisible, je pouvais m’attendre à tout en ce qui concerne la pièce. Chaque livre peut se lire sans avoir lu le précédent. J’ai adoré le tome 2 (vous trouverez la chronique </span><a href="http://lettresevanescentes.blogspot.pt/2015/03/chronique-incendies-wajdi-mouawad.html" style="font-family: inherit;" target="_blank">ICI</a><span style="font-family: inherit;">), mais j’ai également apprécié le premier. Il reprend certains sujets que l’on retrouve dans le second : l’amour, la famille, la relation avec ses proches, les origines dans les terres natales, le temps qui passe, l’homme.</span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 13px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b><span style="font-size: large;">A</span></b>u centre de l’intrigue, le père de Wilfrid tout juste décédé. Mais la famille de sa femme refuse de l’enterrer avec elle sans que le jeune homme ne sache pourquoi. Commence alors un long périple pour Wilfrid qui cherche une sépulture pour son père, et va même voyager jusqu’à ses terres natales pour cela. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 13px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b><span style="font-size: large;">J</span></b>’ai apprécié toutes les perspectives que le livre offre. Par exemple, dès le début lorsque Wilfrid <u>(attention spoiler)</u> parle et voit son père, on peut très bien imaginer qu’il est fou, ayant des hallucinations audio-visuelles, et qu’il perd la tête à cause du traumatisme de la mort de son père qu’il n’avait même pas connu (!). De même, il parle à un chevalier nommé Guiromelan dont le roi Arthur se meurt, et qui est condamné à se battre contre les murs. En réalité, les deux personnages sont proches : Wilfrid se bat contre le monde pour son père et contre son enfance incarnée par Guiromelan : il a besoin de rester un enfant, mais il a aussi besoin de grandir et de « couper le cordon ». A mon sens, il s’agit du schéma de la vie représenté à travers la vie elle même et la mort. Pour cela, le même père, celui de Wilfrid, incarne aussi les autres pères des hommes qu’il va rencontrer, et le corps leur offre le pardon, l’abandon, sujet que l’on retrouvera au tome suivant. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 13px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b><span style="font-size: large;">B</span></b>eaucoup de vies sont détruites dans l’histoire de Mouawad, mais du livre émanent la désolation est une apparente absurdité, qui en réalité fait sens. Comme par exemple cette équipe de tournage : elle dédramatise mais permet également la mise en abime de la pièce. De même, les plongeons incessants de Wilfrid dans le passé à travers les lettres nous font voir différents personnages à différents moments de la vie : jeune, puis vieux, voire à trois stades de la vie, pour le père. Cette confrontation entre les différents moments, les « sphères de temps », permettent une meilleure cohérence au livre, mais aussi l’expression du regret et de l’amour, puissance dix. C’est ce qui fait la beauté du livre. C’est une chose à laquelle on n’aurait pas pensé, et une personne le fait : Wajdi Mouawad. Je suis sincèrement ébahie chaque fois que je lis l’un de ses livres. On ne peut pas être déçu. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 13px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b><span style="font-size: large;">L</span></b>e livre se termine <span style="font-kerning: none; text-decoration: underline;">comme si la boucle était bouclée</span>. Une phrase qui décrit Wilfrid nous le fait sentir, lorsqu’il décide de se séparer de Guiromelan, ne faisant qu’un avec lui . Son enfance est terminée et grand, il veut affronter seul la vie : « pas de fantôme lui tenant la main, un esprit dans le coeur. » Le jeune homme a grandi à travers les expériences et son père, prenant la place du père des autres protagonistes, permet à chacun de faire son deuil et leur offre le pardon. Lorsque Wilfrid embrasse Joséphine près de la mer, c’est comme au commencement, lorsque son père à embrassé sa mère sur la plage, voilà pourquoi on peut imaginer que la boucle et bouclée, mais aussi qu’un avenir nouveau s’offre à Wilfrid, lorsque son père est enfin en paix. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 13px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 13px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b><span style="font-size: large;">>> I</span></b>l y a bien plus encore à découvrir dans le livre : un style d’écriture, l’histoire racontée par chacun des autres personnages, la traversée des villages, le passé du père de Wilfrid, mais aussi de Wilfrid lui-même. Il y a surement d’autres pistes que je n’ai pas eu le temps d’approfondir, ou bien que je n’ai pas vues. C’est pourquoi c’est à vous, lecteurs, de me donner votre avis sur le livre, votre impression, de commenter et de partager ! </span></div>
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Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3113000338562198811.post-84050936114350501092017-02-27T20:49:00.000+01:002018-02-20T21:59:59.466+01:00[LIVRE] AU BORD DE LA TOMBE<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2nq56Xd3ArePhI-SocO42twPs1dD8x7V9oDcsDCAyLWXVFVNLaC4m7TNBqeItdmuBJR0Ke12lURXR2sUnUSQFAiPG_n_db0FoladMkbsmYZ9z2ZCEJrVg6RPfNuXFvgfxPR0NDEVcj9w/s1600/0911-chasseuse1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2nq56Xd3ArePhI-SocO42twPs1dD8x7V9oDcsDCAyLWXVFVNLaC4m7TNBqeItdmuBJR0Ke12lURXR2sUnUSQFAiPG_n_db0FoladMkbsmYZ9z2ZCEJrVg6RPfNuXFvgfxPR0NDEVcj9w/s200/0911-chasseuse1.jpg" width="123" /></a></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b>C</b>atherine Crawfield, ou Cat pour les intimes, est la fille d’un vampire et d’une humaine. Pour venger sa naissance issue d’un viol ainsi que sa mère, elle passe ses nuits à arpenter les boites de nuits pour assassiner les vampires qu’elle considère tous comme des monstres. Seulement un jour… Elle fait la connaissance de Bones, un vampire chasseur de têtes, qui l’enlève afin d’en savoir plus sur elle. <b>C</b>ommence alors une relation passionnelle entre les deux personnages, mise à l’épreuve par un réseau de nourriture à domicile dirigée par un vampire, que Cat et Bones tentent de retrouver et de tuer. Ensemble, ils vont devoir coopérer pour parvenir à leurs fins. </span><br />
<br /></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; font-family: Helvetica; font-size: 11px; line-height: normal; min-height: 13px;">
<br /></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; font-family: Helvetica; font-size: 11px; line-height: normal; min-height: 13px;">
</div>
<a name='more'></a><br />
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b>L</b>’histoire ne m’a pas parue d’une grande nouveauté au premier abord. C’est un sujet un peu bateau que de parler de vampires qui se rencontrent, se détestent ou s’aiment, se battent… Et même l’histoire de Cat, chasseuse de vampire, rappelle un peu celle de Sascha dans <span style="font-kerning: none; text-decoration: underline;">Requiem pour Sascha</span> : la protagoniste chassait aussi la nuit. Mais le livre connait une certaine évolution : petit à petit il se détache du climat habituel pour ne pas être une simple romance un peu plate entre un semi-vampire timide et au passé ravagé par un homme, et un vampire audacieux et arrogant. Non, en s’alliant pour un but commun, Cat et Bones démantèlent tout un réseau de traffic de jeunes filles, et la manière dont ils le combattent fait l’originalité de l’histoire, tout comme l’humour (même si l’on peut s’y attendre par moments) du narrateur.</span><br />
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b>P</b>armi les choses positives donc : le rythme assez rapide de l’histoire, avec pas mal de combats, quelques morts, pas de pitié, et tout de même des dialogues. Malgré ce que l’on peut croire : pas de temps à perdre à roucouler : les deux amoureux sont vites embarqués dans de grandes péripéties. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b>L</b>e livre dégage donc un mélange tonique et romantique, avec des personnages qui évoluent. Malheureusement, j’ai trouvé que la transformation de Cat en femme était un peu trop rapide, et que, pour une fille n’ayant pas confiance en elle du tout, elle devient rapidement sure d’elle. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 13px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b>L</b>a narration est simple, l’action quasi omniprésente, et pas de pitié pour les personnages secondaires. Peut être est-ce d’ailleurs dommage de ne pas laisser un peu plus d’expression aux autres, à la mère de Cat, ou à son nouveau voisin, par exemple. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b>T</b>outefois, j’ai apprécié cette lecture (sans qu’elle soit un coup de coeur), parce qu’elle montre un autre revers de la médaille dans la catégorie bit-lit : un demi-vampire qui n’aime pas les vampires. Et qui est prête à d’énormes sacrifices, ce que l’on peut voir jusqu’au bout. Néanmoins, Bones reste pour le moment un de mes personnages préférés, pour son acharnement à la tâche, son coté orgueilleux et son amour protecteur. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 13px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b>E</b>n somme, j’ai passé un bon moment avec ce livre, que je conseille si vous êtes amateur de bit-lit, mais qui n’est pas mon préféré pour le moment. Comme l’ambiance m’a plu, je compte lire la suite, mais j’en attends un peu plus dans le prochain tome. </span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<br />Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3113000338562198811.post-91097059981656608552017-02-27T19:45:00.000+01:002018-02-20T21:56:55.920+01:00[LIVRE] AU TEMPS DE BOTCHAN<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjR3OIS6N3TLKQzxIjqvYPFhF9eBMnvt8lDKoMvY3Ay10ePt9ZZub7AFomp7R2i4rZoDV9fP-H0u-h7tkKRLeibbKmnlDef_NVOJ73S2wFtt7jgtvoy1C1qGdGIbf6YPu7OB24M170jKf0/s1600/coup+de+coeur+FINIE.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="236" data-original-width="800" height="188" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjR3OIS6N3TLKQzxIjqvYPFhF9eBMnvt8lDKoMvY3Ay10ePt9ZZub7AFomp7R2i4rZoDV9fP-H0u-h7tkKRLeibbKmnlDef_NVOJ73S2wFtt7jgtvoy1C1qGdGIbf6YPu7OB24M170jKf0/s640/coup+de+coeur+FINIE.jpg" width="640" /></a></div>
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<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Premier volume d’une série de cinq, <u>Au temps de Botchan</u> est un panorama de la littérature japonaise de l’ère Meiki, au début du XXème siècle, à cette époque ou le Japon est confronté à une modernité autre : celle du monde occidental. Entre fascination et répulsion, il faut pourtant faire avec. C’est d’ailleurs ce que Taniguchi et l’écrivain Sekikawa nous montrent dans ce tome consacré au plus célèbre poète et écrivain japonais contemporain: Natsume Sôseki (1867-1916). 2016 marque son centième anniversaire de mort.</span></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgG159yzUloUSkoPq4qNm6KZA2C-qr4xR9ulu0m0dLYxSD2cGvtoxPIspBFCWp_tY-aKMi-THCA1XSIXwzm2wJHAOdoiI5CXcmplD2eqlRiLMq1s-WEJ12AS_ijrIuRec3PqS5q_QghZEE/s1600/autempsdesbotchan01.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgG159yzUloUSkoPq4qNm6KZA2C-qr4xR9ulu0m0dLYxSD2cGvtoxPIspBFCWp_tY-aKMi-THCA1XSIXwzm2wJHAOdoiI5CXcmplD2eqlRiLMq1s-WEJ12AS_ijrIuRec3PqS5q_QghZEE/s320/autempsdesbotchan01.jpg" width="224" /></a><span style="font-family: inherit;"></span><br />
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<span style="font-family: inherit;"><span style="font-family: inherit;"><b><span style="font-size: small;">C</span></b>inq volumes, 1500 pages en tout. Le premier et le cinquième consacrés à Natsume Soseki, écrivain.</span><span style="color: #c27ba0; font-family: inherit;"> </span><span style="font-family: inherit;">Le second à Mori Ogai, également écrivain. Le Troisième à Ishikawa Takuboku, poète, et le quatrième à Kyotoku Shusui, journaliste socialiste et militant. Revenons sur le premier tome.</span></span></div>
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La première chose que j’ai remarqué en lisant ce manga, c’est non seulement cette manière particulière qu’à Taniguchi de dessiner les hommes, cette finesse… Mais surtout la mise en emphase du choc provoqué par le contact entre le Japon et l’Occident, lequel me rappelle La Tombe des lucioles, (Nosaka Akiyuki). Ce livre est donc une découverte originale et qui nous apprend énormément de choses : sur une époque, une société, un milieu, une manière de vivre, une pensée ancrée dans une culture.</div>
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<span style="font-family: inherit;">Pourquoi une telle confrontation entre les deux peuples ? Parce que pendant l’ère de Meiji, les réformes de l’Etat obligeaient les intellectuels japonais à apprendre la culture occidentale dans le but de moderniser le pays. Ainsi, ils bouleversaient leurs valeurs en leur inculquant une culture autre, ou en les envoyant à l’étranger : Nastume Soseki part en Angleterre (un choc pour lui, qui fait une dépression nerveuse), tandis que Mori Ogai part en Allemagne. A cette époque, le Japon refuse son retard industriel et se débarrasse de sa culture dans le but d’être à égalité avec les autres puissances, d’où l’idée que la culture occidentale surpasse la culture japonaise. (ATTENTION, je dis bien, l’ « idée » que. Ceci reste un présupposé). </span></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1QU5PzIYxi6SyMUuIEya6RDKs6Ar-_arsMZ-nINWcZFVhuSAOJtrOGAWxgc2qWHP8aEuhFk1abgw0-We_ACGGL2wGJ46MX3cz_hvmE3bJTd8LNSu4bLd-6LlOwMzioG_e4YRDlYrdzSw/s1600/9782203025639_p_2.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1QU5PzIYxi6SyMUuIEya6RDKs6Ar-_arsMZ-nINWcZFVhuSAOJtrOGAWxgc2qWHP8aEuhFk1abgw0-We_ACGGL2wGJ46MX3cz_hvmE3bJTd8LNSu4bLd-6LlOwMzioG_e4YRDlYrdzSw/s320/9782203025639_p_2.jpg" width="226" /></a><span style="font-family: inherit;">J’ai pris énormément de plaisir à lire ce livre qui m’a appris un sujet que je ne connaissais pas, et qui, en tout cas, m’en a appris bien des détails. Car je savais par mes lectures de Nothomb qu’il existe un fossé entre les Japonais et l’occident. Cependant, je n’avais pas d’explication. Je comprends aujourd’hui pourquoi. L’ère de Meiji en est responsable, et les guerres qui s’ensuivent également (la seconde guerre mondiale visible dans La tombe des lucioles par exemple). Je recherche d’autres livres sur ce thème, les amis ! </span></div>
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<span style="font-family: inherit;">En outre, c’est Lafcadio Hearn qui représente ce fossé culturel. Il est un personnage assez dérangé, incapable de trouver la paix, sauf lorsqu’il découvre l’autre visage du Japon : celui du Japon traditionnel. Dans un de mes passages préférés, on découvre sa maison au détour d’une ruelle, seul endroit ou il connait le repos. On observe à quel point la culture Japonaise est belle, et combien elle se perd à se comparer à l’occident, ou combien l’occident l’écrase dans son expansion. On le voit à la disparition des traditions, et ce même aujourd’hui : vêtements, nourriture… </span></div>
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<span style="font-family: inherit;">Le livre, avec ses personnages, nous apprend énormément sur l’époque, sur les moeurs, ainsi que sur le milieu et l’atmosphère sociale. Le système de hiérarchie d’Edo est remplacé lors de la restauration de Meiji. Cependant, ce n’est pas une époque tranquille qui s’installe au Japon mais un nouveau diktat : celui du capitalisme, dirigé par l’occident. La concurrence force le pays a appliquer les mêmes méthodes. Ainsi, les ouvriers sont exploités et l’idée de communisme parvient jusqu’en Chine. Elle est d’ailleurs présente dans les premiers dialogues de la BD. Cependant, à l’époque, il était interdit de répandre ces notions, car elles étaient dangereuses selon l’Etat. En effet, les opposants au système politique ne sont jamais les bienvenus. </span></div>
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<span style="font-family: inherit;">Cette BD est donc une superbe initiative de la part de deux artistes, qui communique à tous, non seulement la littérature (bien que difficile d’accès pour nous occidentaux), mais aussi la culture et l’histoire d’un pays dont on ne parle pas assez.</span></div>
Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3113000338562198811.post-84316581900108467162016-11-17T16:33:00.000+01:002018-02-20T22:00:36.983+01:00[SERIE] AMERICAN HORROR STORY (Saisons 3 à 5)<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<i>Retour sur les saisons 3, 4, et 5, détonnantes, comme on en à l'habitude, avec quelques variantes, mais c'est toujours aussi plaisant ! Notons l'arrivée de Lady Gaga dans Hotel, qui n'est pas pour déplaire, mais quand même, où est donc passée Jessica Lange ? C'est INADMISSIBLE !</i></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHJvK3gj4Cyyw5ZwCG7bJut_zwfFytDC3Qt79Gf2SbuYxCpD7NTY0FEzNzRF-B838SNF4cnB9KFrA9hJPDJrFnbdSh6qp9E7j15FRJC7Aapsc-u5pSf1kRnNhoNQAUaMBA7mJnNEWh8H8/s1600/maxresdefault.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHJvK3gj4Cyyw5ZwCG7bJut_zwfFytDC3Qt79Gf2SbuYxCpD7NTY0FEzNzRF-B838SNF4cnB9KFrA9hJPDJrFnbdSh6qp9E7j15FRJC7Aapsc-u5pSf1kRnNhoNQAUaMBA7mJnNEWh8H8/s640/maxresdefault.jpg" width="640" /></a></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<u><span style="color: #cc0000;"><b>SAISON 3 : COVEN</b></span></u><br />
<u><span style="color: #cc0000;"><br /></span></u>
Beaucoup de téléspectateurs préfèrent cette saison aux autres, surement parce qu'on a un retour de Taissa Farmiga. En ce qui me concerne, <b>je reste bouche bée par Asylum</b>, ce qui ne veut pas dire que les autres saisons ne valent pas la chandelle.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKAYPcG3XiQgOpC-3QN_vQHkVBe2xblmwKlwsE19yKJyx9KDyMHV2A21T8CrVYm8cfhyphenhyphenXRpa_NhhheevT7QHae9DOFyv-P0ZilJnQPToYdTBG7FRr816f29eKqeG0yykyKdZV2J0ApayI/s1600/9d467afdbdf8c9158aa43f34ef1a6371.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKAYPcG3XiQgOpC-3QN_vQHkVBe2xblmwKlwsE19yKJyx9KDyMHV2A21T8CrVYm8cfhyphenhyphenXRpa_NhhheevT7QHae9DOFyv-P0ZilJnQPToYdTBG7FRr816f29eKqeG0yykyKdZV2J0ApayI/s320/9d467afdbdf8c9158aa43f34ef1a6371.jpg" width="232" /></a><u><b><br /></b></u></div>
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<u><b>Que se passe-t-il dans cette saison ? </b></u></div>
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Cover raconte l'histoire des sorcières et de la sorcellerie en Amérique. Plus de 300 ans se sont écoulés depuis les tristes jours ou les sorcières de Salem subirent le procès. Aujourd'hui, celles qui sont parvenues à s'échapper risquent tout de même de disparaitre. De mystérieuses attaques ont été échafaudées contre leurs enfants, alors de jeunes sorcières sont envoyées dans une école spéciale en Nouvelle Orléans pour apprendre à se protéger. C'est dans l'agitation de cette nouvelle arrivée que <b>Zoe (Taissa Farmiga) </b>, qui porte un terrifiant secret, arrive dans cette école. C'est au même moment que <b>Fiona (Jessica Lange)</b>, la <u>Suprême</u> absente pendant trop longtemps, revient en ville, déterminée à protéger le couvent et à décimer toute personne sur son chemin. (eh oui, c'est elle la seule Suprême !).</div>
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Cette série a sans doute été une des préférées car elle est moins glauque que les autres. Les femmes règnent dans le milieu de la sorcellerie, et dans la tourmente, les sorcières de Salem et les Vaudous vont devoir s'entraider pour affronter les chasseurs de sorcière. </div>
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Plusieurs intrigues se mêlent : Marie Laveau (<b>Angela Basset) </b>cherche à se venger de l'effroyable Delphine La Laurie <b>(Kathy Bates) </b>, qu'elle a pourtant enfermée vivante dans une tombe des années auparavant; l'Axeman menace de décimer à coup de hache les filles du couvent, Spalding est le mystérieux servant du couvent avec une fâcheuse tendance nécrophile (ironie morbide). </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0l6UmfJyO5ORMDb0g4Vg_9IGph1QXNDMXur8SqK9ebixhdF9jqd6FaIGBv50UAgVANHeKvmGTnwufl2OqkX492bwNxF9sWcixF9bKEozaWEauWyn6tL8e3S9N80i7tLPETyhUtyyfxRM/s1600/0827741243e585c5e342522241c79230.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="145" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0l6UmfJyO5ORMDb0g4Vg_9IGph1QXNDMXur8SqK9ebixhdF9jqd6FaIGBv50UAgVANHeKvmGTnwufl2OqkX492bwNxF9sWcixF9bKEozaWEauWyn6tL8e3S9N80i7tLPETyhUtyyfxRM/s200/0827741243e585c5e342522241c79230.jpg" width="200" /></a>Pendant que Cordelia <b>(Sarah Paulson</b>) cherche à protéger les filles du couvent, Fiona (<b>ma chère Jessica Lange</b>) cherche plus à se protéger elle-même en tant que Suprême : sorcière des sorcières. Ainsi, elle devient un danger pour la maison des sorcières, car elle cherche à chasser la prochaine des jeunes filles, celle qui deviendra peut être suprême. Qui sera-t-elle ? Zoe et son terrible pouvoir ? Queenie la vaudou ? La puissante Madison (<b>Emma Roberts</b>) ? Ou encore Nan, qui lit dans les pensées ? A moins que ce ne soit Misty, célèbre sorcière capable de ressusciter les morts. A moinss que ce ne soit aucune d'entre elles ?<br />
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Au milieu de ces péripéties, on découvre de fabuleuses prestations des acteurs, encore une fois : Myrtle Snow interprétée par <b>Frances Conroy</b> fait preuve d'un sans gêne fabuleux pour aider Fiona, et celle-ci, interprétée par <b>Sarah Paulson</b>, est capable de tout pour retrouver le pouvoir de sorcellerie caché au plus profond de son être. Certains épisodes nous laissent sans voix ! Littéralement. </div>
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Ainsi, cette nouvelle saison est une saison <b>que je conseille de regarder à cette période de l'année, </b>Halloween approchant. Deux épisodes sont d'ailleurs consacrés à cette fête, avec une reconstitution détonnante digne de <b>The walking dead. </b>Ajoutez à cela un Evan Peters transformé en Frankenstein.... Vous êtes parées pour le 31 octobre ! </div>
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<u><span style="color: #cc0000;"><b>SAISON 4 : FREAKSHOW</b></span></u></div>
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Originale, cette saison, et très humaine, si je puis dire. <b>Ce sont des monstres</b>, des personnes modifiées génétiquement, mal nées, <b>qui pourtant nous paraissent les plus humaines et tolérantes, comparées au monde dans lequel elles vivent. </b>Une très belle leçon de vie et beaucoup de frissons, car on s'attache beaucoup aux personnages. </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKAYPcG3XiQgOpC-3QN_vQHkVBe2xblmwKlwsE19yKJyx9KDyMHV2A21T8CrVYm8cfhyphenhyphenXRpa_NhhheevT7QHae9DOFyv-P0ZilJnQPToYdTBG7FRr816f29eKqeG0yykyKdZV2J0ApayI/s1600/9d467afdbdf8c9158aa43f34ef1a6371.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><br /></a></div>
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<b><u><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3nK1iNR0FW6UDkJcVME0aOLtjEtXCIAJ0EA4TMdt23gefXYcYlKNFPxNBoGLxP26murkO9X1GHjIkRW0Auu9dA4yUL8uPApkhBL-dZ_ttAUPHoiVs2NyuDyx0gcX2eWxTKyD4Q2v0kXY/s1600/American_Horror_Story_Season_4.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3nK1iNR0FW6UDkJcVME0aOLtjEtXCIAJ0EA4TMdt23gefXYcYlKNFPxNBoGLxP26murkO9X1GHjIkRW0Auu9dA4yUL8uPApkhBL-dZ_ttAUPHoiVs2NyuDyx0gcX2eWxTKyD4Q2v0kXY/s1600/American_Horror_Story_Season_4.jpg" /></a></u></b><br />
<b><u><b><u><br /></u></b></u></b>
<b><u><b><u><br /></u></b></u></b>
<b><u>Que se passe-t-il dans cette saison ? </u></b></div>
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Le conte commence dans la ville calme et endormie de Jupiter, en Floride. C'est l'année 1952. Une troupe de curiosités humaines est juste arrivée en ville, coïncidant avec l'émergence étrange d'une entité qui menace sauvagement les vies des habitants, mais aussi des monstres eux-mêmes. Nous suivons l'histoire des artistes et de leur tentative de survie désespérée au milieu du triste monde carnavalesque américain. </div>
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Ce que j'aime dans cette série ? <b>L'humanité de chacun des "monstres" du Freakshow</b>. Je pense que si l'on doit retenir une chose de la saison, ce doit être cela. Sarah Paulson se retrouve avec deux têtes, Evan Peters a des pinces à la place des mains, Kathy Bates porte la barbe... On peut même voir une femme géante, un homme surhumain, une fille la plus petite du monde, et bien d'autres choses ! Même Jessica Lange, encore une fois la meneuse de la troupe, celle qui dirige le Freakshow, a son petit secret bien gardé !<br />
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Si les monstres sont effrayants et repoussants pour les habitants,<b> ils tentent simplement de gagner leur vie dans ce monde difficile. Cela devient encore plus dur quand un terrible clown décime des jeunes filles : les monstres sont accusés à sa place. </b>La survie est de mise : les monstres tentent de se secourir les uns les autres, mais comment faire lorsque la police est persuadée que vous êtes coupables ? Et comment faire quand vous vous rendez coupable en essayant de sauver votre peau ? </div>
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Encore une fois, au milieu de ce terrible remue-ménage se mêlent d'autres problèmes : un chasseur de têtes, un chasseur de "freaks" capable de tout faire pour récupérer les "monstres" et gagner des sous contre leurs particularités, leurs inhumanités. Rajoutons à cela un véritable psychopathe ( joué par <b>Finn Wittrock</b> ) : Dandy Mott, qui trouve plaisir au massacre.... Nous avons notre American Horror Story ! </div>
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A travers de l'histoire des monstres, on suit le parcours de l'homme en général : le doute lorsqu'un enfant arrive, la peur de continuer à vivre dans ce monde, la confrontation avec les hommes bien pires que les monstres, le rêve d'une vie meilleure.... C'est ce que l'on peut voir avec l'histoire de <b>Elsa Mars (Jessica Lange)</b>, qui survit l'Allemagne Nazie, et pas sans contrepartie, à la recherche de la triste gloire d'Hollywood, inaccessible. </div>
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Cette saison diffère bien des autres, mais elle a toujours cette touche magique qui donne toute son ampleur à la série : un coté moral, éthique et humain, un coté glauque et sanglant, et ce mélange de péripéties et d'aventures inattendues... J'en redemande ! </div>
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<b><u><span style="color: #cc0000;">SAISON 5 : HOTEL</span></u></b></div>
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<b><u><span style="color: #cc0000;"><br /></span></u></b></div>
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<b>Ah, Hotel. Cette fameuse "dernière" saison (plus maintenant),</b> dans laquelle Lady Gaga nous apparait comme une très bonne actrice. J'adore Lady Gaga en tant que chanteuse, j'ai toujours eu beaucoup d'admiration pour elle, et je savais à quoi m'attendre : cette multitude de costumes, coiffures et maquillages... C'est superbe. Son rôle lui sied... Mais je ne peux m'empêcher de penser à comment Jessica Lange aurait pu l'interpréter. Enfin, la saison reste une très bonne saison, et de mon point de vue, <b>je trouve que les scénaristes ont mis le paquet au niveau de l'intrigue.</b> J'ai beaucoup aimé le principe de l'Hotel ! Chapeau bas en ce qui concerne les personnages, également. </div>
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<br /></div>
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Quelle émancipation dans cette saison ! On le voyait déjà dans les précédentes, mais quelle fierté, cette série !</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjO-nenewLVQ_kOZjDBSsJaQDvQCDoyW3NnECG-NTOLSENjxNsdRqA6hrb_UCTwSxSWCREFV7xg-328EICIIsR64_jfY2YYHGk8MDpo_UFbNiOrMoBmmNGYJOu7prCGWckoQ7h-NBP4uRk/s1600/20161015003615%2521American_Horror_Story_Season_5.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjO-nenewLVQ_kOZjDBSsJaQDvQCDoyW3NnECG-NTOLSENjxNsdRqA6hrb_UCTwSxSWCREFV7xg-328EICIIsR64_jfY2YYHGk8MDpo_UFbNiOrMoBmmNGYJOu7prCGWckoQ7h-NBP4uRk/s320/20161015003615%2521American_Horror_Story_Season_5.jpg" width="226" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><u>Que se passe-t-il dans cette saison ? </u></b></div>
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<b><u><br /></u></b></div>
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L'histoire est située à l'Hotel Cortez, un énigmatique hôtel de luxe de six étages, situé à Los Angeles. L'intrigue suit Elisabeth, propriétaire de l'hôtel, lorsqu'elle essaie de se protéger de la colère de son ancien amant, qui cherche à se venger d'elle, tandis que John Lowe, détective pour homicides de la cité des anges, travaille une série de meurtres macabres qui l'amènent directement sur le chemin de l'hôtel.<br />
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Lorsque John Lowe débarque à l'hôtel, celui-ci est immédiatement un hôtel des plus particuliers : sa propriétaire n'est autre que la<b> Comtesse (Lady Gaga)</b>, véritable leader assoiffée de mode et... de sang. Elle est en quête de ce que nous voulons tous : un amour inépuisable. Mais comme souvent, il est quasi impossible de le débusquer. Par l'immortalité et les déboires, elle cherche à combler ce vide qui est en elle, s'attirant pas mal d'ennemis en agissant de la sorte.</div>
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<span style="font-family: inherit;">Pendant ce temps, Lowe cherche le Tueur aux Dix Commandements dans cet hôtel qui rappelle étrangement The Murder House : on y découvre de nombreux meurtriers qui se rassemblent une fois par ans avec le réel propriétaire de l'Hotel (incarné par <b>Evan Peters</b>), ainsi que ce qui semble être des fantômes. La frontière entre le réel et l'illusion est très fine, tandis que la brutalité du réel nous assaille : les crimes du Tueur aux Dix commandements reproduisent bel et bien les pêchés du Livre, interdits, figés dans le temps et dans le sang. </span></div>
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<span style="color: #252525;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span></div>
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<span style="color: #252525; font-family: inherit;">Les créateurs de la série (<b>Brad Falchuk </b>et <b>Ryan Murphy</b>), parlent d'une saison beaucoup plus noire que les précédentes en ce qui concerne le thème. C'est possible : non seulement on retrouve des monstres fantastiques (les vampires) et réels (les meurtriers), mais il est aussi question des tourments de la vie de tous les jours : dans l'hôtel loge une toxicomane déterminée : <b>Sarah Paulson</b>, et se manifestent des envies de meurtres et de suicides. La vie est difficile, et l'hôtel nous le révèle. </span></div>
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<span style="color: #252525; font-family: inherit;"><br /></span></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiE8GN1ZyH_9s6MXiAeYZ8dO3bsqdztq3b1obH5NihVk3t6q5IqzS8rCnVCVxo6jhRyQXcHDQzFVvt5VyiQUaEvza6aFsFiXZ31xsC26hWoXBgfLdEWx3Uql2JPgEbwsd_giPI7JBKBYTs/s1600/American-Horror-Story-Hotel-Lady-Gaga-va-t-elle-vous-empecher-de-dormir.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="139" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiE8GN1ZyH_9s6MXiAeYZ8dO3bsqdztq3b1obH5NihVk3t6q5IqzS8rCnVCVxo6jhRyQXcHDQzFVvt5VyiQUaEvza6aFsFiXZ31xsC26hWoXBgfLdEWx3Uql2JPgEbwsd_giPI7JBKBYTs/s200/American-Horror-Story-Hotel-Lady-Gaga-va-t-elle-vous-empecher-de-dormir.jpg" width="200" /></a></div>
<span style="color: #252525; font-family: inherit;">J'aime beaucoup l'intrigue homosexuelle qui me rappelle la première saison : <b>Denis O'Hare</b> incarne <b>Liz Taylor</b>, le barman qui a quitté sa femme et son fils pour se transformer en femme, avec l'aide de <b>La Comtesse </b>(chose que Lady Gaga ferait véritablement avec joie). Il est amoureux de <b>Tristan (Finn Wittrock) </b>mais malheureusement cet amour semble compromis, Tristan étant "réservé" à Elisabeth, La Comtesse elle même. (c'est con, hein ?). Que reste-t-il alors à ce petit personnage dépourvu de tout ? Je vous conseille vivement la série, car elle montre que Marx n'avait pas (totalement) tort en ce qui concerne la lutte des classes : l'alliance entre Liz et <b>Iris (Kathy Bates) </b>est détonnante !</span></div>
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<span style="color: #252525; font-family: inherit;"><br /></span></div>
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<span style="color: #252525;"><span style="font-family: inherit;">Je vous laisse à vos écrans : à vous de découvrir quelle sera la vérité dans le mensonge, l'amitié dans la rivalité, l'amour dans le pouvoir, la vengeance dans le pardon... Amusez vous bien, parce que cette </span></span><span style="color: #252525;"><span style="font-family: inherit;">saison contient encore plus de péripéties que l'on en a l'habitude. C'est évident, quand on sait que <b>Hotel a eu un des plateaux de tournage les plus étendus dans l'histoire de la série !</b></span></span></div>
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<b><u><span style="color: #cc0000;">OYEZ OYEZ !</span></u></b></div>
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<b><u><span style="color: #cc0000;"><br /></span></u></b></div>
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Depuis le 14 Septembre, la nouvelle saison de American Horror Story est lancée ! <u style="font-weight: bold;">Roanoke</u> nous surprendra-t-elle autant que les autres séries ? A vous de voir ! </div>
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Maintenant que nous sommes à jour sur le blog, nous n'avons plus qu'à nous lancer dans le binge-watching de cette nouvelle saison. Je trépigne d'impatience !</div>
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<b><u><span style="color: #cc0000;"><br /></span></u></b></div>
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<b><u><span style="color: #cc0000;"><br /></span></u></b></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHhZESPDQBiL3ONvOo3ZsG5zuaAdDWjCgQV3FEIDlsXynyAhpqbV9ilW3jAoztZh7fcxPd8zgyz1kT-V3Su7nd0pjaOQ6xErwTs-xURurHkBuoiybNjwRLwLuheos47VajJC9eqLQq7IM/s1600/american-horror-story-season-6-poster.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHhZESPDQBiL3ONvOo3ZsG5zuaAdDWjCgQV3FEIDlsXynyAhpqbV9ilW3jAoztZh7fcxPd8zgyz1kT-V3Su7nd0pjaOQ6xErwTs-xURurHkBuoiybNjwRLwLuheos47VajJC9eqLQq7IM/s320/american-horror-story-season-6-poster.jpg" width="213" /></a><b><u>Que se passe-t-il dans cette saison ?</u></b></div>
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<b><u><br /></u></b></div>
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Après un incident perturbant, un jeune couple déménage dans une maison qui semble parfaite, datant du 18ème siècle. Cependant, le bâtiment est proche du site de la Colonie de Roanoke, mystérieusement disparue en 1590. Des événements terribles se sont passés dans la maison et le couple commence à s'apercevoir que quelque chose de sombre se cache sous cette façade. </div>
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> La saison est divisée en trois parties distinctes : une du premier au cinquième épisode, la seconde du sixième au neuvième épisode, la dernière du dixième au dernier épisode. </div>
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Selon les producteurs, cette série serait plus sombre que Hotel.... </div>
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Ne me promettez pas des choses que vous ne ferez pas, hein, les gars ?<br />
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PSSST, cliquez<u><b><span style="color: #cc0000;"> <a href="http://www.full-serie.com/seriestv/89-american-horror-story-saison-6-episode-1.html">ICI</a></span></b> pour tomber sur un site de streaming </u>ou vous pourrez regarder la saison 6. Il y a là tous les épisodes déjà parus, et non pas seulement le dernier et l'avant dernier, comme sur FX. (<b>attention aux spams et aux pop-ups</b>, je vous conseille Ad Block pour ne pas pourrir votre ordinateur, faute d'un meilleur site). </div>
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<br />Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3113000338562198811.post-70717242478030743702016-10-30T19:11:00.001+01:002018-02-20T22:01:13.492+01:00[SERIE] BIG BANG THEORY (saisons 1 à 4)<div style="text-align: justify;">
<b>Big Bang Theory, ou la série crée pour décompresser.</b> Des nerds, des histoires d'amour et un brin de folie, le tout dans un cocktail détonant et ... pour le moins inattendu. Qui sera votre personnage préféré ?</div>
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<i>Personnellement, j'ai un GROS faible pour Sheldon. </i><br />
<i><br /></i></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJaaLCzK9OiIpYA6OJnYbR8FxAx6wPk1DrtEF7pFKOZ7F7fHpcCpL8zKZ-y4_MM1V9XxZQEJwpobneqRGBkFmMJkadowLr5YVMSmPQ8LtCXjVNjgfSYj4jAxhL3krembc2ZTAS8gOX2Zk/s1600/exposition-the-big-bang-theory-fnac-600x337.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="358" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJaaLCzK9OiIpYA6OJnYbR8FxAx6wPk1DrtEF7pFKOZ7F7fHpcCpL8zKZ-y4_MM1V9XxZQEJwpobneqRGBkFmMJkadowLr5YVMSmPQ8LtCXjVNjgfSYj4jAxhL3krembc2ZTAS8gOX2Zk/s640/exposition-the-big-bang-theory-fnac-600x337.jpg" width="640" /></a></div>
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<u>De gauche à droite : </u>Léonard Hofstadter, Penny, Amy Farrah Fowler, Bernadette Wolowitz, Howard Wolowitz, Sheldon Cooper, Radjesh Koothrappali. </div>
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> Devinez qui vient de se spoiler en regardant la liste des personnages ? C'est bibi !</div>
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<b><u>De quoi parle cette série ?</u></b></div>
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<b><u><br /></u></b></div>
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Les physiciens Dr. Léonard Hofstadter et Dr. Sheldon Cooper voient leur vie basculer quand une belle et attirante jeune fille nommée Penny, venue de Omaha au Nebraska et qui aspire à devenir une actrice, s'installe dans l'appartement qui fait face de l'autre coté du hall. Léonard commence à être désespérément amoureux de Penny, tandis qu'elle ne ressent qu'une attraction platonique envers lui. Finalement, elle devient une amie proche de Léonard, et rencontre ses amis de toujours : elle découvre à quel point Sheldon est un obsessionnel compulsif; Combien l'ingénieur Howard Wolowitz, un fils à sa maman fou de sexe pense que son style années 70 et sa coupe de cheveux lui donnent un air cool; et combien le Dr. Rajesh (Raj) Koothrappali, qui ne peut pas parler aux autres femmes à cause d'un mutisme sélectif, devient un très beau parleur (un peu déroutant), quand il flirte et qu'il est alcoolisé. </div>
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<a name='more'></a><div style="text-align: justify;">
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Voilà, le résumé en dit long sur ce que l'on découvre dans la première saison.<b> On se familiarise avec des nerds hors du commun, </b>chercheurs en physique en marge de la société, qui sont à la pointe de la culture sci-fi. Quatre amis qui rencontrent Penny, la nouvelle voisine, pour qui Léonard a immédiatement un faible. C'est l'une des intrigues de cette saison : ces deux là n'ont absolument rien à voir l'un avec l'autre, alors comment une relation peut elle être possible ? Dans les rêves de Léonard, certainement ! Mais ce qui est bien, c'est que <b>cette série est pleine de surprises. </b></div>
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La saison entière tente de mettre en place cette relation compliquée, mais elle permet aussi de <b>montrer la difficulté des relations entre les personnes</b>. Chaque personnage a ses petits soucis, qui font toujours penser à quelqu'un que l'on peut connaitre dans la vraie vie. On ne passe pas un épisode sans en rire, entre Howard qui n'a pas résolu son complexe d'Oedipe, Radj qui est incapable de parler aux femmes excepté quand il est bourré, Léonard et son coté empoté et Sheldon.... Sheldon ce maniaque irrécupérable, la série est responsable de bien des fous rires !</div>
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C'est d'ailleurs pour ça que j'aime à l'appeler une série "vide tête", elle est bien placée pour détendre. Les épisodes sont courts et ne prennent pas trop de temps, et ce que j'apprécie, c'est justement cela : <b>les réalisateurs ont été capables de condenser en une vingtaine de minutes des intrigues et de l'humour.</b> Tout se suit et se chevauche, si bien que quelques secondes d'inattention nous font bien rater quelques piques bien lancées. En bref, l'écriture du scénario est vraiment bonne, chaque personnage a ses qualités particulières, ses défauts, son petit comportement bien à lui. </div>
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Que ce soit dans la première saison ou dans la quatrième (car je n'ai pas encore vu la suite), <b>l'originalité règne. On entre dans un monde décalé et complètement différent </b>: le langage, le jeu des acteurs, la culture... On rit autant qu'on apprend, car on assiste également à leurs débats de culture geek et cinématographique. Pour moi, c'est un plus.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpIyxffHaHu34EYCxPZNNAuxtiHZ6Aoqpm2-IbUZIASaWerEx7yIWRz3WJELK6-3dXN-WFMegpqeOquAq-Ka2vlxfKTF3UhThUmouCf2Ia18ULDuXzVXzPkLRnKL3-W8NWCD4FSbfCpwA/s1600/the-big-bang-theory-tbbt-poster-cast.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpIyxffHaHu34EYCxPZNNAuxtiHZ6Aoqpm2-IbUZIASaWerEx7yIWRz3WJELK6-3dXN-WFMegpqeOquAq-Ka2vlxfKTF3UhThUmouCf2Ia18ULDuXzVXzPkLRnKL3-W8NWCD4FSbfCpwA/s640/the-big-bang-theory-tbbt-poster-cast.jpg" width="640" /></a></div>
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L'originalité du personnage de Sheldon est ce qui m'a personnellement poussée à continuer la série. Si dans les premières saisons, le personnage de Léonard semble le plus mis en scène,<b> l'intrigue se développe petit à petit sur les autres personnages, et sur leurs liens.</b> Penny apprend à connaitre chacun des garçons, et Sheldon dévoile ses lubies dans presque chaque épisode ! C'est intéressant de voir, entre la saison 1 et la saison 4, l'évolution de chacun des personnages : ils rencontrent d'autres personnes, ont des relations amoureuses (ou non), se soignent (ou pas)... Bref, ils avancent dans leur vie comme tout un chacun, même si celle-ci leur met des bâtons dans les roues. </div>
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<b>On a donc plus de liberté dans les saisons qui suivent la première,</b> parce que l'intrigue ne tourne plus seulement autour de Léonard et de Penny, mais on découvre par exemple diverses relations que Léonard entretient tout en ne pouvant se séparer sentimentalement de Penny, l'importance de la famille chez Raj et sa lutte pour parler aux femmes, l'émancipation bien trop difficile de Howard de sa môman bien qu'il soit en couple, et la rigidité croissante et maladive de Sheldon qui, pourtant, ne l'empêche pas de faire des rencontres !</div>
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<i>> A partir de la saison 5, des critiques s'élèvent selon lesquelles le personnage de Sheldon est justement trop banalisé, depuis qu'il a rencontré Amy. Il est vrai que leur relation particulière semble changer la donne, mais de là à transformer Sheldon un personnage classique et banal, j'ai des doutes ! Enfin, je ne vais pas tarder à le découvrir..</i></div>
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Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3113000338562198811.post-25355257241192469932016-10-29T17:35:00.000+02:002018-02-20T22:01:49.420+01:00[SERIE] BOJACK HORSEMAN (Saison 1)<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpq6l-7sPdGt3-tgM2dyYPHxNK5QPY-QYlT4O0aF4gCiEcMD_El1Kp3vj-tiHHPP49zVl8aG_SH7xmNHnpKV7_pKCYstYyUiFvQSp28YW7H3FKyHmlt0fyf0Dl0lStkq2xZ6fEyurF5k4/s1600/bojack_horseman_ver4.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpq6l-7sPdGt3-tgM2dyYPHxNK5QPY-QYlT4O0aF4gCiEcMD_El1Kp3vj-tiHHPP49zVl8aG_SH7xmNHnpKV7_pKCYstYyUiFvQSp28YW7H3FKyHmlt0fyf0Dl0lStkq2xZ6fEyurF5k4/s400/bojack_horseman_ver4.jpg" width="270" /></a><i>Une nouvelle venue dans le top des bonnes séries : un cheval qui parle, ancien acteur à la carrière déchue, qui essaie tant bien que mal de regagner un peu de notoriété. La vie, c'est bien difficile, on le sait. Bojack l'apprend aussi malgré son âge et à ses dépens...</i></div>
<span style="text-align: justify;"><br /></span>
<span style="text-align: justify;">La série est en fait un dessin animé ou des animaux sous forme anthropomorphique vivent aux cotés des humains. Bojack Horseman est une ancienne star populaire d'un sitcom des années 1987 : "Galipettes en famille" , mais il est "has been". Il cherche alors à regagner sa notoriété avec une autobiographie ou il raconterait tout de lui. Celle ci est en réalité écrite par une femme pour qui il porte un certain intérêt affectueux : Diane Nguyen, à qui il raconte son passé trouble en espérant qu'elle l'embellisse. Son agent-petite-copine-seulement agent-à nouveau petite copine, Princesse Caroline, le force à se confronter à ses problèmes : sa difficulté à trouver un job à la télévision. En même temps, il doit se débattre avec son colocataire (et incruste gratuite) Todd Chavez, et son ennemi et rival Mr Peanutbutter, qui, en plus de tourner dans une série TV étrangement similaire à celle de Bojack, est aussi le petit copain (et éventuel mari) de Diane !</span><span style="text-align: center;"></span><br />
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Cette récente série de Raphael Bob-Waksberg, m'a épatée. Quelles sont les raisons qui font que j'ai bien l'intention de regarder la saison 2 de cette série ? </div>
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<b><u><span style="color: #cc0000;">L'ironie dans la critique (ou critique dans l'ironie)</span></u></b></div>
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<b><u><br /></u></b></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Horseman, c'est un grand monsieur. <b>Un adulte qui vieillit et qui continue à faire des <u>conneries.</u> oui, des conneries. </b>Dans un épisode, il prend de la drogue avec son colocataire dans l'espoir de terminer son livre à temps. Résultat de l'entreprise ? Un massacre, sa maison ravagée, le dépotoir, et un livre qui n'a ni queue ni tête. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Beaucoup des situations dans la série sont ainsi. <b>Ce que je trouve plutôt ironique, parce qu'elles sont traitées sans tabou :</b> sexe, alcool, drogue, argent, Etat... Tous les sujets auxquels nous sommes confrontés chaque jour sont abordés dans détour. </div>
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Dans un épisode également, Bojack se retrouve en conflit contre un militaire (pour un paquet de muffins, certes), et il critique l'armée. <b>Je vois dans cette critique quelque chose de constructif que l'on peut élever à un plus haut rang :</b> les attaques dans les pays en guerre qui touchent nombre de civils. Doit-on féliciter ces sauveurs qui, en attaquant un ennemi, massacrent malgré tout des innocents ? </div>
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C'est ce que j'aime dans cette série : à travers l'ironie des situations parfois puériles et déplacées, on arrive à quelque chose de constructif. <b>Le monde de Bojack Horseman n'est autre que le microcosme de notre monde à nous : </b>les animaux représentent les humains, tout simplement, et à travers une forte dose d'humour, on peut aussi apercevoir nombre de nos défauts. </div>
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<b><u><span style="color: #cc0000;">Le réalisme anthropomorphique (un conte de fées pour adultes)</span></u></b></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<b>En réalité, Bojack lui-même n'est autre que nous même. Il reflète notre situation future ou actuelle, notre peur d'aller de l'avant et d'échouer, de ne rencontrer que l'erreur. Ou encore l'erreur que nous faisons de nous reposer sur nos lauriers </b>en croyant que tout est acquis. Bojack est "has been" parce qu'après son succès des années 90, il n'a rien fait pour continuer son ascension dans la célèbre sphère Hollywoodienne. <b>Nombreux sont ceux d'entre nous qui se cantonnent à une petite vie alors que nous avons la tête pleine de rêves. </b></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Bojack est coincé dans une vie de célibataire avec un colocataire dont il ne peut se débarrasser. Il n'arrive pas à avouer à Diane qu'il est amoureux d'elle et a une relation complexe avec son agent. Qui n'a jamais vécu une de ces situations ? </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<b>Bojack fait pitié, mais il montre une réalité que l'on rencontre souvent. La saison un est l'histoire d'une décadence.</b> Son autobiographie parait autrement que ce qu'il avait imaginé. Le réel Bojack est montré aux yeux de tous, et non pas le parfait Bojack, celui qui a une vie de rêve, cette vie qu'il s'invente.<b> C'est sa vraie vie stagnante que le monde voit, et c'est finalement ce qui fait la différence, et qui fait le lien avec la saison 2. </b></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
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<i>>> C'est donc une découverte intéressante, qui me fait inévitablement penser aux <u>Simpson</u> pour ce coté critique de la société Américaine voire du monde entier, mais c'est ce coté anthropomorphique et "adulte" sans tabou qui accroche et qui décroche notre accord pour sauter sur la saison 2 illico !</i></div>
Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3113000338562198811.post-43954263536232348052016-08-25T01:03:00.001+02:002018-02-20T22:02:11.545+01:00[SERIE] Misfits (saison 1)<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNQGBjtoKkVeO_krWRI_WjXNlTXw2t_WnOIOp4YKmIr29rKGgEq_BQJYkjEIIrpLoMktZMS4KnvTdVIg2HlQxiutF9NxTYXYaMhpQ7G2I_S97i2PD6U21MSi50ctVq4wai-6E3PErsTAU/s1600/560738.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNQGBjtoKkVeO_krWRI_WjXNlTXw2t_WnOIOp4YKmIr29rKGgEq_BQJYkjEIIrpLoMktZMS4KnvTdVIg2HlQxiutF9NxTYXYaMhpQ7G2I_S97i2PD6U21MSi50ctVq4wai-6E3PErsTAU/s400/560738.jpg" width="295" /></a><span style="font-family: inherit;">"Misfits", c'est littéralement celui qui ne rentre pas dans le moule. Excentrique ou différent, il ne peut pas s'insérer dans la société, rester aux cotés des gens normaux. Cette série relate les aventures de 6, puis 5 jeunes délinquants et leur rapport à un monde un peu particulier...<br /><br />Mis à part <a href="https://www.youtube.com/watch?v=fL8asfpUEwI&list=PL7DtaYDPkG31L1V8fQ3MkUlVJX1AhR5BD&index=2">une chanson géniale</a> en tant que générique d'introduction, cette série raconte l'histoire de 5 jeunes adolescents en marge : Alisha qui aime faire la fête, Kelly toujours sur la défensive, le sportif Curtis, le timide et mal dans sa peau Simon, geek, et Nathan, le malin tombeur. Ils vont être pris dans une tempête effrayante pendant leurs travaux d'intérêt général et se retrouver soudainement avec d'étranges superpouvoirs. A l'instar des véritables superhéros, ils n'échangent pas leur téléphone contre des capes et des collants, mais ils découvre combien la vie peut être difficile quand on se trouve entre le bien et le mal.</span><br />
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<span style="font-family: inherit;">Cette série m'a beaucoup plu. Etant une grande fan de Skins, j'ai beaucoup aimé ces jeunes délirants (même si la série ne traite pas du même sujet). Oui oui, j'aime les anglais, j'aime leurs séries, j'aime leur humour, j'aime les séries trash et anglaises, sans tabou. Ici, c'est bien le cas. Et c'est très original dans le sens ou chaque personnage a son caractère et qu'ils doivent rester ensemble et en cohésion pour maitriser leurs pouvoirs et pour surmonter les dangers. Le fait qu'il n'y ait que six épisodes donne de la concision à la série, et c'est vraiment agréable. Au fil de la série, on voit combien l'histoire se met en place, et on observe chacun découvrir son pouvoir. Evidemment, Nathan se fait remarquer dès le début et n'a pas un rôle moindre. Quand à son super pouvoir, il restera un mystère jusqu'à la fin. Le déroulement de la série permet de voir se développer des liens entre les personnages mais aussi leur vie passée. Ainsi, le rythme de l'histoire est plutôt agité, entre passé et présent, entre péripéties et.... Il y a très peu, voire aucun temps mort en réalité. Il se passe toujours quelque chose, et c'est ce qui tient en haleine.</span></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2BaxV2b3Hgww-Ff8Csyurh3fSWphnqPBFFjiKYgQDPHb4S_X0PySXLDkagMav4p2_8nMqdAy-HRw4hodglSQqxm_RFQGxo1x06yWEzmUWsgWCoMhX650yc6xSwOBfWzp50prI5rAyOXA/s1600/Misfits-Poster-700x367-1454674588.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="334" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2BaxV2b3Hgww-Ff8Csyurh3fSWphnqPBFFjiKYgQDPHb4S_X0PySXLDkagMav4p2_8nMqdAy-HRw4hodglSQqxm_RFQGxo1x06yWEzmUWsgWCoMhX650yc6xSwOBfWzp50prI5rAyOXA/s640/Misfits-Poster-700x367-1454674588.jpg" width="640" /></a></div>
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<a href="https://1.bp.blogspot.com/-AVyDxPVhIX8/V74hIcvjZ3I/AAAAAAAACTE/i_-Ar43rxiIW-wQe99eGNHlvNx3YWWVCQCLcB/s1600/Series1DVD.PNG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><span style="font-family: inherit;"></span></a><span style="font-family: inherit;"> Bien sur, beaucoup trouveraient la série hardcore. Je vous l'accorde. Sexe, drogue, alcool, argot. Oui. Mais c'est contrebalancé par des personnalités conscientes de ce qu'elles font et perturbée dans un monde dans lequel il n'est pas simple de vivre. Entre relations et le développement personnel, tout parait difficile. L'atmosphère qui se dégage donc de la série, c'est beaucoup d'humour, un brin d'addiction (hélas), et de l'action qui fait monter le suspense. J'aime beaucoup. On prend plaisir à observer ces jeunes et leurs erreurs, mais aussi la façon dont ils essaient de s'en sortir et de réparer leurs erreurs. J'ai trouvé l'épisode 4 assez drôle, car Curtis remonte SANS CESSE, je dis bien sans cesse dans le temps, essayant de réparer ses erreurs. J'avoue que l'épisode m'a scotchée par moments. (NB : pourquoi il n'utilise pas son pouvoir dans le dernier épisode alors qu'il passe tout un épisode à l'utiliser, hein ? hein ? ceux qui ont vu la série sauront de quoi je parle). </span></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirFX1OreXZHOHDLQyO3y8cXHboGoQM_0bh6YCehE0X3CniuSj5ThXyXnK1ubtSB3DJDCbfaJ8KA0S-tBtGDwBuHYewOsgYxNho1PAkfLPoOQKhagxOsycDA8Y77lghrJFmozVjIGIL96A/s1600/iwanrobert2.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirFX1OreXZHOHDLQyO3y8cXHboGoQM_0bh6YCehE0X3CniuSj5ThXyXnK1ubtSB3DJDCbfaJ8KA0S-tBtGDwBuHYewOsgYxNho1PAkfLPoOQKhagxOsycDA8Y77lghrJFmozVjIGIL96A/s320/iwanrobert2.jpg" width="227" /></a><span style="font-family: inherit;">Quand à mon personnage préféré... Je pense que, comme tout le monde, j'ai un faible pour Nathan, mais je trouve que Simon est assez intéressant également. Nathan est exubérant mais pas complètement idiot, il est nul dans ses relations avec les autres mais il tente (parfois), d'y remédier. Difficile quand on semble être un "connard" fini... (ce qui fait son charme, d'ailleurs). </span></div>
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<span style="font-family: inherit;">Quant à Simon, c'est, en effet, un geek refermé sur lui même, qui ne parle qu'à personne, et qui sied très bien son pouvoir d'invisibilité. Mais c'est cet isolement et ce caractère peu bavard que je trouve intéressant. Même si il se fait traiter de tous les noms, il semble être quelqu'un de fondamentalement bon, dans le fond. Peut être a-t-il une tête de psychopathe pour tromper les spectateurs ? </span></div>
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<span style="font-family: inherit;">Mais tout ça prouve une chose : la saison 1 est une simple présentation des personnages.</span></div>
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<span style="font-family: inherit;">Je vous conseille donc de regarder cette série, si au début on peut avoir du mal, parce que le premier épisode est assez mal fait, avec de terribles effets spéciaux (c'est à dire plutôt mauvais), et un langage qui percute, la suite est prometteuse.</span></div>
<div class="" style="clear: both; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Je pense que la seconde saison sera également prometteuse. Je ne vais pas tarder à le découvrir, en tous cas !</span></div>
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<span style="font-family: inherit;">Ci-dessous, retrouvez la bande annonce :)</span></div>
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<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/2zxmhmr6D7w/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/2zxmhmr6D7w?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
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Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3113000338562198811.post-43405230999197761612016-08-21T02:07:00.002+02:002017-02-27T19:50:44.128+01:00La Tombe Des Lucioles <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpfq2TPCk17dQ1qDkj2SEvr4vKVPxvH9xJLqcVKj859C33qbyijqPup-3PKeblhlhMQMOCqGSLdw9NyfbL_Qon8Lkg9tcyEi6YbIogNu7_fNH6e7Ie8xwLTl7HVMkHduMmE09CJ8CwpqE/s1600/1527351_3381796.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpfq2TPCk17dQ1qDkj2SEvr4vKVPxvH9xJLqcVKj859C33qbyijqPup-3PKeblhlhMQMOCqGSLdw9NyfbL_Qon8Lkg9tcyEi6YbIogNu7_fNH6e7Ie8xwLTl7HVMkHduMmE09CJ8CwpqE/s200/1527351_3381796.jpg" width="120" /></a><span style="font-family: inherit;"></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span>
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span>
<span style="font-family: inherit;">Le recueil dont je vais vous parler contient deux courtes histoires : La tombe des lucioles et Les algues d’Amérique. Chacune de ces histoires évoque le rapport entre le Japon et l’Amérique, entre le Japon et la seconde guerre mondiale. CE LIVRE EST A LIRE EN PARALLELE AVEC AU TEMPS DE BOTCHAN DE TANIGUCHI. Non, sérieusement. Non seulement c’est beau, mais en plus cela renseigne énormément sur la culture Japonaise. A tous les adorateurs de nippons : c’est pour vous !</span></div>
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<a name='more'></a><span style="font-family: inherit;"><br /></span>
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<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b>L</b>e thème dont traite le livre est intéressant. Au départ, on peut se dire : « mais ça ne raconte rien d’original… » Mais là est toute l’originalité. Beaucoup de descriptions, mais surtout beaucoup de douleur, voilà ce que racontent les deux histoires. La première, au travers de Seita et de Setsuko qui tentent de survivre seuls dans la guerre au milieu des bombes, sans rien à manger. La seconde, à travers Toshio qui représente les Japonais en phase avec l’occidentalisation massive, ou même l’Américanisation massive de l’après guerre, très difficile à supporter pour eux. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">C’est pour cette raison que je conseille la lecture du manga de Taniguchi et Sekikawa <span style="font-kerning: none; text-decoration: underline;">Au temps de Botchan</span>, qui parle du même rapport qu’ont les Japonais avec les Américains. (Notons que certains des romans de Nothomb en parlent aussi). </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 13px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b>A</b>insi, tout le livre est une perpétuelle quête vers une sortie introuvable. On cherche à s’échapper : échapper l’horreur de la guerre, sa propre vie misérable, l’invasion de l’étranger dans son propre pays… Mais on n’y parvient pas, car les choses de l’histoire semblent irréversibles. C’est pourquoi aucune des histoires ne finit véritablement bien, mais elles restent captivante grâce à leur contenu. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Les descriptions ne sont pas exhaustives, elles sont belles et tristes, elles racontent la beauté du Japon, la laideur de la guerre, mais aussi la culture de l’étranger : les Américains et leur chewing-gums, les vêtements, les rapports entre les populations…. La lecture n’est pas toujours aisée, car beaucoup de mots sont issus du japonais (des notes aident en marge), mais c’est un livre qui apprend énormément de choses. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 13px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b>E</b>n ce qui me concerne, j’ai pris plaisir à la lecture parce que tout ce que je viens de citer m’a plu. La guerre est vue sous un autre angle plutôt que du point de vue occidental duquel on a l’habitude. C’est un livre qui marque parce qu’il diffère de la traditionnelle littérature de guerre : le langage cru déséquilibre la tranquillité japonaise, et par écho celle de la vie, représentant ainsi la guerre. C’est donc une belle mise en abime.</span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Ainsi, difficile de ne pas aimer les Japonais après ce qu’ils ont vécu. Car dans la guerre il n’y a pas de vainqueur, et le récit nous place du coté des civils, qui sont toujours non pas les vaincus, mais les victimes. Les personnages deviennent alors attachants, à l’instar des Américains qui sont vus comme l’apparition de la richesse dans le pays, d’une certaine suprématie dont témoigne leur orgueil. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 13px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b>O</b>n apprend ainsi tout un tas de choses sur l’époque de la seconde guerre mondiale et de l’après guerre dans ce livre, mais aussi sur le Japon et ses habitants. Avec les mots issus du vocabulaire Japonais, le lecteur aperçoit la vie quotidienne, vêtements, nourriture, traditions japonaises sont à l’honneur. Le livre fait ainsi réfléchir : les choses auraient elles été différentes au Japon sans la guerre ? Bien sur que oui. On peut penser que le pays aurait maintenu une certaine distance avec l’occident, car très attaché aux traditions, quitte à être en « retard ». (si l’on peut parler de retard). </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 13px; text-align: justify;">
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<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBze4cXO0w51QsTyFZ0tX7q3VSbATB47tw8izhkCjEF_oIuhMItIZZyZYIjvJdXf1A1HWpU_Fvebvnvh-MZZ7ELhUTfcbwIRzohfj1cwYrSsLfDtKuLir0XR1402pYS_-LTXOED9rLq80/s1600/le+tombeau+des+luciolesa.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; font-family: -webkit-standard; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="198" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBze4cXO0w51QsTyFZ0tX7q3VSbATB47tw8izhkCjEF_oIuhMItIZZyZYIjvJdXf1A1HWpU_Fvebvnvh-MZZ7ELhUTfcbwIRzohfj1cwYrSsLfDtKuLir0XR1402pYS_-LTXOED9rLq80/s200/le+tombeau+des+luciolesa.jpg" width="200" /></a><span style="font-family: inherit;"><b>C</b>’est un thème qui m’a beaucoup plu, et j’espère découvrir encore de nombreuses oeuvres sur cette époque assez intéressante, et sur ce conflit culturel. Aussi, si vous connaissez des films ou des livres sur le sujet —> n’oubliez pas de me le signaler ! Si vous lisez ce livre, je vous souhaite une bonne lecture, et dites moi quelles questions il vous amène à vous poser :) </span><br />
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;">AUTRE CHOSE : il parait qu'un film existe à ce propos, est-ce la même chose ? J'ai pour projet de le découvrir...</span><br />
<span style="font-family: inherit;"></span></div>
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Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3113000338562198811.post-9242691982080054832016-08-20T20:28:00.001+02:002018-02-22T12:04:43.990+01:00[SERIE] AMERICAN HORROR STORY SAISON 2<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal;">
<span style="-webkit-text-stroke-width: initial;"><span style="font-family: inherit;"><i>Diffusée pour la première fois en Amérique en Octobre 2012, 13 épisodes.</i></span></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal;">
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<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOzhQwP0KYwpKyFzlgc_hFOWTU2MmznuX7693mGAJx8cCVYB3M116gwuf8OYHb-cB4iJMGQ_6APugJBUsiGNmvQha3npWSnYEaDSTzo4vlqCFyrvWcG9winFo3ECLdLw2pRF5wuY6WB-w/s1600/American_Horror_Story_Season_2.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOzhQwP0KYwpKyFzlgc_hFOWTU2MmznuX7693mGAJx8cCVYB3M116gwuf8OYHb-cB4iJMGQ_6APugJBUsiGNmvQha3npWSnYEaDSTzo4vlqCFyrvWcG9winFo3ECLdLw2pRF5wuY6WB-w/s200/American_Horror_Story_Season_2.jpg" width="140" /></a><b style="font-family: inherit; text-align: justify;"><br /></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b style="font-family: inherit; text-align: justify;"><br /></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b style="font-family: inherit; text-align: justify;">E</b><span style="font-family: inherit; text-align: justify;">nfin un article sur la saison 2 ! Il était temps… Car tant que je n’ai pas rédigé l’article, je ne peux pas me jeter comme une sauvageonne sur la saison suivante. (c’est bien triste). </span><b style="font-family: inherit; text-align: justify;">M</b><span style="font-family: inherit; text-align: justify;">ais nous voici donc, avec les même acteurs, dans un tout autre décor, avec une intrigue différente. Sauf qu’à mon goût, les saisons 1 et 2 ont plusieurs choses en commun… Je vous explique tout de suite.</span></div>
</div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
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<b style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"></span></b><br />
<a name='more'></a><b style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></b>
<b style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></b>
<b style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Que se passe-t-il dans cette saison ? </span></b><br />
<br />
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 13px; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7UZH3VTE7dSAcMz3UKdhDh0jGZjd-biNyue46Pry-J8G_NWL19W1SMGoObfHR3qpMgXgmj6CWIOk4SqDH1l4dz3xadX95R-Cci3DjmNvk0ZFb3UGmpssX3cZY87qaePUiUF5ZsSozlj4/s1600/American-Horror-Story-poster-Asylum.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7UZH3VTE7dSAcMz3UKdhDh0jGZjd-biNyue46Pry-J8G_NWL19W1SMGoObfHR3qpMgXgmj6CWIOk4SqDH1l4dz3xadX95R-Cci3DjmNvk0ZFb3UGmpssX3cZY87qaePUiUF5ZsSozlj4/s400/American-Horror-Story-poster-Asylum.jpeg" width="290" /></a><span style="font-family: inherit;"><span style="-webkit-text-stroke-width: initial; font-family: inherit;">Nous sommes en Nouvelle Angleterre, dans un couvent dirigé par les représentants de la foi et de la science. L’innocence et la folie se rencontre en cherchant à échapper à leur passé, mais rencontrent aussi de grands dangers, dans cet asile de fous.</span><span style="-webkit-text-stroke-width: initial; font-family: inherit;"> </span><span style="-webkit-text-stroke-width: initial; font-family: inherit;">En parallèle, on peut observer l’exploration des ruines de l’asile, plongées dans un sombre mystère lié à ses victimes.</span></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDpaKVn1_A7O8L6FifCEn6X0oJCMp5oucmz3iiQDgjLx938osJbWy-cOj4GkJ2ojfMAiTSb-R0XkZeZgXsjW0ErA3opMr7TmMP2QwfjQwfbnJePtFVHMKX0YecC7TDQi9wVjU8Ulr2MH4/s1600/AHS_212_04411-600x450.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><br /></a><span style="font-family: inherit;">On retrouve <b>Evan Peters</b> (aka Tate Langdon) dans le rôle de<b> Kit Walker</b>. </span><b style="font-family: inherit;"><span style="color: #cc0000;">Jessica Lange</span></b><span style="font-family: inherit;"> joue le rôle de </span><b style="font-family: inherit;">Soeur Jude </b><span style="font-family: inherit;">(et quelle actrice !). </span><b style="font-family: inherit;">Dylan McDermott </b><span style="font-family: inherit;">joue le rôle de </span><b style="font-family: inherit;">Johnny Morgan</b><span style="font-family: inherit;">, un psychopathe, paradoxalement au psychiatre qu’il était… </span><b style="font-family: inherit;">Sarah Paulson</b><span style="font-family: inherit;"> est </span><b style="font-family: inherit;">Laura Winters</b><span style="font-family: inherit;">, encore une fois confrontée au rôle d’une femme, d’une mère. </span><b style="font-family: inherit;">Zachary Quinto</b><span style="font-family: inherit;"> se voit attribuer un rôle plus important, puisqu’il est </span><b style="font-family: inherit;">Oliver Thredson. </b><b style="font-family: inherit;">Lili Rabe</b><span style="font-family: inherit;"> joue soeur </span><b style="font-family: inherit;">Marie-Eunice</b><span style="font-family: inherit;">, incarnée par le démon pendant une bonne partie de la série. </span><b style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; font-family: inherit;">S</b><span style="font-family: inherit;"><span style="-webkit-text-stroke-width: initial;">ont également présents de nombreux autres acteurs secondaires tout aussi doués (cf Clea DuVall, </span>ara<span style="-webkit-text-stroke-width: initial;"> Wendy Peyser), mais j’ai été frappée par le <u><b>talent du casting !</b></u></span></span></div>
<div style="line-height: normal; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 13px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 13px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizHFochEejTZNVxP3AZcJ1CxpNrdDttwrZRZLJXI9W6Zu-RTz_l9s03hwPxNgswcZYJfiZ9JsxQpZcLo8QnXP8DP8nabqkQIxsjVoZntaN3GNwMfnffSH1o1I1UPvqMFL2XlkmSgVnjA0/s1600/tumblr_inline_n4m6y4jcTk1rrg4rz.gif" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; font-family: -webkit-standard; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="160" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizHFochEejTZNVxP3AZcJ1CxpNrdDttwrZRZLJXI9W6Zu-RTz_l9s03hwPxNgswcZYJfiZ9JsxQpZcLo8QnXP8DP8nabqkQIxsjVoZntaN3GNwMfnffSH1o1I1UPvqMFL2XlkmSgVnjA0/s320/tumblr_inline_n4m6y4jcTk1rrg4rz.gif" width="320" /></a></div>
<span style="font-family: inherit;"><b>E</b>ncore une fois, on retrouve donc <b>une histoire originale</b>, parce qu’elle fait frissonner (même si un peu moins que la première saison), mais surtout <b>par son contexte</b> : un couvent, qui sert d’asile psychiatrique ? Des serviteurs de Dieu qui souhaitent soigner des névrosés ? On se demande tout de suite ce que ça va donner. Et ça donne. Je me souviens m’être souvent dit : « en réalité, ils sont tous fous », et c’est bel et bien une phrase de Soeur Jude : <b>« Tous les monstres sont humains ».</b> Même les dirigeants du couvent ont un grain : on le voit par les méthodes… Archaïques employées pour soigner les patients.</span><br />
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;"></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhN7pqVhHO1fOwaKCkG7NA3dIYx1rJKuduT6Ep8-KoZ2JhaZiWZ035P5UxlaA8vRTtSL7w444asxlvz8TZpeaPYlsRqy5NXNDMZHp-af_kECuR9bD8IUHoVxjkgtygyI4G3nLYA73mZgfM/s1600/tumblr_mwsayzsEG41qdl0ybo7_r1_250.gif" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhN7pqVhHO1fOwaKCkG7NA3dIYx1rJKuduT6Ep8-KoZ2JhaZiWZ035P5UxlaA8vRTtSL7w444asxlvz8TZpeaPYlsRqy5NXNDMZHp-af_kECuR9bD8IUHoVxjkgtygyI4G3nLYA73mZgfM/s1600/tumblr_mwsayzsEG41qdl0ybo7_r1_250.gif" /></a><span style="font-family: inherit;"><b>L</b>a saison évolue avec de plus en plus de noeuds ajoutés à l’intrigue. Tout d’abord, on se demande si certains ne sont pas innocents, puis, si ils le sont, qui est à l’origine des crimes commis. Mais <b>l’originalité de la série, c’est qu’on ne cesse de changer d’avis, puisque l’épisode suivant remet le doute :</b> et s’ils étaient coupables ? A cela s’ajoute la présence du Diable qui interfère dans les décisions de l’Eglise et qui fait peser une menace énorme sur le couvent. Entre les extraterrestres, les véritables fous, les expériences scientifiques, les monstres, et les violeurs qui découpent la chair de leur victime… On a de quoi faire !</span><br />
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b>C</b>’est pourquoi le rythme de l’histoire est haletant. Si j’ai moins accroché que la première saison au début, je ne me suis pas pour autant empêchée de dévorer le reste de la seconde saison. Peut être est-ce un défaut de remuer sans cesse l’intrigue, au détriment du frisson, mais en ce qui me concerne, j’ai apprécié ces nouvelles idées, ces questions posées sur la folie, et <b>les liens que l’on peut trouver en rapport avec la première saison.</b> Certes, parfois, on attendait la réponse à nos questions, mais la surprise est telle qu’on oublie le petit trop-plein de suspense. </span><br />
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 13px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqF0QEfrja3187RUH8JGHMqlJCyFYINmBnFnM-I26zRsuEVPpK1FDu0A2QMNH3RI6LELyMshzcjiFpejtdW-NLyhop8uu3JTAIhWYmnLcQHBFHycmKsW04C0yu9Wlngnx9Xhgq1jmJryc/s1600/AHS-2x11_17.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqF0QEfrja3187RUH8JGHMqlJCyFYINmBnFnM-I26zRsuEVPpK1FDu0A2QMNH3RI6LELyMshzcjiFpejtdW-NLyhop8uu3JTAIhWYmnLcQHBFHycmKsW04C0yu9Wlngnx9Xhgq1jmJryc/s320/AHS-2x11_17.jpg" width="320" /></a></div>
<span style="font-family: inherit;"><b>R</b>ien n’est disposé au hasard et c’est ce qui plait dans la série. Les superpositions présent / passé, entre les ruines de l’asile dans notre présent, et le passé de l’asile avec ses patients, donnent de la </span><span style="font-family: inherit;">qualité à cette saison. </span><b style="font-family: inherit;">L’histoire de Lana Winters est bouleversante, par exemple.</b><span style="font-family: inherit;"> Cette pauvre femme se fait violer (comme dans la première saison), mais </span><b style="font-family: inherit;">elle parvient tout de même à boucler la boucle à la fin de la saison deux.</b><span style="font-family: inherit;"> C’est ce qui m’a plu. Dans la première saison, elle ne peut venir à bout de ce qu’elle porte dans son ventre : son enfant la dévore de l’intérieur et elle meurt en couche. De plus, son enfant symbolise le démon et la saison se termine sur une image de cet enfant, après qu’il ait dévoré sa nounou. Dans la saison deux, le démon est déjà présent dans l’asile et l’on cherche à s’en débarrasser, par contre, son enfant représente le Mal sous une autre forme, et pour une fois, la jeune femme se retrouve face à son enfant. La scène est bourrée de tension, et c’est aussi l’une des dernières.</span><br />
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDpaKVn1_A7O8L6FifCEn6X0oJCMp5oucmz3iiQDgjLx938osJbWy-cOj4GkJ2ojfMAiTSb-R0XkZeZgXsjW0ErA3opMr7TmMP2QwfjQwfbnJePtFVHMKX0YecC7TDQi9wVjU8Ulr2MH4/s1600/AHS_212_04411-600x450.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDpaKVn1_A7O8L6FifCEn6X0oJCMp5oucmz3iiQDgjLx938osJbWy-cOj4GkJ2ojfMAiTSb-R0XkZeZgXsjW0ErA3opMr7TmMP2QwfjQwfbnJePtFVHMKX0YecC7TDQi9wVjU8Ulr2MH4/s200/AHS_212_04411-600x450.jpg" width="200" /></a></div>
<span style="font-family: inherit;"><b>J</b>’ai pris beaucoup de plaisir à regarder cette saison parce que<b> l’on retrouve des acteurs très doués que l’on connait déjà via la saison précédente.</b> J’ai particulièrement aimé le personnage de Soeur Jude qui, au départ la rigidité incarnée, dévoile petit à petit qui elle est et son vécu. Elle est touchante et cherche aussi à s’en sortir, autant dans sa vie que dans l’asile. Elle traine ses valises aussi… Il faut féliciter Jessica Lange, qui est incroyablement douée. J'ai beaucoup d'espoir en cette actrice que je ne connaissais pas et qui, je suis sure, aura un grand rôle dans les saisons à venir. (Team Jessica, huh). </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 13px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
</div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhaJUL9H_Av9U-nyxyUVd8Atv-uzHgyUgou-BkIn6gxW6FprSnM-iyDQ-AWMYNQrgiC0HgiLMtPDy9gjAxr3Ur15TytBVnfEkrwkPkMZFEh86TpymF88sEb2YLz84maTxfFk9bbPk0kgmM/s1600/tumblr_static_anr198czmsoow4gc4so48kkw8.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="160" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhaJUL9H_Av9U-nyxyUVd8Atv-uzHgyUgou-BkIn6gxW6FprSnM-iyDQ-AWMYNQrgiC0HgiLMtPDy9gjAxr3Ur15TytBVnfEkrwkPkMZFEh86TpymF88sEb2YLz84maTxfFk9bbPk0kgmM/s320/tumblr_static_anr198czmsoow4gc4so48kkw8.png" width="320" /></a><span style="font-family: inherit;"><b>E</b>nfin, cette saison, c’est<b> une nouvelle réflexion avec des thèmes récurrents : les liens familiaux, la naissance, la vie et la mort, mais surtout l’origine du mal et la folie.</b> Qu’est-ce que la folie? Qui est fou et qui ne l’est pas ? A partir de quel moment peut on déclarer que quelqu’un est fou ? Ces questions reviennent pendant la diffusion. <b>On se demande également qu’est ce que le Mal et d’où il vient, car on en retrouve diverses formes dans la saison</b> : nazisme, meurtre, présence du Diable… Tout comme la question de l'innocence : qu'est-ce que l'innocence et qui l'est vraiment ?</span><br />
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjg2QI6CvUHJyNesuOqCvnb9QigMSD2CMyMMN7ru1ZH8K0zleAvY3gP_6QsUpQvqaudg9DyNYykuVXia9jz_tr-OCD6Pe5MM4epoceGu0z8in1jbDlv2lSloiZyAajdV6W6-Q8Gn9Ec34E/s1600/AHS-Asylum-american-horror-story-31958533-354-500.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjg2QI6CvUHJyNesuOqCvnb9QigMSD2CMyMMN7ru1ZH8K0zleAvY3gP_6QsUpQvqaudg9DyNYykuVXia9jz_tr-OCD6Pe5MM4epoceGu0z8in1jbDlv2lSloiZyAajdV6W6-Q8Gn9Ec34E/s200/AHS-Asylum-american-horror-story-31958533-354-500.jpg" width="140" /></a></div>
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;">On notera que la présence des extraterrestres a également soulevé de nombreuses questions dans des forums communautaires : sont-ils gentils ou mauvais ? évolués ou non ? Ils sont l’un des mystères régnant sur cette saison, dont l’équation restera mi-résolue, même au dernier épisode.</span><br />
<b style="font-family: inherit;">E</b><span style="font-family: inherit;">n conclusion, que dire ? </span><b style="font-family: inherit;">N’hésitez pas à regarder cette saison </b><span style="font-family: inherit;">: moins frissonnante que la première, elle n’en reste pas moins palpitante ! C’est mon avis. Et si elle ne vous plait pas (ce qui est peu probable), <u>vous y découvrirez tout de même des acteurs hors du commun !</u></span></div>
Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3113000338562198811.post-53692670653241774062016-07-17T23:35:00.001+02:002018-02-22T12:03:04.083+01:00[SERIE] AMERICAN HORROR STORY SAISON 1<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXGf9_VoztLhzqwFlSwQcuWDNDaDcGDfCeWrgSJ1KIOHds_zp6mO-YMjzZF-uIrZwF03Q-uX8y_QsVQ7udt4nYRqVkR-Ms0-oKbEW4xMGvPtlgKyrHFB5ALeoi_-QBL5Q81hCdcYidTAY/s1600/American_Horror_Story_Poster_2503.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXGf9_VoztLhzqwFlSwQcuWDNDaDcGDfCeWrgSJ1KIOHds_zp6mO-YMjzZF-uIrZwF03Q-uX8y_QsVQ7udt4nYRqVkR-Ms0-oKbEW4xMGvPtlgKyrHFB5ALeoi_-QBL5Q81hCdcYidTAY/s400/American_Horror_Story_Poster_2503.jpg" width="303" /></a><br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b><span style="color: #990000;">B</span></b>onjour tout le monde ! Tout le monde, je dis bien tout le monde.<span style="color: #990000;"> Tout le monde devrait regarder cette série monstrueusement délicieus</span>e. Elle fait (très ?) peur, certes, mais je crois que je l’idolâtre… Au point de faire un article dessus. Et de me forcer à ne pas regarder la saison 2 (Asylum) pour pouvoir faire une chronique bien claire sur la première. Bref, ceux qui n’aiment pas les films d’horreur n’apprécieront pas. Ceux qui aiment frissonner, et parfois rire de délice devant toutes ces bizarreries…. Lancez-vous </span>!</div>
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
<b style="font-family: inherit;"><span style="color: #990000;">J</span></b><span style="font-family: inherit;">e sais, je sais, c’est bien vieux. Et beaucoup diront « Jane, tu dates, là ». Je sais. Mais rien n’empêche une belle chronique sur une super série, non ? C’est bientôt (ou déjà) les vacances, alors si vous ne savez pas quoi </span>regarder<span style="font-family: inherit;">, lancez-vous !</span><br />
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;">Ah, et une fois que c'est fait, faites attentions, vous pourriez ne pas réussir à vous arrêter. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
</div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"></span></div>
<a name='more'></a><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span>Alors, pour faire court, ou pas, les épisodes sont basés sur le même modèle : une introduction bien flippante (la plupart du temps), suivie illico d’une bande son excellente. Ce n’est non pas un cri strident ou des bruits suraigus, mais plutôt un assemblage de bruits graves qui évoquent plus ou moins de choses et qui suivent le mouvement des images. Celles-ci sont bien désagréables : elles sonnent comme un claquement de langue, des chocs électriques ou encore de portes, accompagnées de bébés dans des bocaux, vieilles photos qui brulent, laboratoires gorgés de morceaux de… oui d’humains ou encore de bébés. Bref, le tout signifiant quelque chose, puisqu’en relation avec la série. (Je vous préviens, je vais faire de mon mieux pour ne rien vous spoiler à propos de la série). L’intro de la saison 1 est là : </span></div>
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/2c3VVJb562Y/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/2c3VVJb562Y?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br /></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 13px;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal;">
<span style="font-family: inherit;">Vous pouvez trouver le thème intégral est <a href="https://www.youtube.com/watch?v=rqJGHL3lnSM" target="_blank">ICI</a> </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 13px;">
<span style="font-family: inherit;">Au passage, si vous voulez toutes les musiques de la saison 1, elles sont </span><a href="http://fr.americanhorrorstory.wikia.com/wiki/Musiques_de_la_Saison_1" style="font-family: inherit;" target="_blank">ICI</a><span style="font-family: inherit;">. </span><br />
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;"></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHw89GQMnoav4mEln97LWtRqWfq8RhVIMiTUorbHFsv5-aWI3EJZCAnf-SBo3oyS3F5UKMCJzr9CkhXRAukwc73UweB0NVUNses7lB67f5DA8nH4L0gEW0VNS2ynwXP3oOOG5rSDlwTqg/s1600/eebd557e-4183-4668-9a4d-254662ea09c0.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHw89GQMnoav4mEln97LWtRqWfq8RhVIMiTUorbHFsv5-aWI3EJZCAnf-SBo3oyS3F5UKMCJzr9CkhXRAukwc73UweB0NVUNses7lB67f5DA8nH4L0gEW0VNS2ynwXP3oOOG5rSDlwTqg/s320/eebd557e-4183-4668-9a4d-254662ea09c0.jpg" width="216" /></a><span style="font-family: inherit;">Une entrée en matière ? Ou comment vous raconter l’intrigue principale sans spoiler (hard, very hard). Voici donc la maison de l’horreur, traduit en anglais par <i>ahs</i> : <i>murder house</i>, titre qui différencie notre chère saison 1 (restée tout de même très marquante), de la seconde : <i>Asylum. </i>Dans cette maison ne vivent… que des morts. En réalité, certains sont restés pour accueillir la très belle et unie (hum) famille qui débarque. Après avoir trompé sa femme Vivien, Ben choisit la maison pour y vivre exilé, de l’autre coté de l’Amérique, avec leur fille Violet. Seulement… Certaines personnes les y attendent. </span><br />
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<span style="font-family: inherit;">On notera donc la voisine qui s’introduit dans la maison comme si elle était sienne (sigh), ainsi que notre chère femme de ménage (jouée par Francis Conroy) si séduisante tout en étant si vieille. Un personnage très marquant est le jeune Tate : troublé psychologiquement avec des tendances pulsionnelles, il est suivi par le père de Violet dont il est vite amoureux. L’intrigue tourne énormément autour de notre beau jeune couple et de ce mystérieux et effrayant Tate dont la beauté en perturbe plus d’une. Cherchez la fanbase : il a son charme ! </span><br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhteEtkaqVXnYlB3NB3aSV5GnQRi6IPxPMRuStnbqWxVXLxR-NqWtzFltGhhcwkw2kP0uh-EpKbEolQlPHAVaXY-qFQs7DFSy5jxr3i7hDD7iDdyF7_2i14bMkdSt7kLlRpQ_4YlY90z-U/s1600/200_s.gif" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="110" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhteEtkaqVXnYlB3NB3aSV5GnQRi6IPxPMRuStnbqWxVXLxR-NqWtzFltGhhcwkw2kP0uh-EpKbEolQlPHAVaXY-qFQs7DFSy5jxr3i7hDD7iDdyF7_2i14bMkdSt7kLlRpQ_4YlY90z-U/s200/200_s.gif" width="200" /></a><span style="font-family: inherit;">E</span><span style="font-family: inherit;">h oui, Ben est papa, psychiatre, infidèle. Tate est psychopathe. Vivien est rancunière et en manque de son bébé mort en couches. Quant à Violet…. Elle est seule, seule seule. Et c’est très dur à vivre, d’autant plus que sa famille ne s’en soucie guère, trop occupés à re-construire ladite famille.</span><span style="font-family: inherit;"> </span><span style="font-family: inherit;">Tout dans cette maison est conçu comme une tentation pour les nouveaux habitants. Moira O’Hara, </span><span style="font-family: inherit;">femme de ménage, est la tentation pour Ben, tandis qu’elle n’est que femme de ménage pour Vivien. Tate est la compagnie qui manquait à Violet, laquelle découvre vite les pouvoirs étranges de la maison, ou plutôt les possesseurs, ou prisonniers de la maison : elle a un don. </span></div>
<div style="line-height: normal;">
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
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<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhoBdKNLwadJJsYhBJ5o2fiHDiNoj7QZToPReOq59uoTj7RCBQBY57ALpbwS1E_T4bY9P1_oicQfN5SDT6t0yWejvvRABaPnRATV9LwL8718skUhBgIRsI_Zi__C4wQn-VbknrA-ybdPc/s1600/tumblr_mkex6ibZUj1qcbk34o1_r1_250.gif" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="127" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhoBdKNLwadJJsYhBJ5o2fiHDiNoj7QZToPReOq59uoTj7RCBQBY57ALpbwS1E_T4bY9P1_oicQfN5SDT6t0yWejvvRABaPnRATV9LwL8718skUhBgIRsI_Zi__C4wQn-VbknrA-ybdPc/s200/tumblr_mkex6ibZUj1qcbk34o1_r1_250.gif" width="200" /></a><span style="font-family: inherit;">Ainsi, sans trop vous en dévoiler, la maison tourne et retourne la tête de ses habitants, et la notre aussi. Elle aurait tout aussi bien pu s’appeler l’Asile car elle est véritablement bourrée de très nombreux morts - incapables de quitter cette maison. Ainsi, on fera face à des choses plus ou moins drôles mais toujours avec une touche d’ironie, d’humanité, et de psychologie qui fait de la série… Qui fait de vous un grignoteur compulsif d’épisodes sciemment menés pour vous effrayer, mais d’une peur plutôt attachante, finalement. </span><br />
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<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2rzyFXOqYdW8XlbAqwsTyD4uaQhStF4rKg_5E5KbEBw1rKFbUr3U0dfk4XjzYMNk4rB8JY5C8mPwkaoaQlSlcKAhD8Z-RyvmCMdK1jbNMCmNTtmQmPzsf4wQp_h4HdhbwCIkqv2upRsI/s1600/rs_1024x678-151214143436-1024.Alexandra-Breckeridge-AHS.Murder-House-Moira.ms.121415_copy.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="130" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2rzyFXOqYdW8XlbAqwsTyD4uaQhStF4rKg_5E5KbEBw1rKFbUr3U0dfk4XjzYMNk4rB8JY5C8mPwkaoaQlSlcKAhD8Z-RyvmCMdK1jbNMCmNTtmQmPzsf4wQp_h4HdhbwCIkqv2upRsI/s200/rs_1024x678-151214143436-1024.Alexandra-Breckeridge-AHS.Murder-House-Moira.ms.121415_copy.jpg" width="200" /></a></div>
<span style="font-family: inherit;">Dans le synopsis, on peut d’ailleurs lire que les créateurs du scénario se servent de réelles peurs </span><span style="font-family: inherit;">humaines pour créer les épisodes. Ainsi, on retrouvera quelques peurs communes, comme celle de la Dame Blanche, mais remaniée version AHS. D’ailleurs, cette peur qui est la plus commune se termine de façon très, très comique, contrairement à des choses moins communes et beaucoup plu</span><span style="font-family: inherit;">s glauques.</span><br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhklan5HG_B2dvLz7Gto4DjL60kDeUzSklCyxpJolm_nUMvPGfCED6rwC28irciDDbdNZ7b9YvZqbGa7xGUZgmA8xSWegXK_h94l4oAJ0PKZe035iipQ8f0nCteE0EiRtP_77bSl9czCgQ/s1600/1e712f7365fa22c27a92804f8d054a20.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhklan5HG_B2dvLz7Gto4DjL60kDeUzSklCyxpJolm_nUMvPGfCED6rwC28irciDDbdNZ7b9YvZqbGa7xGUZgmA8xSWegXK_h94l4oAJ0PKZe035iipQ8f0nCteE0EiRtP_77bSl9czCgQ/s200/1e712f7365fa22c27a92804f8d054a20.jpg" width="141" /></a><span style="font-family: inherit;">Avis à ceux qui l’ont vu : donnez moi votre avis, je vous en prie, ainsi que votre épisode préféré. Le mien ? D’accord, c’est VERITABLE SPOILER ATTENTION - </span><span style="font-family: inherit; font-size: x-small;">celui ou l’on découvre que Violet est morte</span><span style="font-family: inherit;"> -. Dites moi tout sur votre ressenti par rapport à la série : quel personnage vous préférez, pour quelle raison, et quelle saison est la mieux si vous les avez toutes vues, bref, je vous demande votre avis sur ce projet que je trouve réellement fabuleux et qui fait des merveilles, même à deux heures du matin. (Surtout à 2 heures du mat’). Si vous avez envie de vous amuser, de passer un bon moment seul ou à plusieurs, regardez une saison, testez votre psychologie ou votre ténacité face à l’horreur…. Américanisée. Le FREAKSHOW. </span><br />
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<span style="font-family: inherit;">Bref, <u>regardez,</u> vous ne serez pas déçus. </span></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFOU9sTHGsrd2qS1RytqCxvB-mYrzdaBriR8kVXq6zb7cHjr65pbWEMMA9RFKGkzX3Z4LcBJ3GfDdGK2jO-tCu8KPW-Wper_QYhiOwzGF9QAXQORRje4YJIz71zKlVGoDYlvbdGa6PjUE/s1600/tumblr_static_tumblr_static_dtqam8bbsy044wcgw408cwswo_640.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="355" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFOU9sTHGsrd2qS1RytqCxvB-mYrzdaBriR8kVXq6zb7cHjr65pbWEMMA9RFKGkzX3Z4LcBJ3GfDdGK2jO-tCu8KPW-Wper_QYhiOwzGF9QAXQORRje4YJIz71zKlVGoDYlvbdGa6PjUE/s640/tumblr_static_tumblr_static_dtqam8bbsy044wcgw408cwswo_640.png" width="640" /></a></div>
</div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal;">
<span style="font-family: inherit;"><b><br /></b></span></div>
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Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3113000338562198811.post-73262767179019607572016-07-02T16:57:00.000+02:002018-02-09T23:29:55.350+01:00MISFITS (saison 2)<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiL33GGN9KBKRO3cc__n54xVdAryWTa3Ckw0T7Se6N_EeHhbdpYsh4bmuh9LGebuCT-xCorBBy4cv-EX4Yv4lb6owDb6gMQaVMYeB4MF9ITA7Zy1CDy72fKXDZwJjwLTNMZc64az8IEYco/s1600/misfits.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="160" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiL33GGN9KBKRO3cc__n54xVdAryWTa3Ckw0T7Se6N_EeHhbdpYsh4bmuh9LGebuCT-xCorBBy4cv-EX4Yv4lb6owDb6gMQaVMYeB4MF9ITA7Zy1CDy72fKXDZwJjwLTNMZc64az8IEYco/s200/misfits.jpg" width="200" /></a><i></i><br />
<i><i>Une seconde saison aussi bonne que la première, avec toujours cette dose d'humour bien placée, et des péripéties à n'en plus finir. Une série prometteuse, j'attends la suite !</i></i></div>
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<br />
La différence entre la première et la deuxième saison, c'est, je pense, un budget grossi, la possibilité d'avoir de meilleures images, et un scénario plus mouvementé. Nos chers amis ont du souci à se faire quand à leurs pouvoirs. Autre chose aussi : leurs liens qui se resserrent...<br />
<br /></div>
<div>
<a name='more'></a><div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>L'originalité de cette saison, c'est la mise en</b><b> emphase du voyage dans le temps.</b> Le coté science fiction : j'adore ça. C'est exactement ce que j'attendais : plus d'attention sur certains personnages. Or, c'est le cas de <b>Simon</b>. je SAVAIS qu'il était un personnage génial et en effet, il tient ses promesses (pour le meilleur et pour le pire).</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdXdpqKr2wMitNFPpOPc2_i79KPvoOeZYrEYxPn9K5tafHa3R37EEkJdbdKX-nAHTo6T6S6PYziBB58i9nsmjgXlanfMPvE2EmskQzTzgKLjQ_q9wxvRwNzriUm817RcpUBrn3nJ6AtgM/s1600/Misfits-season-3-promo-picture-simon_171616102.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdXdpqKr2wMitNFPpOPc2_i79KPvoOeZYrEYxPn9K5tafHa3R37EEkJdbdKX-nAHTo6T6S6PYziBB58i9nsmjgXlanfMPvE2EmskQzTzgKLjQ_q9wxvRwNzriUm817RcpUBrn3nJ6AtgM/s200/Misfits-season-3-promo-picture-simon_171616102.jpg" width="133" /></a>Chaque personnage évolue et se rend compte de sa "puissance", de son pouvoir. <b>Leurs pouvoirs ne sont pas à utiliser à mauvais escient et ils l'apprennent à leurs dépends. </b>L'humour se mélange donc à la morale, dans une sorte de parodie des vrais super-héros. L'épisode du tatoueur et de la kinesthésie au lait en est d'ailleurs la preuve. Les épisodes de cette saison soulèvent des questionnements plus profonds : la célébrité est elle la solution pour contrebalancer le poids d'un super pouvoir ? L'épisode concerné est pour moi l'un des plus marquants car la vie de chacun des personnages ne tient véritablement qu'à UN FIL, et seul Curtis peut sauver tout le monde. <b>On apprend que chacun est essentiel à la continuité de l'aventure, et à l'unité du groupe. </b></div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le voyage dans le temps est très bien exploité et lève à nouveau le suspense pour le spectateur. Cela <b>donne une impulsion nouvelle à la série, qui va de pair avec l'apparition d'un dealer de super pouvoirs... Que va-t-il donc se passer ? </b>Que va-t-il advenir de nos super-héros adolescents a qui l'on s'attache malgré tout ? Honnêtement, ce duel entre le dealer vendeur de super pouvoirs, le "prophète" qui les achète tous, et les Misfits qui essaient de sauver leur peau me donne une furieuse envie de regarder <u>Heroes</u> pour dresser un parallèle. </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_vtOcvRm0x83A_JqeFR4BEgqsmrQdHE-A9HLKSwtig2IZww_RMFqvMyj-UVNQBBl129NXSj9K_-1pmDf99iZiO6be0pN1MFw0y6tTPFrZxlzcYJiceEgww2Qwp82wTTZM_6rAwh0gHyU/s1600/200_s-2.gif" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="111" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_vtOcvRm0x83A_JqeFR4BEgqsmrQdHE-A9HLKSwtig2IZww_RMFqvMyj-UVNQBBl129NXSj9K_-1pmDf99iZiO6be0pN1MFw0y6tTPFrZxlzcYJiceEgww2Qwp82wTTZM_6rAwh0gHyU/s200/200_s-2.gif" width="200" /></a>Dans cette saison, <b>c'est la fin des Travaux d'intérêt généraux, Nathan est amoureux et de</b><b> nombreuses questions sont alors en suspens. Que représentera la saison trois si il n'y a plus le même cadre, le même contexte :</b> celui des travaux d'intérêts généraux. Et aussi : que sera la série SANS Nathan Young ? (et oui, les amis, l'acteur quitte la série et on ne le revoit que dans un hors-série, si l'on peut dire). </div>
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<div style="text-align: justify;">
Dans la saison 3, un autre personnage prend le relai au Nathan échappé. Beaucoup se posent la question : sera-t-il à la hauteur ? Je ne sais pas encore, je ne l'ai pas vue. Mais la véritable question, c'est : <u>la série va-t-elle continuer sur sa lancée et renouveler les péripéties, le suspense, sans tomber dans un schéma répétitif et ennuyeux ? Peut on continuer une telle série et la garder aussi captivante que les premières saisons ? </u></div>
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<div style="text-align: justify;">
<b>Challenge accepted. </b></div>
<div>
<br /></div>
Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3113000338562198811.post-17148917776715855042016-06-27T00:48:00.001+02:002017-02-27T21:03:17.142+01:00Seigneurs et Autres Créatures - Jim Morrison<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimyQ1nE2SV8QO5pupaBPgbnx7g4pXzfeqPCy_QryALule80Dvi-giSQcZe3bvP9IdPwEmx88xkWqvVi_H6PmxbfYciUo3twuO3HxTPO7QsWZadPTPxmHYgJkABJkJEMu46MWwkqU8qQ9w/s1600/51T9TBP88HL._SX288_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimyQ1nE2SV8QO5pupaBPgbnx7g4pXzfeqPCy_QryALule80Dvi-giSQcZe3bvP9IdPwEmx88xkWqvVi_H6PmxbfYciUo3twuO3HxTPO7QsWZadPTPxmHYgJkABJkJEMu46MWwkqU8qQ9w/s200/51T9TBP88HL._SX288_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" width="121" /></a><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><i>« La vie moderne est un voyage en voiture. Les passagers se décomposent sur leurs sièges puants, ou errent de voiture en voiture, sujets à d’incessantes transformations. Au début progression inévitable (il n’y a pas de différence au terminus), nous traversons les villes au couteau, leurs faces cachées, déchirées déroulent un film de fenêtres, de signes, de rues, d’immeubles. Sur les cotés, quelquefois d’autres vaisseaux, des mondes fermés, des vides, voyagent, doublent ou disparaissent à l’arrière. </i></span><i>»</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<br />
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 13px;">
<br />
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<br /></div>
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;"></span><br />
<a name='more'></a><br />
<div>
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<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">En vérité, je me sers de mon introduction comme petite justification de cette chronique. </span></div>
<span style="font-family: inherit;"><div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Ils appelle ça le Sublime. L’Awe. Oui, mais ce mot recouvre une large gamme de dérivés, et c’est là tout le problème. Allez comprendre ce qui se cache derrière. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">On ne comprend pas tant qu’on ne ressent pas les sentiments. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Je ne suis pas la plus douée en matière d’analyse de poèmes. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Mais quand je lis un recueil, c’est ce sentiment qui s’éveille. Comme devant la philosophie, ou les recueils, livres, fictions ésotérico-religieuses (néologisme oui oui) qu’on peut trouver sur le marché.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Pour que vous compreniez mieux mon point de vue ainsi que celui de Morrisson, j’ai donc relevé certains de mes poèmes préférés.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
</span></div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
<i>« Les films sont une collection d’images mortes auxquelles on donne une insémination artificielle »</i></div>
<i><div style="text-align: justify;">
<i>«Les alchimistes décèlent dans l’activité sexuelle de l’homme une correspondance avec la création du monde, avec la naissance des plantes, et avec les formations minérales. Quand ils voient l’union de la pluie et de la terre, il la voient dans un sens érotique, comme copulation. Et cela s’étend à tous les domaines naturels de la matière. Car ils peuvent voir des histoires d’amour d’éléments chimiques et d’étoiles, une romance de pierres, ou la fertilité du feu. »</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
</i><span style="font-family: inherit;">On relèvera que Morrisson mêle poésie, magie, et cinéma ensemble, le tout mixé en petite bouillie de mots simples mais qui forment une image bien visible au lecteur, et qui donnent à voir sa vision du monde. D’ailleurs, elle n’est pas très conventionnelle, sa vision du monde, et c’est pourquoi le livre s’avère vraiment intéressant. Des hommes déshumanisés ou bien regroupés sous une même étiquette, aliénés dans une société, dirigés par les images qui, elles-mêmes, ne pourront jamais rendre le réel tel qu’il est vraiment… Je trouve ça terriblement vrai, et très philosophique. Dans le genre <i>« puis-je appe</i></span><i>ler une table, une table ? » on ne fait pas mieux.<br /><br /><br />« Métamorphose. Un objet est coupé de son nom, de ses habitudes, de ses associations. Détaché, il devient seulement la chose dans et par lui-même. Quand cette désintégration dans l’existence pure est enfin accomplie, l’objet est libre de devenir sans fin n’importe quoi ».<br /><br />« Je ne pige pas tout ce qu’ils ont fait<br />à cette fille<br />Horde de la Miséricorde<br />Drôles de chansons qu’ils chantent<br />En lui tranchant les mains<br />Clouées à un arbre<br />Fantôme<br /><br />J’ai vu un lynchage<br />Rencontré les hommes étranges<br /> du marécage du Sud<br />Leur parole était Cyprès<br />Cri du poisson et chant d’oiseau<br /> <br />Racines et signes<br /> au delà de toute connaissance<br />Ils se trouvaient là par hasard<br />Guidés, pour des dieux<br />blancs »</i><br />
<i><br /></i>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Le livre est également écrit de façon particulière puisqu’il suit une certaine progression. Il devient plus facile de comprendre cette vision du monde de Morrisson quand il reprend des termes dans divers poèmes pour les expliquer de mille façons différentes, mais avec toujours la même idée. Ce qui est étrange et intriguant, c’est la partie située vers la fin du recueil, laquelle ne suit pas du tout la même logique que le reste. Des énumérations, accumulations, empilements et élucubrations sans fin de mots liés par des contre rejets, je ne sais pas vous, mais ça me laisse sans voix.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<i>« S’allonger dans l’herbe verte<br />et sourire et méditer et contempler<br />sa douce ressemblance<br />avec la Reine de l’amour<br />qui semble-t-il<br />est amoureuse<br />d’un chevalier<br /><br />maintenant, n’est-ce pas un joli parfum<br />Monsieur, n’est-ce pas malin<br />av/ un regard un peu rebelle<br />sans souci vers l’arrière »</i></div>
<div>
<i><br /></i><div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Ce sont donc des proses qui alternent entre une vision du monde de l’auteur (ou du narrateur, d’ailleurs), à la fois physique comme spirituel, mais aussi des rêveries, des souvenirs, des histoires (?) heureuses ou malheureuses, mais ponctuées d’une telle manière qu’on ne décroche pas du livre. J’ai beaucoup apprécié cette utilisation de la ponctuation, très importante en poésie : majuscules, virgules, absence de points façon Apollinaire… Morrisson va jusqu’à utiliser des mots abrégés, et par mettre des blancs en début de vers, mais au beau milieu d’une phrase. Certaines phrases sont d’ailleurs interminables tout en étant terminées : elles sont suivies de mots qui parlent d’autre chose, créant le poème infini.</span></div>
</div>
<i><br />« Assassin de cabine photomaton<br />bandit fragile<br />sorti d’un guet-apens <br /><br />Tue-moi ! <br /><br />Tue l’enfant qui T’a fait<br />Tue le provocateur mental<br />ce sénateur de la luxure<br />qui t’a amené dans cet état. <br /><br />Tue la haine<br />la maladie<br />la guerre<br />la tristesse <br /><br />Tue le mal<br />Tue la folie<br />Tue photo mère meurtre arbre<br />Tue-moi<br />Tue-toi <br /><br />Tue le petit elfe aveugle<br />Le beau monstre<br />vomit un jet de montres<br />d’horloges de bijoux de couteaux de pièces<br />d’argent et de sang cuivré <br /><br />Puits de temps et de tourment<br />bouteille de whisky parfum<br />lames de rasoir perles<br />un cercle liquide marteau<br />pointes effilées pattes<br />d’oiseau plumes et serres d’aigle<br />pièce de machine chrome<br />dents cheveux tessons de<br />poteries de crânes les ruines<br />de notre temps les débris au bord<br />d’un lac étincelantes boites<br />de bière la rouille la fourrure<br />zibeline menstruelle <br /><br />Danser nu sur des os<br />brisés pieds qui saignent coupure<br />vitrail recouvre ta pensée<br />et le bord desséché du vide,<br />barques de pêcheurs<br />lignes sur eau étale<br />ramènent d’antiques truites<br />des antres profonds. Ecailles<br />crouteuses scintillement vert<br />Un couteau fut volé. Un<br />Par d’étranges garçons<br />venus d’un camp de l’autre coté<br />du lac »<br /></i><div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><i>L</i></span><span style="font-family: inherit;">e coté positif du livre, c’est donc que Morrisson éveille (dans mon esprit, en tout cas) toutes sortes d’images positives ou négatives qui se percutent les unes entre les autres, à la manière du cinéma, mais simplement grâce à ses mots. C’est ce que j’appelle la magie poétique. Que ce soit en anglais ou en français, le résultat est le même. Prenez un chaudron (vôtre tête), rajoutez des épices aux ingrédients (c’est à dire des mots à vos connaissances), et mélangez bien. Le résultat ? A vous de me dire le votre. </span></div>
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</div>
</div>
Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3113000338562198811.post-16627592234684808892016-04-28T21:25:00.001+02:002017-02-27T21:06:37.797+01:00Requiem pour Sascha T2 (Alice Scarling)<div style="text-align: justify;">
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<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMgLss3DgTcFOu2NMXdqoLLFbMEJGPsswjJfYJageq4fB0nBDBejvnjoO1V4Ra69q-VTfceOmnT3Z4WFASspmtAddJ4a0xZ1ZfStxnpSiXMZBm73sj7xkZ71y57CneTa-Vq08d9sapJ_I/s1600/61DGGYnvDIL._AC_UL320_SR190%252C320_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMgLss3DgTcFOu2NMXdqoLLFbMEJGPsswjJfYJageq4fB0nBDBejvnjoO1V4Ra69q-VTfceOmnT3Z4WFASspmtAddJ4a0xZ1ZfStxnpSiXMZBm73sj7xkZ71y57CneTa-Vq08d9sapJ_I/s1600/61DGGYnvDIL._AC_UL320_SR190%252C320_.jpg" /></a></div>
<span style="font-family: inherit;">Je crois que ce deuxième tome est une sorte de big bang intersidéral. Il est mieux que le premier à mes yeux. Il est un mélange d'action, d'aventure, de créatures fantasy et de sexe. Que demander de plus? Dans ce tome-ci, Sascha, qui a d'ailleurs oublié de se venger de Lazarus (son nom n'apparait qu'une seule fois dans le livre), se range aux cotés du Chaos et, à l'aide de Zékiel le général démon (et frère de l'ange déchu Raphaël), elle s'entraine pour maitriser ses pouvoirs et ouvrir les portes de l'enfer. En bref, elle prépare l'apocalypse.</span><br />
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;"><i style="font-family: inherit;">Je croyais que découvrir enfin mes origines m'apporterait la paix.. Je n'imaginais pas que ce serait un aller simple pour l'enfer. Littéralement. Destinée à déclencher l'Apocalypse, j'ai fui Lucifer. Mais le sulfureux et insupportable général démon envoyé pour me ramener m'a mise face à un choix impossible : sacrifier l'home que j'aime ou condamner l'humanité toute entière. Devinez ce que j'ai choisi ?</i></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><i style="font-family: inherit;"><br /></i></span>
<span style="font-family: inherit;"><i style="font-family: inherit;"><br /></i></span>
<span style="font-family: inherit;"><i style="font-family: inherit;"><br /></i></span></div>
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<span style="font-family: inherit;">Avant de me lancer dans mon analyse, je voulais juste savoir... Est-ce que Sascha laisse tomber sa vengeance en ce qui concerne les vampires ou est-ce un oubli de l'auteur ? Ca m'étonnerait bien... Alors c'en est ou, tout ça ? Parce que, selon moi, ce n'est pas NORMAL d'oublier ainsi la mission à laquelle tout le premier tome était dédié. Mais passons... J'ai adoré ce livre.</span></div>
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<br /></div>
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<a name='more'></a><br />
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<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
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<span style="font-family: inherit;">Il y a une différence entre ce tome ci et le précédent. Disons que l'on est un peu moins dans l'exploration du personnage, depuis que Sascha a découvert qu'elle était la fille du Diable. L'ironie, l'action, la sensibilité mêlées, bref, la plume de l'auteur si singulière est toujours là, mais la trame est un peu différente. On retrouve un personnage principal qui a évolué et qui essaie d'aller de l'avant. D'oublier toutes les douleurs passées, les amours passés. Mais qui est cependant toujours poursuivie par ses démons (c'est le cas de le dire !). En effet, dans ce tome, on aperçoit bel et bien Raphaël et -plus étonnant encore - Nicolas !</span></div>
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<br /></div>
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<span style="font-family: inherit;">Toujours aussi entrainant, le livre nous fait basculer hors de la Terre. Dans un univers entre les deux. En enfer, avec la possibilité d'aller sur Terre, chez les humains, par des pentacles : des portails. Mais ce que l'on peut lire est encore plus excitant : nous entrons dans une guerre entre le Bien et le Mal, cette fameuse guerre entre Dieu (notre ami Jo, pour Joseph), et le Diable (Luc, ou Lucifer, le papa de Sascha). Cette guerre qui précède et accompagne l'apocalypse demande à Sascha de s'entrainer afin de maitriser totalement ses pouvoirs. A l'aide de Zékiel, elle y parvient peu a peu, non sans en voir ses sentiments complètement chamboulés. Oui, oui, les scènes croustillantes sont toujours présentes, et les doutes quand à l'amour qu'éprouve Sascha pour plusieurs hommes refont surface. </span></div>
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<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
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<span style="font-family: inherit;">Mais ce que j'apprécie beaucoup, c'est ce coté aventure, dans le livre. Sascha, parce qu'elle est puissante, est une moissonneuse d'âme : elle les récolte pour les emmener en enfer. Son camp est donc celui du "Mal", si l'on peut dire. Non seulement elle part alors en mission partout sur terre (cela reste en plus très réaliste : climat, description des lieux, on voyage !), mais elle doit aussi ouvrir les bouches de l'enfer. Chaque bouche est d'ailleurs un danger. L'une d'elle cache un drôle de montre envoyé par Dieu, l'autre un lac meurtrier, la suivante des morts vivants, et la dernière... un fantôme du passé ! </span></div>
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<br /></div>
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<span style="font-family: inherit;">J'ai adoré ce genre de rebondissements. Et j'adore le coté bit-lit également. Dans ce livre, après les vampires, démons et exorcistes, on rencontre désormais des loup-garous, morts-vivants et dragons. Je me demande donc ce que nous réserve l'auteur dans le prochain tome (que je vais me dépêcher d'entamer sur le champ, d'ailleurs...).</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Donc, si vous cherchez de quoi vous divertir, éveiller votre curiosité, vous faire rire et frissonner, vous n'avez qu'a plonger dans l'histoire de Sascha, dont l'humour est la clé d'une narration dans laquelle on manque de se noyer ! Prenez donc garde, ce livre est dangereusement délicieux !</span></div>
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</div>
Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3113000338562198811.post-52788085714950607082016-04-21T22:45:00.002+02:002017-02-27T21:08:22.261+01:00Requiem pour Sascha T1 (Alice Scarling)<div class="" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_Aq-HgriMbtoAajHca2QH_lhtsRaXMFHZdf9tggfu8Pisg5ZAKMwfTj0jSUleNN-mMYCeuyLaIH0o1sbu06nuwnbA1pCD-9KH9mMJvWv0-qPyIb0kDNfy3zfSCS0rGrvacLGFmQAeSJI/s1600/619DNHANawL.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_Aq-HgriMbtoAajHca2QH_lhtsRaXMFHZdf9tggfu8Pisg5ZAKMwfTj0jSUleNN-mMYCeuyLaIH0o1sbu06nuwnbA1pCD-9KH9mMJvWv0-qPyIb0kDNfy3zfSCS0rGrvacLGFmQAeSJI/s320/619DNHANawL.jpg" width="188" /></a>Soyons clairs. Cela fait plus d'un an que ce livre traine sur mon étagère. Même si j'ai acheté ce Milady en me basant sur la couverture plus que sur la quatrième de couverture, j'ai bien aimé le principe, et j'avais bien envie de me faire plaisir avec un peu de bit-lit / chick-lit sexy et pleine d'action, dont les femmes sont friandes de nos jours. <br />Et malgré tout ce que je redoutais... J'ai bien aimé cette lecture, et je m'apprête à lire la suite ! <br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: inherit;">Mes amis m'appellent Sascha, mes ennemis ne me connaissent pas. </span></i></div>
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<i><span style="font-family: inherit;">Cela dit, je ne sais pas vraiment non plus qui ou ce que je suis. Ca ne m'a jamais empêchée de profiter de la seule chose positive que cette vie a bien voulu me donner : mon pouvoir, posséder le corps de n'importe qui d'un simple contact. Ce don étrange me permettait d'éliminer les suceurs de sang, ceux qui ont brisé mon existence. </span></i></div>
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<i><span style="font-family: inherit;">Jusqu'au jour où j'ai rencontré Raphaël. Enigmatique, létal, irrésistible, totalement immunisé contre mon pouvoir... Et en mesure de me fournir la vengeance qui m'échappe depuis tant d'années. </span></i><br />
<i><span style="font-family: inherit;"><br /></span></i>
<i><span style="font-family: inherit;"><br /></span></i></div>
<i><br /></i>
<i></i><br />
<a name='more'></a><br />
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Quand on ouvre un livre comme celui-ci, il y a bon nombre de préjugés que l'on appréhende. Mais quand on se fout des préjugés, comme moi, on ouvre quand même le livre, et on se dit : "je me forgerai mon avis moi même". Oui. Peu importe ce que disent les autres. Peu de profondeur psychologique ? Peu de vocabulaire ? Pas de la vraie littérature ? Je réponds : peu m'importe. L'important, c'est que ce livre m'emmène loin, loin, loin, et qu'il me redonne le gout de la lecture, que j'ai un peu perdu, la prépa aidant. Je possède donc ce livre depuis qu'il est sorti, et j'en avais seulement lu la première page. Triste. Quand j'ai continué à lire, il y a quelque jours, et que j'ai découvert que j'aimais beaucoup. Je l'ai fini aujourd'hui, la bouche grande ouverte, prête à hurler mille protestations. </div>
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<br /></div>
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Mais un sourire semblable à celui du chat du Cheshire, et qui caractérisait la bookworm que je suis, s'étalait en même temps sur mon visage. Tu sais que c'est du bon livre, parce que justement, ça ne finit pas forcément bien. Parce que tous les chapitres, même le dernier, se closent sur du suspense. Parce que l'auteur à réussi son coup, parce qu'elle t'a bien eue et que tu le savais. Et surtout, surtout... parce qu'il y a deux autres tomes. Donc, pendant que je suis censée vous parler du livre en essayant de spoiler un minimum, je me délecte de l'idée que, une fois cette chronique terminée, je pourrai lire la suite.... </div>
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<br /></div>
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Donc, avant que vous ne posiez vos questions, je vais répondre à cette fameuse histoire de préjugés. Certes, ce n'est pas de la littérature au sens propre du terme (si littérature correspond à ce que tu as seulement le droit de citer dans une dissertation, chose à laquelle je m'oppose). Disons que ce n'est pas de la grande littérature. Mais ça reste un travail, un monde crée par Alice Scarling qui déborde d'imagination, et qui a réussi à me transporter avec elle de l'autre coté des pages. Le livre que vous tenez entre les mains, c'est, certes, un petit nombre de personnages et beaucoup d'hommes beaucoup trop séduisants pour être vrais ; c'est bel et bien une héroïne charmante, belle, grande, fine, douée, mais un peu niaise ; c'est bel et bien une histoire parfois prévisible... OU PAS. On s'arrête là. Oui, l'héroïne, Sascha, est parfois un peu naïve : retourner chez elle alors qu'elle est traquée par on ne sait quoi ? Personne n'y songerait... Mais elle le fait ! Mais songez à une chose : comment ferait-on avancer l'histoire autrement ? Et comment nous, jeunes femmes, tomberions nous sous le charme du beau Nicolas et du parfait Raphaël sans le point de vue interne à Sascha ? Tout cela est STRICTEMENT NECESSAIRE au mécanisme de lecture. Cela permet l'immersion totale du lecteur. Cela nous permet à NOUS, lectrices, de fantasmer, baver, délirer, hurler pendant notre lecture. Et ça, croyez moi, c'est ce qu'on appelle une lecture détente. </div>
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<br /></div>
<br />
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J'ai donc beaucoup aimé le mélange de Bit-Lit et de Romance que nous a offert Alice Scarling. En très très gros : <i>Sascha est une jeune fille avec le pouvoir de pénétrer dans le corps et l'esprit des autres, et elle s'en sert pour vivre en séduisant des hommes dans des bars qu'elle vole par la suite, ou également en cherchant à se venger de vampires ayant tué sa famille adoptive en incendiant un couvant. Elle chante dans un groupe de Metal et couche régulièrement avec Nicolas, son meilleur ami et amoureux, avec qui elle ne peut pas trop s'impliquer à cause de son pouvoir. Tout bascule le jour où elle rencontre Raphaël, lequel est bien mystérieux pour un humain, et poursuit le même but qu'elle. </i>Ce que j'apprécie beaucoup, c'est le fait que l'auteur est parvenue à me surprendre assez souvent. Comme si les vampires n'étaient pas suffisants, il faut ajouter des anges, des démons, des sorciers, des exorcistes... Je suis entrée dans un univers délirant, et grâce à cette écriture qui glisse sous les yeux, j'ai vraiment eu l'impression de plonger dans une mer à la fois glacée et brulante. Je m'explique : d'un coté, j'étais effrayée à l'idée de ce qui arrivait à l'héroïne (car je trouve que le point de vue interne correspond bien à ce que l'on pourrait penser. Mais ici, tout dépend de la lectrice...), et d'un autre, j'étais passionnée par ces scènes de sexe torride. </div>
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Bon, je vais l'avouer une bonne fois pour toutes : non, je n'ai pas lu <i>Cinquante nuances. </i>Et NON, je ne sais pas encore si je compte le lire. Peut être quand j'aurai le temps, mais vu qu'il ne fait pas forcément partie de mes priorités, je ne me suis pas encore penchée sur la littérature érotique, bien que - la chose étant à la mode - j'en avais envie depuis un moment. Et ce que j'apprécie dans ce livre, c'est qu'il combine sensualité et érotisme à action et réalisme. Il est vrai que parfois ces moments sont un peu - voire très - inattendus, ce qui provoque le genre de réactions comme Hermione, ci-dessus. Mais quand on s'y attend, ou quand l'on meurt d'envie depuis une cinquantaine de pages, de savoir si Sascha couche ou non (oui oui, les filles, on meurt d'envie de le savoir), avec le ténébreux Raphaël, on finit par se demander si on a un sacré problème. </div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mais rassurez vous : non. Vous n'avez pas de problème. Les scènes érotiques sont une catharsis pour tous vos fantasmes les plus fous, et ils vous permettent aussi de passer un super moment. Au lieu de lire un livre simple, bon, mais normal, vous allez lire celui ci en sentant bouillir en vous quelque chose de nouveau, parce que c'est bien écrit (et je doute que tous les livres de ce genre soient si bien écrits), mais aussi parce que cela répondra à vos attentes. Le pire ? Lire un passage assez chaud au milieu d'une foule de personne. C'est gênant, mais vous vous trouverez réellement immergée dans le livre. Si je dois donc résumer ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est non seulement le présence de créatures imaginaires, mais aussi la narration par un personnage auquel on s'attache. La présence de musique a aussi crée un lien entre le livre et moi - chose qui dépendra du lecteur - et j'ai beaucoup aimé l'érotisme que j'espère croissant dans les prochains tomes... Mais ne vous inquiétez pas, je vous donnerai mon avis ! </div>
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<i>N'hésitez donc pas à me donner votre avis sur ce premier tome et sur toute la saga ! N'oubliez pas que mon blog est crée pour l'échange :) Suivez moi pour plus de chroniques ! </i></div>
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<i>Je vous souhaite une bonne lecture...</i></div>
<br />Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3113000338562198811.post-25841301299855396952016-02-26T22:53:00.001+01:002017-02-27T21:12:30.676+01:00Le punk rock <div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; font-family: 'Hiragino Sans'; font-size: 11px; line-height: normal; text-align: justify;">
<br /></div>
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</div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; font-family: 'Hiragino Sans'; font-size: 11px; line-height: normal; text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgb4_mvdVAyA-1maYELIk-469fl2tDdiH2YABeyq0KFEW26CxRAlDLxi6OTyLIpLWJ0T2alfffnBQUnglC363zXhLtHjK025pUCMQBOE5RJCkhzOVopPyZ6pqNrZrAvSUUduTuRTkjz_Yw/s1600/tumblr_static_89rko8axncowkk0kcsk8g0sg8.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="326" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgb4_mvdVAyA-1maYELIk-469fl2tDdiH2YABeyq0KFEW26CxRAlDLxi6OTyLIpLWJ0T2alfffnBQUnglC363zXhLtHjK025pUCMQBOE5RJCkhzOVopPyZ6pqNrZrAvSUUduTuRTkjz_Yw/s640/tumblr_static_89rko8axncowkk0kcsk8g0sg8.jpg" width="640" /></a></div>
<br /></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; font-family: 'Hiragino Sans'; font-size: 11px; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b><u>Naissance du rock simple : </u></b></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Le rock a une histoire plus courte que celle des autres genres musicaux. Né en 1950 environ aux States, il apparait d’abord sous la forme de Rock’n’roll (Attention, le rock’n’roll est donc la toute première forme de rock que l’on connait). Logiquement, il faudrait donc, de nos jours, préciser de quel rock on parle quand on écoute « du rock », mais c’est très rare que nous le fassions…</span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Le rock’n’roll, mélange de jazz, blues, country, avec parfois des influences folk européennes, évolue et devient ensuite très varié, selon le contexte. Très renommé dans les années 55 aux Etats Unis, poussé par des pionniers, précurseurs par leur tendance Jazz : Louis Jordan, Big Joe Turner, Louis Armstrong, Duke Ellington, Sydney Bechet…</span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Ceux ci permettent donc à de grands noms de faire leur apparition (noms que nous connaissons encore aujourd’hui) : Bill Haley, Elvis Presley, Buddy Holly, Jerry Lee Lewis, Eddie Cochran, Chuck Berry, Bo Diddley, Little Richard… </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">C’est à la fin des 50’ qu’il perd de sa popularité, à cause de la disparition de grands artistes. Elvis Presely, par exemple, partira au service militaire en Allemagne puis ira jouer en tant qu’acteur à Hollywood. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Mais si le rock perd en vitalité en Outre-Atlantique, il en gagne eu Europe, et permet aux jeunes d’exprimer leur mécontentement. En particulier chez les Allemands, les Français, les Britanniques. En Angleterre nait par exemple un renouveau dans les années 1960 avec l’avènement des Beatles et des Rolling Stones.</span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b><u>Evolution du genre : </u></b></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Dans les années 70 : </span><span style="-webkit-text-stroke-width: initial; font-family: inherit;">Mort d'Elvis Presley => </span><span style="-webkit-text-stroke-width: initial; font-family: inherit;">L'éclatement des genres </span>=><span style="-webkit-text-stroke-width: initial; font-family: inherit;">Le hard rock </span>=> <span style="-webkit-text-stroke-width: initial; font-family: inherit;">Le heavy metal </span>=> <span style="-webkit-text-stroke-width: initial; font-family: inherit;">Le glam rock </span>=> <span style="-webkit-text-stroke-width: initial; font-family: inherit;">Le rock progressif </span>=> <span style="-webkit-text-stroke-width: initial; font-family: inherit;">Le jazz fusion </span>=> <span style="-webkit-text-stroke-width: initial; font-family: inherit;">Le punk rock </span>=> <span style="-webkit-text-stroke-width: initial; font-family: inherit;">La new wave.</span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b><u>Le punk rock :</u></b></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Genre musical dérivé du rock, il est un genre underground dans les années 1970 et 1980, avant de se faire connaitre mondialement en 1990. Il est associé au mouvement punk qui nait à la même époque. Il était précédé du propunk (60’) et se développe d’abord aux Etats Unis, Royaume Uni et Australie. </span><br />
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;"></span><br />
<a name='more'></a><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b>Quelle apparition ? </b></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">En Angleterre par exemple, en 70 l’économie est au plus mal et le chômage touche bon nombre de jeunes. Le pays demande alors au FMI des aides. Les milieux populaires sont les plus touchés qui accusent les conservateurs de ne pas agir contre les difficultés du moment. De plus, c’est la fameuse Thatcher qui est au pouvoir, surnommée la « dame de fer », qui a pour habitude de ne pas céder face aux difficultés, et qui mène justement cette politique difficile qui plonge les plus pauvre dans une pauvreté plus forte encore. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">C’est pour cela que nait le mouvement hippie : une jeunesse révoltée, tatouée, percée, aux cheveux longs. c’est un mouvement de rébellion jeune caractérisé par un style vestimentaire particulier : le <span style="font-kerning: none; text-decoration: underline;">do it yourself</span> (« faites le vous même). Jusque là, le hard rock et le rock progressif ne séduisaient pas tout le monde : les morceaux étaient trop longs (jusqu’à vingt minutes !) et la jeunesse, impatiente, finit par créer un nouveau genre : le punk rock, caractérisé par la batterie, la basse, la guitare. Le punk rock est donc une manière pour eux de s’opposer à la lourdeur et à l’institutionnalisation du rock populaire. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">C’est un style de rock rapide, puissant, dont la musique spontanée et violente permet une critique de cette situation contemporaine dramatique. Beaucoup des paroles témoignes de désespoir mêlés à de l’ironie, manière pour eux de critiquer l’environnement politico-social. On considère les Ramones comme groupe fondateur du Punk Rock, mais les Sex Pistols et The Clash sont également les pionniers britanniques du genre. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Devenu un phénomène majeur au Royaume uni, les racines sont pourtant dans les scènes locales qui ont rejeté pendant longtemps les courants musicaux dominants, imposés par la société contemporaine. (notons que cela suit bien l’idéologie punk qui va à contre courant). </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Plus tard, des styles plus rapides et agressifs apparaitront : le punk hardcore et la Oi!, par exemple. Ce sont les nouveaux groupes plus modernes qui s’identifient comme jouant du punk rock ou s’en inspirant pour leurs chansons qui ont permis d’élargir le punk rock et d’en créer des sous-genres dérivés. Ainsi, quand on écoute certains groupes, on peut retrouver la musicalité punk. On notera l’apparition en 90 de groupes pop punk tels que Green Day, Blink 182, The Offspring. Cependant (et conformément à la pensée punk évoquée récemment), ils sont beaucoup reniés par le mouvement punk car accusés d’être trop commerciaux, plutôt que de partager les valeurs de base du style. (Quand la musique devient commerce, il y a toujours danger…).</span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/y4005z5SNFM/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/y4005z5SNFM?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">On entend bien tous les instruments. insister sur la voix courte, expressive, sans être magnifiée comme de nos jours. Rock de garage. Amour. Mais peut être aussi paroles significatives et critiques comme on en parlait : </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/qbmWs6Jf5dc/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/qbmWs6Jf5dc?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/RvMxqcgBhWQ/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/RvMxqcgBhWQ?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Le Punk rock se développe sous deux vagues différentes : une première début 1972, et une seconde à partir de <span style="color: black;">1977. </span></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b><br /></b></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b>Principes du punk rock ? </b></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><span style="line-height: normal;">Le but de la première vague du punk rock : être agressif, moderne, s’écarter du rock des années 60, rapidement désué. Comme le dit Tommy Ramone, batteur des Ramones : « il y avait des solos sans fin qui n'allaient nulle part. Déjà en 1973, je savais que ce dont il y avait besoin c'était </span>du rock 'n' roll pur, nu, et sans conneries insensées » : tel est le but premier du punk rock. Alors que le rock devait être la musique sauvage, on s’aperçoit qu’il ne tient pas sa philosophie et est catégorisé avec le rock’n’roll. Or, hippies et artistes du moment refusent cette erreur, et veulent faire renaitre cette rage du rock : ainsi nait le punk rock, du refus de la catégorisation du rock, en un rock’n’roll non fidèle à ses principes. De fait, on trouvera des artistes punks qui rejetteront non seulement le rock grand public et la culture à laquelle il se rattache, mais aussi ses prédécesseurs (tel que The Clash, qui refuse Elvis, les Beatles, ou les Rolling Stones). Le courant punk rock est aussi connu pour son attitude nihiliste, résumée par le slogan des Sex Pistols : « No future » (pas de futur). </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b>Qu’est-ce qu’on écoute ? </b></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Si vous faites attention aux chansons que j’ai mis ci-dessus, on retrouve des arrangements simples (la batterie de Ramones, par exemple) qui rappellent le Garage rock des années 60. Le punk rock se veut simple, accessible, en contraste avec les artistes rock qui rajoutent toute sorte d’effets pour répondre à la demande du public (et donc qui entrent dans la commercialisation musicale…). On retrouve donc des instruments tels que une ou deux guitares électriques, une basse, une batterie, et du chant. Au départ, le coté musical est quelque peu délaissé au profit des paroles, du besoin de s’exprimer. Les chansons sont alors plus courtes que les autres genres (voir album éponyme des Ramones), et gardent une structure propre au rock’n’roll : un couplet, un refrain, un rythme 4/4. C’est la seconde vague qui marquera une rupture en rejetant le format. On remarque cependant dans la premiere vague, des paroles criées, des vocales peu travaillées, peu conventionnelles (tel que l’on retrouve dans le style hardcore), et un manque de variété : on change rarement de notes, de style de ton… Les solos de guitare (contrairement au Rock’n’roll de Jimmy Hendrix, par exemple) étaient considérés comme superflus. Les distorsions à la guitare sont fréquentes (power chords, ou barrés). Ainsi, les styles vont du plus léger (surf rock) au plus sauvage (The Voidoids, The Velvet underground).</span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/BVGZj2hnGwQ/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/BVGZj2hnGwQ?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/Uo_88u0JGSo/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/Uo_88u0JGSo?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">En ce qui concerne les partitions de basse, elles sont simples : un rythme répétitif, forcé, bien que certains bassistes ont mis l’accent sur des partitions plus techniques. Quant à la batterie, elle a généralement un son lourd et sec, et donc demande une installation minimale. La syncope est moins présente dans le punk rock que dans les autres formes de rock, par exemple, dans le hardcore, la batterie a tendance à être encore plus rapide. Comme on enregistre de manière minimale pour avoir un son similaire aux concerts, on manipule très peu les pistes enregistrées (il arrive que l’on enregistre avec un magnétophone), d’où le son de rock de garage. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Et si le punk rock n’a pas un succès commercial aussi puissant que les autres styles de rock, c’est justement par le manque de syncope, de rythmes, de danse conventionnels. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Les paroles de punk rock servent à la confrontation. A l’instar des autres genres musicaux, elles commentent la socio-politique contemporaine : par exemple, Career Opportunities de The Clash ou Right to Work de Chelsea parlent du chômage et la réalité parfois triste de la vie urbaine. Anarchy in the UK (voir plus haut) et God Save the Queen dénigrent ouvertement le système politique britannique et ses mœurs sociales. Dans Love Comes in Spurts, on a une représentation anti-sentimentale du sexe. L’anomie, absence de norme sociale, est extrêmement représentée dans de nombreuses chansons. V. Vale, fondateur de Search and Destroy, dira même : « Le punk était une révolution culturelle totale. C'était une confrontation active avec le côté obscur de l'histoire et de la culture, une imagerie de droite, des tabous sexuels, et une approche plus profonde que ce qu'avait fait n'importe quelle génération ». </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Cependant, il reste beaucoup de paroles punk traitant de thèmes traditionnels : drague, le chagrin d'amour, et la détente entre amis. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b>Quel style pour les punks ? </b></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFJILNZjc6ZU3_iqrJUMEraRW7-NpPftBZ-Rn-jpM0S-E87JGET0-lMed23ERpMewYbCVvs72w7H5PjwZARGvAX7ECVU0QMSNyOfy17zrc2adzT1hs6FsQDuRF11B1b0Cfd-pLPekkeIw/s1600/sid-Nancy_Spungen.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFJILNZjc6ZU3_iqrJUMEraRW7-NpPftBZ-Rn-jpM0S-E87JGET0-lMed23ERpMewYbCVvs72w7H5PjwZARGvAX7ECVU0QMSNyOfy17zrc2adzT1hs6FsQDuRF11B1b0Cfd-pLPekkeIw/s1600/sid-Nancy_Spungen.jpg" width="176" /></a></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Le style vestimentaire : pour les musiciens de punk rock classique, on porte un tee-shirt, un perfecto (haute veste en cuir), et jeans. La couverture de 1976, ci dessus, des Ramones, prise pour le magasine Punk par Roberta Bayley, met en avant ces éléments de style basiques, vite repris et imités par d’autres musiciens, de punk ou non. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<a href="http://www.vogue.com/wp-content/uploads/2014/10/29/punk-style-patti-smith.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://www.vogue.com/wp-content/uploads/2014/10/29/punk-style-patti-smith.jpg" width="247" /></a></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-kerning: none; text-decoration: underline;"></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="-webkit-text-stroke-width: initial; font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="-webkit-text-stroke-width: initial; font-family: inherit;">Si le matériel sadomasochiste peut plaire, l’androgynie (voir Patti Smith ci-contre) est un style très efficace sur le public féminin. C’est avec le temps que deviennent à la mode tatouages, piercings, accessoires en métal, à piques, coiffure en iroquois typiquement punk. (notons qu’au départ, la coiffure punk était courte pour les hommes). Beaucoup de fans de la scène hardcore adoptent le style skinhead, et notons que le style des musiciens punks est lié à une position machiste. D’ailleurs, les musiciennes adoptent une image masculine : « Elles adoptaient une posture coriace et masculine plus influencée par les principes machos des groupes de garage des années 1960 que l'image bad-girl de groupes comme </span><span style="-webkit-text-stroke-width: initial; font-family: inherit;"><span style="-webkit-text-stroke-width: initial;">The Runaways</span></span><span style="-webkit-text-stroke-width: initial; font-family: inherit;"> »</span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">L’éthique punk cherche à dépasser la séparation public-musicien. Les fans se doivent donc de participer aux concerts. Dans la première vague, ceux-ci étaient défiés par les musiciens. Par exemple, les Sex Pistols insultaient et provoquaient le public pour obtenir des réactions intenses. On relève alors diverses réactions, dont trois majeures : lancer de canette, invasion de la scène, crachat. Proche de cela, on retrouve le stage diving, qui suit l’invasion de la scène dans le hardcore : une personne se jette en l’air et est portée par les autres. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b><u>L’HISTOIRE DU PUNK ROCK </u></b></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<ul>
<li style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; margin: 0px; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><b><span style="line-height: normal;"></span> Avant le punk rock : le garage rock et mods, protopunk. </b></span></li>
</ul>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Les groupes de<b> garage rock </b>sont les géniteurs du punk rock, ils émergent en Amérique du Nord (The Kingsmen par exemple, connait un succès avec sa reprise de Louie Louie). Son minimaliste, ils sont décrits comme des « prédécesseurs du genre à trois accords ». On notera The Who, précurseur du punk rock britannique, qui, bien qu’il ne fasse pas un grand impact en amérique, influencera le royaume uni. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Le<b> protopunk</b> date de 1969, et voit apparaitre des groupes rudes et francs, tels que Détroit MC5 qui, « musicalement, est intentionnellement vulgaire et agressivement cru » (Lester Bangs pour Rolling Stone). Ainsi, il s’agit de chansons difficiles à distinguer les unes des autres car primitives dans leurs accords. Mais dans la musique se superpose une révolution adolescente et une énergie mise en place par les cris et la violence de la guitare et du rythme rude de la batterie.</span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/KG8WhjH6KmU/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/KG8WhjH6KmU?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span></div>
<span style="font-family: inherit;">Enfin, dans les années 60, on voit apparaitre quelques groupes qui ajoutent une touche anarchique et satyrique à leur musique, laquelle inspirera par exemple les Sex Pistols dix ans plus tard. The Deviants en est l’exemple, tout comme Pink Fairies. Notons aussi que David Bowie, avec le personnage Ziggy Stardust, utilise l’artifice et l’exagération comme éléments centraux, pratique aussi réutilisée par les Sex Pistols. </span><br />
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="-webkit-text-stroke-width: initial; font-family: inherit;">Le <b>pub rock</b> sert de catalyseur au punk rock, ils imitent leur style à des arrangements basiques, et sont aussi influencé par le rythm and blues. C’est le groupe Dr. Feelgood qui est le plus connu et qui trace le chemin des autres groupes.</span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="-webkit-text-stroke-width: initial; font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/ptnyfv-dYZE/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/ptnyfv-dYZE?feature=player_embedded" width="320"></iframe><span style="font-family: inherit; text-align: justify;"> </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Petit à petit apparait alors une nouvelle génération de groupes de garage rocks australiens qui se rapprochent du son punk : inspirés par les Stooges, MC5, The Pretty Things, on voit apparaitre The Saints, par exemple. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">―><b> LE TERME PUNK</b> a une étymologie obscure, et existe depuis des siècles. Communément, cela décrit un jeune « escroc, gangster, voyou, truand ». On dit que quand les flics attrapaient un tueur en série à la télé, ils lui disaient « sale punk », par exemple. Parce que le mouvement est d’abord critiqué ironiquement et qualifié de « sentimentalité de plouc », on utilise de plus en plus fréquemment le terme de « punk ». Dave Marsh est le premier critique musical à employer le terme « punk rock », dans l'édition de mai 1971 de Creem, ou il parle de the Mysterians. Apparait alors le nom de pop punk dans des charts en référence à des groupes de rock : le style est né. </span></div>
<ul>
<li style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; margin: 0px; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><b><span style="line-height: normal;"></span>La première vague du punk rock</b></span></li>
</ul>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Elle apparait aux Etats Unis, au Royaume Uni et en Australie dès 1972. Pour citer de grands noms, elle concerne :<b> Beastie Boys, The Clash, the Cure, The Heartbreakers, Minutemen, Patti Smith, Oberkampf, Ramones, Sex Pistols, The Scientist.</b></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Cette premier vague nait des contestations de la jeunesse (voir plus haut). Elle permet de poser la philosophie du genre punk mais aussi le style vestimentaire et musical. C’est a ce moment la que sont mis en place les rythmes répétitifs et les paroles tranchantes et claires. </span></div>
<ul>
<li style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; margin: 0px; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><b>La seconde vague </b></span></li>
</ul>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Elle apparait à partir de 1977. Elle éclate dans les trois pays ou elle a émergé pour ensuite se répandre dans d’autres pays : Amérique du Nord, Australie, Royaume Uni, Finlande, Allemagne, France… Des groupes qui appartient à ce même genre peuvent donc avoir des sons très différents : on retrouve des sons électriques dans certains groupes, alors qu’il sonne plus garage rock, chez d’autres. Si le punk rock resta un phénomène plutôt <b>underground</b> en Amérique du Nord, en Australie, et dans les nouveaux pays où le punk émergeait, il fut brièvement un événement majeur au Royaume-Uni.</span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Pour citer quelques groupes : <b>Blink 182, Dynamite Boy, Greeday, Guttermouth, The Loved Ones, Rise Against, The Suicide Machines, the Toy Dolls, The White Stripes.</b></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b><br /></b></span></div>
<ul>
<li style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; margin: 0px; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><b><span style="line-height: normal;"></span>Après le punk rock : new wave, hardcore, post-punk, anarcho-punk et autres dérivés. </b></span></li>
</ul>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Apparait ensuite une diversification des sous-genre, donc des dérivés multiples du punk rock, fin 1978. Le punk hardcore emerge en Caroline du Sud et développe une rivalité entre les fans du nouveau punk rock, et ceux du punk rock classique. Le<b> hardcore punk</b> attire un public plus jeune, banlieusard, et est même vu anti-intellectuel, excessivement violent, musicalement limité. Bad brains, avec pay to cum, en sont un exemple. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/3kg1TiSuXbc/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/3kg1TiSuXbc?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
</div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">On a donc une véritable scission entre des groupes punk rock classiques qui continuent à jouer le style dont ils ont été pionniers : les Ramones, Richard Hell and The Voidoids, et Johnny Thunders and the Heartbreakers; et ceux qui sont au frontières du style classique :<b> post-punk, hardcore… </b></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Contrairement aux américains, la majorité des groupes britanniques ne tombent pas en désuétude mais restent actifs, tandis que les seules se différencient. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Apparaissent ensuite les <b>mouvements Oi! et anarcho-punk.</b> Ce sont des sous-genres assez proches mais qui sont agressifs, comme le hardcore américain, tout en restant cependant dans un contexte contestataire. Avec les années 80, on observe donc une division du mouvement punk rock qui laisse libre cour à des scènes déviées et différentes. Apparaissent alors la new wave et les artistes post-punk, qui ont des styles musicaux appréciés auprès des masses. D’un autre coté, on a des styles punk hardcore, Oi!, anarcho-punk, qui sont beaucoup plus underground. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b><br /></b></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b>L’album célèbre des Clash :</b> London calling, de décembre 1979, incarne <u>l’étendue de l’héritage du punk rock classique, avec un mariage du punk rock avec du reggae, ska, R&B, rockabilly. </u></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">―> C’est un des meilleurs albums de l’histoire du rock. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/SYVLxLvdhpY/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/SYVLxLvdhpY?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">La<b> new wave</b> est un genre qui émerge du punk rock. Au départ interchangeable avec le terme punk, « new wave » s’approprie ensuite une signification différente : les rythmes plus variés, les instrumentations différentes et la meilleure qualité de son lui donnent ce nom, plutôt que punk. Les groupes Blondie, The Police et Talking Hads, de même que U2 sont des groupes de New wave. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b><u>NB :</u></b> certains groupes britanniques choisissent de s’appeler new wave plutôt que punk (malgré la proximité), pour ne pas faire fuir les organisateurs de concert, et pur éviter la censure radio. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Les artistes de new wave créent donc un style moins violent et dangereux en mélangeant le punk rock avec un son varié. Populaires des deux cotés de l’Atlantique, le terme décrit des styles différent, allant du pop rock d’Elvis Costello, du phénomène Nouveaux Romantiques de Duran Duran, jusqu’à la synthpop de Dépêche Mode. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">On parle de <b>Post-Punk</b> en 1976-1977, avec les groupes britanniques tels que <span style="line-height: normal;"><b>Joy Division</b></span><span style="line-height: normal;"><b>, The Fall, et Magazine de Manchester, Gang of Four de Leeds, et The Raincoats,</b> figures centrales du post-punk. Certains groupes naissent directement Post-punk, tandis que d’autres groupes, punk rock d’origine, deviennent post-punk. </span>Le post-punk se caractérise par un son souvent beaucoup moins pop, plus sombre et abrasif, parfois frôlant l’atonalité. Grace au mouvement, on réunit musiciens, journalistes, managers, entrepreuneurs, et on développe des infrastructures de production et de distribution de la musique indépendante en 80’. Les styles sont plus accessibles avec des groupes tels que <b>New Order et The Cure,</b> et la musique est plus répandue, donc le genre également. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 15px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/ks_qOI0lzho/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/ks_qOI0lzho?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 15px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 15px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="line-height: normal;"><span style="font-family: inherit;"></span></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Plus tard, les musiciens d'art punk et de rock alternatif s'inspireront des scènes new wave et post-punk.</span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Le <b>punk Hardcore</b> est un style distinct du punk rock, caractérisé par des rythmes rapides et agressifs, des chants criés, et des paroles souvent très politiquement chargées. On en voit un exemple avec Bad Brains. Il émerge en 78 avec des groupes Américains. La première scène punk hardcore se développe au sud de la Californie. « la new wave se frayait un chemin vers le succès commercial, il y avait d'autres artistes qui souhaitaient conserver l'extrême et le côté anticommercial des premiers groupes de punk rock. C'était le hardcore ». Les Beastie Boys jouaient du hardcore au début de leur carrière, leur nom ayant été choisi car les initiales étaient les mêmes que celles des Bad Brains, dont les membres sont tous afro-américains, ce qui est rare en punk rock. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b>Oi ! </b>Drôle de nom pour un genre, et pourtant… Parmi les groupes de la première vague de Oi!, on note 4-skins. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/jT6kFXbbApE/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/jT6kFXbbApE?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Ce genre juxtapose le punk rock avec un mouvement populaire de classe ouvriere. On note les noms de Cockney Rejects, Angelic Upstarts, The Exploited, qui s’inspirent de Cock Sparrer et Sham 69, première vague du punk rock. Le nom vient de « real punk » ou « streetpunk », donc « vrai punk »; « punk de rue ». Mais pourquoi Oi ! ? Parce que Garry Bushell, un journaliste de Sounds, est connu pour l’avoir nommé ainsi en 80. Il vient de l’habitude des Cockney Rejects de crier « Oi! Oi! Oi! » avant chaque chanson, au lieu du « 1, 2, 3, 4 ! » généralement utilisé par les groupes de punk rock. Les paroles des groupes de Oi! cherchent à exprimer les dures réalités de la Grande-Bretagne de Margaret Thatcher, évoquées précédemment.</span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/XWLU76o5rEI/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/XWLU76o5rEI?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Cependant, on notera que, si les groupes de la première vague de Oi! ont été de gauche, de nombreux skinheads nazis ont été attirés par la scène et dérangeaient les concerts en chantant des slogans fascistes, en provoquant des émeutes. Ainsi, le mouvement s’est lié à l’extrême droite avant de perdre petit à petit son élan.</span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Aux cotés du Oi! et du hardcore <b>se développe l’anarcho punk.</b> Son style est brut, primitif, les paroles sont criées. Crass en est le groupe pionnier britannique. Mais on note aussi les groupes <b>Subhumans, Flux of Pink Indians, Conflict, Poison Girls, The Apostles</b> ou encore Nyah Fearties, qui essaient de convertir la scène punk en mouvement anarchiste. Centrés autour d’une série de principes, le mouvement refuse de porter du cuir, et promeut le régime végétarien ou végétalien. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/xhjpFBGbtvY/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/xhjpFBGbtvY?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Plus tard, le mouvement se scinde encore une fois pour faire naitre des genres encore plus radicaux : au milieu des années 80 naissent les groupes Napalm Death et Extreme Noise terror, pionniers du <b>grindcore, proches du death metal. </b></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/L80-6klL0Zw/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/L80-6klL0Zw?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Le <b>pop punk</b> nait à la fin des années 60 sous l’influence des Beach Boys. Les Ramones ont préparé le terrain pour qu’en 70 apparaissent les groupes britanniques Buzzcocks ou Undertones : ils combinent des mélodies pop avec l’instrumentation punk rock. On dit que Bad Religion « associaient leur son politiquement chargé et énervé avec les harmonies les plus douces », et les Descendents « écrivaient et composaient des chansons inspirées des Beach Boys qui parlaient des filles, de la nourriture, et de la jeunesse » Des groupes comme The Vandals et Guttermouth ont développé un style en mélangeant des mélodies pop avec des paroles humoristiques et offensives. Le pop punk grand public des groupes plus récents, comme Blink-182, le groupe californien icône de l'immaturité et du "fun" est critiqué par de nombreux dévoués du punk ; </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/12kcpP-8jfM/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/12kcpP-8jfM?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<ul>
<li style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; margin: 0px; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><b>L’héritage du punk rock</b></span></li>
</ul>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Apparaissent ensuite du <b>rock alternatif, du Qeercore et du riot grrl, et du emo. </b></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Inspirés de The Cure, le groupe émo/rock-alternatif <b>My chemical romance</b> est un véritable coup de coeur pour ma part, alors je vous invite à découvrir deux de leurs chansons les plus connues… Donnez moi votre avis ! </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/k6EQAOmJrbw/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/k6EQAOmJrbw?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/egG7fiE89IU/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/egG7fiE89IU?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">N'hésitez pas à partager et à commenter cet article ! Il m'a pris du temps et j'ai simplifié un maximum pour vous l'histoire du punk rock :)</span><br />
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;">xx</span><br />
<span style="font-family: inherit;"><i>Jane Grey</i></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; font-family: 'Hiragino Sans'; font-size: 11px; line-height: normal; min-height: 17px; text-align: justify;">
<br /></div>
Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3113000338562198811.post-13648719966847151802015-10-23T18:44:00.003+02:002018-02-09T23:29:55.042+01:00La fille du train (Paula Hawkins)<br />
<div style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;">
</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjEljeFIMsQcyWYLg_7oS5E28bNnc92qEoRgdRF02cfsl9o9jmw1ig3Iaqwai_U3kGHLjW32j8OdEE3OeFFhohyphenhyphen3rOD1X78Rmuv1NAU-fYAQQ6qnaCBCj7y8NDq8tgWA7KskPIaQsyHx8/s1600/Girlonthetrain_Poster_web.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjEljeFIMsQcyWYLg_7oS5E28bNnc92qEoRgdRF02cfsl9o9jmw1ig3Iaqwai_U3kGHLjW32j8OdEE3OeFFhohyphenhyphen3rOD1X78Rmuv1NAU-fYAQQ6qnaCBCj7y8NDq8tgWA7KskPIaQsyHx8/s400/Girlonthetrain_Poster_web.jpg" width="268" /></a>L'autre jour, je suis allée chez <i>Ombres Blanches.</i> La librairie, vous savez. Mais je suis allée dans la boutique Langues Etrangères. J'ai fouillé pendant une bonne demi heures dans les livres, avant de me pencher vers une étrange nouveauté : <i>The Girl On the Train.</i> J'étais intriguée. Je l'ai acheté sans même lire les premières lignes. Je l'ai dévoré en moins d'une semaine. Succulent, et effrayant. </div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i>Rachel est la fille du train. Tous les jours, elle prend le même train, pour aller au même endroit. Elle voit les mêmes visages, et surtout... Les mêmes maisons. Elle regarde par la fenêtre et observe. Son ancienne maison. Son ancien mari. Elle observe aussi une autre maison : celle d'une jeune femme, qu'elle s'amuse à nommer Jess, et de son mari, Jason. Elle invente leur vies tandis qu'elle feint la sienne. Alcoolique et renvoyée pour cette raison, elle feint de se rendre au travail tous les jours. C'est toujours la même routine, jusqu'à ce fameux Samedi soir, ou la jeune Jess disparait mystérieusement. Jess, ou plutôt Megan Hipwell. Comment ? Pourquoi ? Cela reste un mystère. Le problème, c'est que pour Rachel, c'est le trou noir. Saoule, elle était sur les lieux de la disparition, ce soir là. </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<span style="font-family: inherit;"></span><br />
<a name='more'></a><br />
<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjObr8n2tQV3sk1vn9uFTLzUQcfYm5EUfa4pyHY4gzxD1_YTdp85Esuk62-weNMJRJdpw4G7jsX2aFkqcUqlXhdC4cIyBMz2CEX7K4o2m6V4N4q9i7F4dClMKGe76ReuKjOboG6gZPDqsY/s1600/hipster-photography-train-travel-Favim.com-894389.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="424" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjObr8n2tQV3sk1vn9uFTLzUQcfYm5EUfa4pyHY4gzxD1_YTdp85Esuk62-weNMJRJdpw4G7jsX2aFkqcUqlXhdC4cIyBMz2CEX7K4o2m6V4N4q9i7F4dClMKGe76ReuKjOboG6gZPDqsY/s640/hipster-photography-train-travel-Favim.com-894389.jpg" width="640" /></a></div>
<b><span style="font-size: large;"><br /></span></b>
<b><span style="font-size: large;">J</span></b>'ai trouvé ce roman excellent. Certes je l'ai lu en VO, et ça ne fait pas le même effet, mais que vous soyez expérimentés ou non en anglais je trouve que cette lecture est abordable et largement compréhensible. Sans longueurs, et pleine d'action et de questionnements, très réaliste, les ligne glissent toutes seules les yeux. Pour ceux qui aiment la profondeur dans les personnages, c'est le roman qui vous faut pour son aspect psychologique.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="font-size: large;">J</span></b>e ne veux pas spoiler le livre, alors j'évoquerai principalement l'aspect technique. Si le livre est plaisant, je pense que c'est notamment parce que l'on est dans la tête des personnages. Le livre est toujours écrit à la première personne, mais successivement, au travers de trois personnages différents. Et qui que l'on soit, on est obligés de ressentir ce qu'ils ressentent. Le thème de la mère et de sa relation avec son enfant, le thème de la relation amoureuse et conjugale, la vie tout simplement, sont centraux dans le livre. Impossible de ne pas s'identifier. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">C</span>e qui m'a plu, c'est surtout la capacité du livre à nous surprendre. Malgré la narration interne, j'ai fait tout mon possible pour trouver le coupable, pour trouver pourquoi Megan avait disparu. Même en me détachant de tous les préjugés et les suppositions de la narration de Rachel, le coupable s'est avéré être l'une des possibilités auxquelles je pensais, mais pas la première. Je ne l'avais pas trouvé tout de suite, et je l'avais oublié dans le déluge d'émotions et de possibilités qui nous sont données. J'ai donc bel et bien été baladé par le livre. Je pense que toute personne qui lit ce livre est forcément prise au piège. Ce sont trois cent pages, certes, mais des pages denses. Chaque fois qu'une nouvelle narratrice prend place, quelque chose est apporté à l'histoire. On sait qu'on ne lit pas pour rien. On sait qu'on va avoir une idée de plus, un petit quelque chose auquel s'accrocher. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="font-size: large;">T</span></b>rouver pourquoi Megan a disparu, c'est l'obsession de Rachel. Mais ça devient vite notre obsession à nous aussi, lecteurs. Et tous les personnages sont liés (encore une chose qui me plaît). Comme on sait que rien n'est laissé au hasard, on sait que tout personnage a un rôle important. Alors on s'accroche au moindre indice, on dresse des suppositions nous aussi, et comme Rachel, on finit obsédé par cette histoire. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="font-size: large;">P</span></b>endant ma lecture j'ai essayé d'être la plus pragmatique possible. Mais le livre est d'un tel réalisme et d'une psychologie si profonde que parfois j'avais du mal réaliser que ce n'était que fiction. Non seulement c'était dur de se détacher du livre (j'avoue qu'il m'a grignoté une bonne partie de mes nuits), mais en plus on pouvait littéralement sentir les émotions les personnages. Ces histoires de trahisons, d'adultère, ces souvenirs en flash-back, ces relation amoureuse, et par dessus tout cette mélancolie... </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="font-size: large;">L</span></b>es lieux, les vies, les relations, les émotions, les rencontres, les morts, tout nous tient en haleine. Parfois, je sentais quelque chose trembler au fond de mon ventre tant j'étais happée par cette histoire. Je ne peux que vous la recommander. Elle fait peur car elle pourrait être réelle, elle vous omnibule car elle est bien racontée, simplement, brièvement. Je ne veux pas vous raconter ce qui va se passer, car cette lecture est bien trop importante et intéressante pour la gâcher. Sachez donc que si vous êtes entrain de lire ce livre n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'envoyer un mail pour me donner votre avis, supposition, je serai ravi d'en discuter avec vous. (<i>janegrey.contact@gmail.com</i>). </div>
<br />
<b><span style="font-size: large;">E</span></b>t si vous n'êtes pas entrain de le lire eh bien.... Ruez-vous dans une librairie, vous ne le regretterez pas !<br />
<br />
<b style="color: #cc0000; font-family: 'Courier New', Courier, monospace;">Vous ne verrez plus les choses comme avant.</b><br />
<span style="color: #cc0000; font-family: "courier new" , "courier" , monospace;"><b>Ce livre est un coup de coeur. </b></span>Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3113000338562198811.post-39304976045320460802015-10-22T15:42:00.002+02:002017-02-27T21:25:28.723+01:00Halloween<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div style="-webkit-text-stroke-width: 0px; color: black; font-family: Times; font-size: medium; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: auto; text-align: justify; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 1; word-spacing: 0px;">
</div>
<br />
<div style="-webkit-text-stroke-width: 0px; color: black; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: auto; text-align: justify; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 1; word-spacing: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgroSGOS8uh2HiUzXR2VX-N4woLaxcBtlywyQehxrG-ja53BrRRWM_Z2u4etA6h56W1wzqDmr4hr3f_MtO7lap_71OYrkB5gXgpZmQ9t5hfc3y2s9O5Cf2bND-1UWcmWMVxdF9B6Fe1hsg/s1600/tumblr_mtror30qrn1s6ah9yo1_500.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgroSGOS8uh2HiUzXR2VX-N4woLaxcBtlywyQehxrG-ja53BrRRWM_Z2u4etA6h56W1wzqDmr4hr3f_MtO7lap_71OYrkB5gXgpZmQ9t5hfc3y2s9O5Cf2bND-1UWcmWMVxdF9B6Fe1hsg/s200/tumblr_mtror30qrn1s6ah9yo1_500.jpg" width="133" /></a><i><span style="font-family: inherit;"></span></i><br />
<i><span style="font-family: inherit;"><i><span style="font-family: inherit;"><br /></span></i></span></i>
<i><span style="font-family: inherit;"><i><span style="font-family: inherit;"><br /></span></i></span></i>
<i><span style="font-family: inherit;">A l'origine une fête Celtique, Halloween a été adapté par les Chrétiens à leur religion, puis, avec le temps, s'est transformée en cette fête que les enfants chérissent tant. Remontons donc aux origines de cette fête, quand celle ci n'était pas une fête, mais une tradition, voir un moyen de repousser nos plus grandes peurs. </span></i><br />
<i><span style="font-family: inherit;"><br /></span></i>
<i><span style="font-family: inherit;"><br /></span></i>
<i><span style="font-family: inherit;"><br /></span></i>
<i><span style="font-family: inherit;"><br /></span></i></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i></i></div>
<a name='more'></a><br />
<div class="p1">
<div style="text-align: justify;">
<span class="s1" style="font-family: inherit;"><b>N</b>ous le savons tous, Halloween, c'est une des fêtes les plus importantes aux Etats Unis. Mais saviez vous que 85 à 90 % des enfants se déguisent chaque année ? Si vous voulez mon avis, ce n'est pas la même chose en France, il me semble que beaucoup moins d'enfants se déguisent. Mais si les Américains chérissent beaucoup plus cette tradition, c'est parce que cette fête Celte qui puise ses origines en partie en Irlande, mais aussi en Angleterre, a été transportée jusqu'au Nouveau Continent. Mais que symbolise la tradition d'Halloween ?</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="s1" style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="s1" style="font-family: inherit;"><i style="font-family: -webkit-standard; text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"></span></i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuT4jb17kJhy3HnilpAJwAq3awsCdjRKrmduHWlUGxd-OYHztBIVYiHl7kkQclJqPcOVlQsWgW_gUVgDHx4NvwAJbsvlGfoa8rus-4Uk3eLnZhYRRiYG6Dq8mFp2N8SP0KJRWIZR8wAYA/s1600/133826-Halloween-Pumpkin-Patch.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuT4jb17kJhy3HnilpAJwAq3awsCdjRKrmduHWlUGxd-OYHztBIVYiHl7kkQclJqPcOVlQsWgW_gUVgDHx4NvwAJbsvlGfoa8rus-4Uk3eLnZhYRRiYG6Dq8mFp2N8SP0KJRWIZR8wAYA/s320/133826-Halloween-Pumpkin-Patch.jpg" width="320" /></a><span class="s1" style="font-family: inherit; font-size: large;"><b><i><u>All Hallows Eve et le Dieu Samhain</u></i></b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="s1" style="font-family: inherit;"><b>I</b>l y a 2000 ans, les Celtes vivaient en Irlande, en </span><span style="font-family: inherit;">Angleterre, et dans le Nord de la France. Pour eux, le 1er Novembre était le premier jour de l'année. Ils avaient pour croyance que la nuit avant le jour de l'an : le 1er Octobre, était le moment ou les vivants et les morts se rencontraient. Après, ce fut la religion chrétienne qui s'appropria la tradition. Pour eux, ce premier jour de l'année se nommait le jour de tous les saints : </span><i style="font-family: inherit;">All saints day</i><span style="font-family: inherit;">, en Anglais, ou </span><i style="font-family: inherit;">All Hallows. </i><span style="font-family: inherit;">Comme la veille se dit </span><i style="font-family: inherit;">Eve</i><span style="font-family: inherit;">, en Anglais, on appelait le 31 Octobre </span><i style="font-family: inherit;">All Hallows Eve</i><span style="font-family: inherit;"> (la nuit avant le jour des saints). Ce qui, avec le temps, se transforma en Halloween. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="s1" style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>C</b>e 31 Octobre, donc, était un jour spécial qui honorait les saints et autres personnes mortes pour la religion. Mais ceci est le point de vue chrétien. En ce qui concerne les Celtes, Halloween était la célébration du dieu Samhain. C'était le début de la saison "sombre" de l'année Celtique (car pour les Celtes, l'année était composée de deux saisons : une saison sombre, une saison claire). La fête servait donc de transitions, et était propice aux évènements magiques, selon de nombreux récts celtiques. Car cette transition permet un passage à l'<i>Autre Monde</i>, celui des dieux. Il s'agissait donc de vénérer les morts lors de la fête, ou leurs âmes sont transportées jusqu'à cet autre monde. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: right;">
<div style="text-align: left;">
<b><i><span style="font-size: large;"><u>Et le rapport avec les sorcières ? </u></span></i></b></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
</div>
<div class="p2">
<div class="p1">
<div class="p2">
<br />
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="font-size: large;">L</span></b>es sorcières sont connues pour le sabbat : cette fête nocturne qu'elles organisent 4 fois par ans et qui correspond aux solstices et aux équinoxes, et quatre autres fois, empruntant ces fêtes là aux Païens et aux Celtiques. Les sabbats règlent la vie des sorcières et sont très codifiés, ils organisent leur vie de manière périodique. Ils se déroulent dans des lieux isolés pour que la réunion magique ne soit pas dérangée : une cave secrète, une clairière au fond d'un bois, une lande, une plage déserte... Ces célébrations ne donnent pas seulement l'occasion de célébrer et de se rapprocher des Dieux et de la nature, mais aussi de transmettre l'énergie très puissante des Dieux et Déesses au travers des rituels et des pratiques magiques.</div>
<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
</div>
<div style="text-align: right;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b><span style="font-size: large;">L</span></b>e 31 Octobre, les sorcières font leurs adieux au Dieu, la nuit de Samhain. Mais ce n'est qu'un au revoir car ce Dieu se prépare à naitre de nouveau de la Déesse à Yule. (voir schéma ci contre). Samhain est également appelée la Veille de novembre, la fête des Morts, <b>la fête des Pommes.</b> Cette date est un temps pour réfléchir et revenir sur l'année qui vient de s'écouler, et accepter le phénomène de la vie qui nous échappe le plus : la mort. <u>Cette nuit là, le voile qui sépare le monde matériel du vivant, et le monde des esprits est très fin.</u> Les sorcières se souviennent de leurs ancêtres et de tous leurs prédécesseurs, puis ensuite, elles célèbrent la fête de Yule et complètent la "roue de l'année". Ces deux dieux sont un symbolisme : une preuve que la mort n'est pas une fin en soi, mais qu'elle apporte une renaissance, <u>que le vie est en perpétuelle évolution.</u> C'est pourquoi le Dieu est le fils de la Déesse, et sera plus tard son amant. Ce n'est pas symplement une histoire d'inceste, mais la symbolique de la roue de la vie.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<div style="font-weight: bold; text-align: justify;">
<b><br /></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b style="font-weight: bold;">Pourquoi les pommes ?</b> C'était un rituel divinatoire de mettre des pommes dans un sceau, ou de les accrocher à un fil. La pomme était sacrée: elle symbolisait la femme qui règne sur l'amour. </div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
On faisait jouer des gens non mariés à ce jeu, et la première personne qui croquait dans la pomme serait, normalement, la prochaine personne à se marier. Avouons le : nous avons tous joué à ce jeu sans jamais savoir ce qu'il signifiait vraiment !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><b><u><i>Et Halloween évolua...</i></u></b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="font-size: large;">C</span></b>ette fête qui était Celte au départ se propagea chez les Européens, qui, eux aussi, croyaient en la visite des morts sur terre le jour d'Halloween. Or, ayant peur des problèmes que les esprits diaboliques pouvaient causer aux vivants, ils portaient des costumes cette nuit là, pour pouvoir se protéger. Les esprits penseraient alors qu'ils sont des leurs, et ne les attaqueraient pas. Les vivants prenaient alors la forme de fantômes ou de toutes sortes de créatures diaboliques : des loup-garous, des vampires... C'est drôle quand on pense que nous faisons cela pour nous amuser, de nos jours !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="font-size: large;">L</span></b>a tradition, emmenée en Amérique, et manipulée par les religieux chrétiens dans le but de dominer certaines cultures, ont petit à petit évolué. Par exemple les lanternes en Europe étaient faites de navet, mais en Amérique, les citrouilles sont plus répandues. Avec une bougie dedans, on obtient ce que l'on appelle un <b>Jack o'Lanterns. </b>Mais il ne faut pas oublier que cela aussi, a une symbolique. C'est ce qui rend la fête intéressante. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="font-size: large;">D</span></b>e nos jours, on ne considère plus Halloween comme une fête religieuse, et ce surtout en Europe. Pour nous, c'est simplement une journée rigolote pour les enfants, qui se déguisent comme ceux qui, des milliers d’années auparavant avaient peur des esprits diaboliques. Désormais les enfants se déplacent de maison en maison et frappent aux portes en disant « des bonbons ou un sort ». Et le propriétaire de chaque maison donne des bonbons, ou quelque chose de spécial à chaque petit monstre. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="font-size: large;">C</span></b>e qui servait à honorer les morts et à protéger les innocents, et qui était aussi un syncrétisme religieux s'est adapté à notre société. Mais si j'ai fait cette petite recherche, c'est parce que je pense qu'il est important de savoir le pourquoi des choses, et de ne pas oublier comment ceux qui sont passés avant nous, percevaient l'environnement qui les entourait, notamment la nature, le temps, et la mort. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Pourquoi les citrouilles ? </b>Le Jack o'lantern est tiré d'une légende, dans laquelle un homme célèbre, Jack, fur chassé du ciel, et de l'enfer. Contraint d'errer sur terre comme un esprit, il mit du charbon ardent dans une rave évidée pour éclairer son chemin la nuit. Il symbolise l'âme damnée. Ce précurseur devint citrouille. </div>
<div style="text-align: justify;">
Toute tradition d'Halloween est souvent rapportée à l'occulte, et le noir et le orange également, ils sont en rapport avec les messes commémoratives pour les mots, qui avaient lieu avant novembre. Les bougies en cire d'abeille qui sont couleur écrue étaient aussi orange lors de ces cérémonies, et les cercueils couverts de draps noirs. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
</div>
</div>
Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3113000338562198811.post-44633660580184220912015-10-09T20:54:00.001+02:002017-02-27T18:28:38.868+01:00TESTAMENT OF YOUTH - Vera Brittain<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<span style="font-family: inherit;"><b></b></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtPeJ7LHUCvhYoEMkTwOxo2I7uaV4ZvDtOGIDedCRNDHqq-dw9-VPMecWVlt6Ha0q8DaYGSC5975o_uYyCzS_aj05YNeIL4CLV2hdM5M5RCjSUTHvXxlpUpJPaerNyJVzd0r8ChLE5iVw/s1600/testamentofyouth-pos_1434576683.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtPeJ7LHUCvhYoEMkTwOxo2I7uaV4ZvDtOGIDedCRNDHqq-dw9-VPMecWVlt6Ha0q8DaYGSC5975o_uYyCzS_aj05YNeIL4CLV2hdM5M5RCjSUTHvXxlpUpJPaerNyJVzd0r8ChLE5iVw/s320/testamentofyouth-pos_1434576683.jpeg" width="219" /></a><span style="font-family: inherit;"><b><br /></b></span></b></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><b>J</b>e remarque que la guerre est, bien qu'un sujet extrêmement démoralisant, un de thèmes de prédilections. Aujourd'hui, une découverte poignante de la guerre du point de vue d'une femme. Les "mémoires de jeunesse" de Vera Brittain, en Anglais <i>Testament Of Youth</i>, sont une adaptation du livre qu'elle a écrit, dans lequel elle mélange des parties de son journal intime, et des souvenirs de la guerre. Une autobiographie des plus rares. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<i style="font-family: inherit;"><br /></i>
<i style="font-family: inherit;">La plupart des choses que nous savons et que nous pouvons ressentir à propos de la première Guerre Mondiale, nous le devons au livre élégiaque de Vera Brittain, qui ne nous épargne rien, et qui donne un point de départ aux autres écrivains de mémoires, depuis Martha Gellhorn à Lilian Hellman. En 1915, elle abandonna ses études à Oxford pour s'enrôler en tant qu'infirmière dans les services de l'armée. Elle travailla pour Londres, à Malte, et sur le Front Ouest. A la fin de la guerre, elle avait pratiquement perdu tous ceux qu'elle aimait. </i><span style="font-family: inherit;">Mémoires de Jeunesse</span><i style="font-family: inherit;"> est à la fois la trace de ce qu'elle a traversé, mais aussi un hommage à une génération disparue. Le livre a été salué par le </i><span style="font-family: inherit;">Times Literary Supplement</span><i style="font-family: inherit;"> pour avoir "donné une forme et défini l'ambiance de cette la période qu'il traite". Ainsi, il parle à toutes les générations qui ont été bouleversée à jamais par la guerre</i><span style="font-family: inherit;">. </span><span style="font-family: inherit; font-size: x-small;">( Traduction par moi-même)</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: x-small;"><br /></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: x-small;"></span></span></span><br />
<a name='more'></a><br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial;">
<span style="-webkit-text-stroke-width: initial; color: #666666; font-family: inherit;">Difficile de savoir par où commencer, face à film si bouleversant et émouvant. Non seulement les acteurs sont bons, mais en plus l’histoire est véritablement poignante. Les images déchirent le cœur, la musique est parfaitement choisie, le travail technique dans son ensemble est irréprochable à Mes yeux. Je n'ai évidemment pas une grande expérience en cinéma, mais en tant que spectatrice je peux toujours vous donner mon avis. Bientôt, je m'attaquerai à la lecture de ce livre que je connais déjà, mais ce film en donne une approche assez complète.</span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 13px;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial;">
<span style="font-family: inherit;">L'histoire de Vera Britain nous est donnée comme lorsqu'elle écrit dans son journal intime. On entend donc la voix off de Vera, À laquelle sont accolés des passages de poèmes qu'elle a écrit, et que Roland, l'homme qu'elle aime, Écrit également. C'est ici et dès le départ que le film tout autant que le livre est intéressant : car la poésie est un des moyens d'expression quand les anglais pour parler de la guerre. Lorsque nous utilisons les romans, nouvelles, témoignages, eux utilisent principalement le poème. Mais attention, cela ne veut pourtant pas dire que la guerre est atténuée, Bien au contraire, parfois le poème peut exprimer une violence encore plus forte, Parce-qu’il la décrit comme belle, par exemple. C'est la douceur des mots qui décrit la cruauté de l’événement. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 13px;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0MMM9xyS6dxzBvXAfstIdsimqgnskGA5EMH2U6Nmr3LGyKRAyPsI42Yy_l1d8NbyY6kbuni_EpLpPqvIeuk9dR3kTcYgrSvvJ3yXTjRPy_lR6zd6nUVt0UkzTQ21WiD0bYpe7ZFyZ3LM/s1600/1400x1000_nq12sp.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; font-family: -webkit-standard; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="227" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0MMM9xyS6dxzBvXAfstIdsimqgnskGA5EMH2U6Nmr3LGyKRAyPsI42Yy_l1d8NbyY6kbuni_EpLpPqvIeuk9dR3kTcYgrSvvJ3yXTjRPy_lR6zd6nUVt0UkzTQ21WiD0bYpe7ZFyZ3LM/s320/1400x1000_nq12sp.jpg" width="320" /></a></div>
<span style="font-family: inherit;">D'ailleurs, à travers du film on peut voir combien le personnage de Vera possède douceur et force. Douceur dans tout l'amour qu'elle donne à ce qu'elle aime et à sa famille (je pense notamment à son frère Edward, lorsqu'elle l'aide justement à intégrer les soldats qui partent au front); et force lorsqu'elle endure tout cela. C'était d’ailleurs ce qu’elle écrit dans son journal intime : Elle fait son travail d'infirmière dans le but de faire face a l'horreur de la guerre, mais aussi d'échapper à son propre esprit perturbé par le fait que son amoureux est au front, Et que peut-être il ne reviendra jamais. C'est un des thèmes majeurs que l'on peut voir dans le film : la perte de soi. Une de mes scènes préférées, particulièrement déchirante, Et Lors du premier retour de Roland de la guerre. Lorsqu'ils sont sur la plage et qu'il discute, Roland est méconnaissable et ne montrent aucun signe d'affection envers Vera, l'irréalisme de la guerre l'emporte sur la réalité des personnes, sur les êtres</span><span style="font-family: inherit;"> eux-mêmes, chaque soldat vit une déshumanisation au front. La manière dont Roland la rejette violemment montre à quel point il perd ses esprits. J'ai trouvé particulièrement touchante la manière dont elle le force à se reprendre, dont ces deux pauvres êtres s’accrochent à la vie et à l’espoir d’être ensemble. L’amour semble les faire vivre. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 13px;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial;">
<span style="font-family: inherit;">Autre chose de bouleversant pour l’époque : la lutte féministe et que représente ce livre. Autre thème de prédilection pour moi, Ce thème de la femme. Je pense que Vera Britain est une battante est un véritable modèle pour les femmes. Dès le début du film on peut voir à quel point elle lutte pour pouvoir intégrer Oxford, À une époque ou les garçons avaient plus le droit à l'éducation que les filles. A une époque les filles n'intégraient pas les grandes universités. La scène qui débute le film, lorsque le piano est offert à Vera, nous montre immédiatement le caractère de cette femme. Elle ne voulait pas de piano mais à réussi à se faire offrir pour son frère. Elle jette ses livres scolaires par la fenêtre de rage. Impulsive, Elle est déterminée. Elle a une position de femme qui veut arriver à ses fins et trouver une place dans la société tout en ayant des liens très forts avec son frère. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 13px;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial;">
<span style="font-family: inherit;">Sa force exceptionnelle est encore plus visible lorsqu'elle abandonne ses études pour devenir infirmière. Ce revirement de situation est incroyable. Je me rappelle l'entendre dire qu'elle ne peut pas ne rien faire et qu’elle doit être dans l'action alors que de telles choses se passent en Europe. Son expérience en tant qu'infirmière et les images extrêmement violentes et parfois sanguinolentes nous frappent, en tant que spectateurs, et nous permettent de voir la guerre d’un point de vue différent. Un autre passage que j'ai aussi beaucoup apprécié est lorsqu'elle part directement près du front soigner des soldats. C'est l'absurdité de la guerre qui ressort de cet épisode, lorsqu'on la voit soigner les soldats allemands : finalement il n'y a pas de bon ni de mauvais voté (et je suppose que nous le savions déjà), mais il n'y a que des hommes. De pauvres types, avec une vie normale, des femmes, des enfants, envoyé se battre contre d'autres pauvres types qui n'ont rien demandé. Je voudrais aussi ajouter que c'est dans ce passage là que Vera soigne son propre frère. Comble de l'injustice mais aussi grande marque de son affection pour lui, nous la voyons se débattre au milieu de de tous ces corps sans vie. </span><br />
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 13px;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiRkDNTksGAvp77kNeWHNjefC05Im4TECkJJCF3rHC8vFliytRR7274b8TFNMoRhsipClYigZZW4r-0BMEZOpIDR1cGZgxxLLFk0xypIfMovR2tqGsFvY4FKhHKuL9nkCRme06kXHTidY/s1600/testamentofyouth2.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiRkDNTksGAvp77kNeWHNjefC05Im4TECkJJCF3rHC8vFliytRR7274b8TFNMoRhsipClYigZZW4r-0BMEZOpIDR1cGZgxxLLFk0xypIfMovR2tqGsFvY4FKhHKuL9nkCRme06kXHTidY/s320/testamentofyouth2.jpg" width="201" /></a></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial;">
<span style="font-family: inherit;">Techniquement, ce sont dans ces passages qu’il n’y a pas une musique intense mais au contraire, une absence totale de musique. Dans ce cas là, c'est le summum de la tension. Et c'est un choix totalement approprié au film. Je n'ai donc que des éloges pour ce film que je vous conseille de regarder en une fois, car bien qu’il soit long, il n'y a pas de longueurs. En outre, il vaut mieux le regarder en version originale, la voix des acteurs étant toute aussi importante que leur jeu. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 13px;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial;">
<span style="color: #666666; font-family: inherit;">Bien que triste, c’est un film qui, pour moi, doit être vu. Il donne une vision autre de la guerre, une vision par l’Angleterre, mais aussi, techniquement parlant, des images du front telles qu’on n’en voit pas souvent. On voit combien une famille peut être déchirée par cette période, et combien les vies sont bouleversées à jamais. On entre aussi dans les moeurs de l’époque, et on voit comment une jeune fille de bonne famille réagit et face aux contraintes qui se dressent devant elle. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial;">
<span style="color: #666666; font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial;">
<span style="color: #666666; font-family: inherit;"><br /></span></div>
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<span style="font-family: inherit;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: x-small;"><br /></span></span></span></div>
Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3113000338562198811.post-1981361635984116462015-08-04T13:36:00.000+02:002017-02-27T21:27:36.107+01:00Selected Poems - édition Serpent's Tail (Langston Hughes)<div class="separator" style="clear: both;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNaHjQ9jjTfNZ9fPm270lXWgSJu1tnz16yW28A8vAw2rZjV_WmOhyaKdA369N_tSsHMQ4BfzxGBB5Xiextthpjm0COgimcIwQRSy8lGsoXvgkLd0wum9lj7Gm_iDeTgxXTWVq4W8pc2tc/s1600/517bZqLurNL._SX322_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNaHjQ9jjTfNZ9fPm270lXWgSJu1tnz16yW28A8vAw2rZjV_WmOhyaKdA369N_tSsHMQ4BfzxGBB5Xiextthpjm0COgimcIwQRSy8lGsoXvgkLd0wum9lj7Gm_iDeTgxXTWVq4W8pc2tc/s320/517bZqLurNL._SX322_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" width="207" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Préparant mon concours pour l'ENS, je me vois dans l'obligation <u>formelle</u> de lire quelques livres... Il y a un roman, une pièce de théâtre, et un recueil de poèmes. Cette année, notre ami Shakespeare nous tient compagnie avec Hamlet, donc, niveau poésie, nous avons quelqu'un d'autre : me voici donc rencontrant Langston Hughes, en version originale, s'il vous plait. Par contre, ne m'en voulez pas si je n'analyse pas profondément les poèmes, je n'ai pas encore eu le temps de faire des recherches. Je vous donnerai donc mon ressenti. Sachez que ce fut un réel plaisir de lire ce livre !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Profond, émouvant, frappant... Tels sont les adjectifs qui, selon moi, peuvent qualifier ce recueil. Langston Hughes, à l'époque de la ségrégation, parle de cette séparation blancs-noirs, dans des rimes teintées d'humour. On notera qu'il prône le respect pour sa couleur, et qu'il est empreint d'optimisme, notamment dans la dernière partie du recueil de Serpent's Tail, où un long discours sur l'égalité à pu me mettre les larmes aux yeux, et le baume au coeur.</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
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<a name='more'></a><br />
<br />
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</div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 13px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Ce que j’ai beaucoup aimé dans ces poèmes, c’est cette sorte de délicatesse qu’ils respirent. Vous en rirez surement, mais même les gros mots, avec leur formulation abrégée du langage de banlieue, ont quelque chose d’exotique. C’est cette exotisme, cette culture noire que cultive Hughes, et c’est ce qui m’a plu. Dans une partie entière du recueil il met en scène une femme noire qui veut qu’on l’appelle Madam. Madam. Car elle doit être respectée, noire autant que les blanches. J’adore ce type d’écriture. J’ai beaucoup aimé la pensée de Hughes, qui est fidèle à lui même tout au long du recueil. Du début à la fin, c’est le respect et la beauté de sa couleur qui prime. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br />
Il en ressort donc une personne pacifiste, calme, et qui privilégie les petites choses de la vie, lesquelles sont les plus belles. Au travers de la musique notamment. Car il parle beaucoup de la vie en banlieue, des musiciens, des jazzman, du blues. On peut même chanter certains de ses poèmes, lesquels sont ponctués de « doo do doo doom ». On est ainsi transportés à l’autre bout de la planète, sur un autre continent : l’Amérique, celle du XXème siècle. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 13px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Cette Amérique est aussi celle du rêve d’égalité et de la fin de la ségrégation. Et Hughes nous emmène aussi auprès des esclaves forcés à travailler, exprimant avec colère cette injustice avec l’espoir que cela prendra fin un jour. Je suis heureuse de constater que l’Amérique a bien changé après la guerre civile qui opposait Nord-Sud ! Je suis sure que le poète en serait plus qu’heureux. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 13px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">C’est çe qui est drôle et magique : nous sommes situés après le poète, et pourtant on comprend tout : ce sentiment d’invisibilité, d’oubli, de non indulgence, et d’ignorance envers les noirs. On comprend ce qu’ils ont vécu et supporté, Hughes sait nous le faire sentir à travers de simples rimes. Lisez les a voix haute : vous verrez cette beauté, vous la sentirez au bout de votre langue, dans votre souffle, et elle agitera votre coeur de plaisir. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 13px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Je n’ai jamais lu de poésie en Anglais jusqu’à maintenant, j’ai juste suivi un cours avec les bases de la prononciation (parce-que c’est loin d’être monotone, il y a une redondance dans les sons au beau milieu des phrases, et dans l’appui sur les mots, typique de l’anglais). Et bien, je suis fière de dire que cette première expérience a été fabuleuse ! J’ai eu la sensation de voyager, de ne pas être seule, comme si le poète m’accompagnait tout au long de ma lecture, et qu’il se tenait à mes cotés, lorsque je murmurais ses mots à voix basse. Epoustouflant !</span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 13px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
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<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Enfin, climax final, le discours sur l’égalité des hommes. J’en étais bouche bée. Finir sur une telle note ne peut que donner une impression positive de ce livre. Oui, ce recueil est excellent. Je ne peux approfondir sur ce poème final tant il est beau, et me contenterai de vous le conseiller (du moins, aux anglicistes), car on ne saurait trouver les mots pour pareille Beauté. Une telle vision positive du monde, gorgée d’espoir, c’est Beau. J’espère que ses mots motiveront beaucoup d’entre nous pour essayer de faire de ce monde un monde meilleur. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">
<br /></div>
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<a href="http://www.amazon.fr/gp/product/1852421274/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1642&creative=6746&creativeASIN=1852421274&linkCode=as2&tag=leschrdeff-21&linkId=J64TJNJ4V7G4GTDH" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://ws-eu.amazon-adsystem.com/widgets/q?_encoding=UTF8&ASIN=1852421274&Format=_SL250_&ID=AsinImage&MarketPlace=FR&ServiceVersion=20070822&WS=1&tag=leschrdeff-21" /></a><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/proxy/AVvXsEizyoMhuKyhy4dfPvcvQzzmMENKbFKgjsK7qfYcrxzzQH7j72eEeHPreA6jiJXju4u_bQ4ZMsPHYnT71qZZcyDMrP_3L7SKfmLNrxzH3-hlvvx8LtbyteBHKTWbkcGjZyPiYhVf3A_w0LFhimK-qCmGwUSE7PDGUBKk-fhma3JTs9sMzjkbjMJXttqThg=" />Avec la publication de son premier recueil de poèmes, The Weary Blues, en 1926, Langston Hughes a électrifié le monde littéraire et lancé une renaissance dans l'écriture noire d'Amérique. Les poèmes qu'il écrivit célèbrent l'expérience des hommes et femmes invisibles : des esclaves qui "lustrent les bottes de Washington", aux musiciens de Lenox Avenue; des pauvres et des fous d'amour; des perdants au "beau milieu de la nuit." Les poèmes font parvenir cette expérience dans une voix qui mélange le parlé et le chanté, des lignes poétiques aux tonalités jazz et blues, qui déchirent le rideau qui sépare la culture haute et la culture populaire. </div>
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<br /></div>
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Les poèmes de cette collection ont été choisis par Hughes lui-même peu avant sa mort en 1967 et représentent le travail de sa carrière entière. ils incluent "The Negro Speaks of Rivers," "The Weary Blues," "Still Here," "Song for a Dark Girl," "Montage of a Dream Deferred," and "Refugee in America." Ils nous offrent un poète de renommée extraordinaire, d'une virtuosité stylistique. </div>
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<br /></div>
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<span style="font-family: inherit;"><b><span style="font-size: large;"><br /></span></b></span>
<span style="font-family: inherit;"><b><span style="font-size: large;">H</span></b>ello la <span style="color: #cc0000;">blogosphère !</span></span></div>
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<span style="font-family: inherit;">Pour une fois, me voici <span style="color: #cc0000;">à la page</span> (c'est le cas de le dire) avec un roman sorti cette année, de l'un des auteurs sans doute les plus <span style="color: #cc0000;">appréciés des jeunes femmes</span>, de nos jours. J'ai donc la joie de vous présenter <u>L'instant présent,</u> livre de <span style="color: #cc0000;">Guillaume Musso</span>, que j'ai eu le droit d'engloutir <span style="color: #cc0000;">en deux jours. </span></span><br />
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<i>Ce livre, c'est l'histoire d'une âme qui cherche sa place dans sa vie, dans sa famille, dans son histoire. Ce livre est à la fois une cure, mais aussi une torture. C'est l'histoire d'Arthur. Après que son père, sur le point de mourrir lui ait légué le mystérieux Phare des 24 vents, le voici plongé dans un terrible combat contre le temps qui passe, et les années. Il fait des bonds d'année en année, en ne vivant qu'un jour par an. A la rencontre de Lisa, amour de sa vie, il s'aperçoit alors de l'importance de sa vie, et souhaite conjurer le mauvais sort qui s'est abattu sur lui. Car la malédiction prédit que lorsque les 24 vents seront passés, "il ne restera rien". Rien de Lisa, rien de ses deux enfants, et rien de lui même.</i></div>
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<i>Alors Arthur saura-t-il remettre les pendules à l'heure ? </i><br />
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<a name='more'></a></div>
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<span style="font-family: inherit;"><b><span style="font-size: large;">J</span></b>’ai beaucoup aimé ce livre. Je ne dirait pas que c’est un coup de coeur, cependant. J’ai toujours apprécié Musso, bien que je me reproche de ne pas l’avoir assez lu, mais concernant L’instant Présent, j’avoue avoir eu quelques doutes envers la chute… J’entends par la que, oui, j’ai été surprise, mais que je m’y attendais un peu. Peut-être est-ce ma faute, mon esprit qui vagabonde sans cesse hors des limites était peut être trop imprégné de cette fabuleuse histoire, et a imaginé la fin… Je ne sais pas. Autre chose : je suis au courant que depuis peu Musso à, selon les dires, « changé sa façon d’écrire ». </span></div>
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<span style="font-family: inherit;"><b><span style="font-size: large;">O</span></b>r, avant de me lancer dans une critique entièrement positive de ce livre, je tiens à m’affirmer sur la question. Non, Musso n’a pas changé sa façon d’écrire, il est toujours le même, son style d’écriture, selon moi, unique et qui lui correspond, nous permet toujours de l’identifier tel que : Guillaume Musso. Quand on identifie un auteur à partir de son écriture, c’est que c’est un auteur important. Et comme je l’ai dit, unique. Ce qui a changé, selon moi, c’est le ton du livre. Celui ci ressemble beaucoup plus à une enquête, on le nomme d’ailleurs « polar ». De plus, il n’y a pas, dans ce livre là, de communication entre deux pays. D’ordinaire, on a toujours un lien Amérique-France. Or, ici, il ne s’agit que des villes de Boston et de New York. J’avoue avoir été un peu surprise par cela (j’aimais bien ce petit voyage, je commençais à m’y habituer, moi…), mais un peu de changement ne fait pas de mal. Enfin, une chose que je relève dans se livre, est la profonde tonalité dramatique et sombre qu’il possède. Comme si la fin ne pouvait qu’être mauvaise. Ces quelques défauts sont cependant liés au livre lui même : dans une histoire ou l’on ne vit qu’un jour par an, difficile de bien écrire à propos des liens entre les deux amoureux, et d’être positif à props de son propre futur. J’ai tout de même trouvé Musso beaucoup plus direct, bref, et « tranchant » que ce que j’avais pu lire de sa part. Mais mes reproches me semblent bien superflues, car l’histoire aurait été difficilement écrite par un autre. </span></div>
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<span style="font-family: inherit;"><b><span style="font-size: large;">J</span></b>e ne peux donc que vous conseiller ce livre qui, dès la première page, nous plonge in medias res dans un milieu familial plutôt étrange : un homme qui laisse tomber son fils du haut du lit, alors qu’il lui a promis de le rattraper, lui disant qu’on ne peut « se fier à personne dans la vie », plutôt étrange. Ici se tient la preuve que le livre ne sera pas une partie de plaisir, que la tonalité dramatique et sombre va se poursuivre tout au long du livre. Mais les lecteurs ingénus que nous sommes n’y croyons pas. Alléchés, on se précipite sur la suite du livre. Arrive un leg bien étrange : le phare des vingt-quatre vents. Une promesse à faire : ne pas passer la porte. C’est ce qu’Arthur ne doit pas faire : il ne doit jamais ouvrir cette fameuse porte au fond de la cave. Mais qui ne l’aurait pas ouverte ? Qui n’a jamais voulu tenter le diable ? Et qu’est-ce qu’une simple porte peut bien faire à un homme ? Comme beaucoup l’auraient fait, Arthur ouvre donc la porte. </span></div>
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<span style="font-family: inherit;"><b><span style="font-size: large;">C</span></b>ommence alors une suite de péripéties incroyables, et je pèse mes mots. Vivre un jour par an, atterrir au beau milieu d’un endroit imprévisible, faire des sauts de 365 jours, et rencontrer des gens qui jamais ne se souviendront d’Arthur, voilà à quoi notre protagoniste est désormais voué. Mais c’est là que j’ai été, en tant que lectrice, alertée. En général, le fantastique ou le magique de Musso cache quelque chose. Une chute bien réaliste. Le magique ne dure jamais réellement. Dans Et Après, le personnage possède bien le don de voir ceux qui vont mourrir, mais voyez-en le prix… Alors pourquoi toute cette histoire à propos de la vie d’Arthur ? Pourquoi avoir fait apparaitre une femme dans sa vie alors que ce n’est pas réellement une vie ? pourquoi des enfants ? Quelque chose clochait dans le livre, et c’est sur cette redondance du magique que peuvent s’arrêter les lecteurs les plus alertes. </span></div>
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<span style="font-family: inherit;"><b><span style="font-size: large;">H</span></b>ormis cela, il n’y a rien à dire. Les personnages vivent chacun des vies brisées, ce qui est plaisant, car la question « vont-ils s’en sortir », et « comment » nous tient en haleine. De plus, on se sent proche de ces personnages qui mènent ces vies agitées, ne sommes nous pas, nous aussi, impuissants face au temps qui passe ? Que feriez vous, vous, si vous ne viviez qu’un jour par an ? Vivriez vous chaque jour à fond, ou essayeriez vous de lutter contre la malédiction ? </span></div>
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<span style="font-family: inherit;"><b><span style="font-size: large;">C</span></b>’est ici que le livre devient alors intéressant. Lorsque l’alter égo d’Arthur apparait, on comprend alors que quelque chose cloche. Celui-ci est révélateur de sa réelle condition d’écrivain. Il est la fortune et la célébrité qui a ruiné sa vie et l’a amené à écrire l’instant présent, et à douter de sa femme, jusqu’à ce que sa vie soit détruite. Il est la preuve que dans sa vraie vie, Arthur aurait du profiter de sa famille et ne jamais douter de sa femme, comme le personnage de son livre essaie de profiter de chaque jour. Et quand le personnage se trouve en face de son alter ego, de cet homme qui veut prendre sa place, il s’aperçoit qu’il n’existe plus pour personne et que sa vie est ruinée. Ce que ce livre veut nous faire comprendre, est que la seule menace n’est pas le destin, mais soi-même. Ce qui menace Arthur dans sa vie réelle n’est pas un homme qui rôde autour de sa femme, mais lui, homme trop occupé et égoïste pour s’apercevoir que sa femme voulait seulement lui offrir le phare. C’est donc une analogie : dans sa vraie vie, il aurait du profiter de tout ce qu’il avait, ne pas douter, et dans son livre, il doit profiter également, sans penser à la vingt-quatrième année, car rien n’arrête jamais le temps. Ce qui nous renvoie au titre du livre de Musso : l’Instant présent. </span></div>
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<span style="font-family: inherit;"><b><span style="font-size: large;">J</span></b>olie mise en abime qu’est ce livre. Un écrivain, Musso, écrit à propos d’un écrivain déchu, qui écrit lui même sa propre histoire sous une forme plus « magique » : un écrivain subissant une malédiction : celle de ne vivre qu’un jour par an. Un ton sombre, certes, mais à travers son livre, Musso permet à Arthur de s’apercevoir de ses erreurs à travers sa propre écriture, son histoire mise sur papier. Ainsi, il peut peut-être se reconstruire, bien qu’une partie de sa vie ait été détruite en un clin d’oeil. En effet, l’ouverture de la porte du fond de la cave coïncide bel et bien avec la mort des enfants. On peut relier ce coup de vent qui claque cette fameuse porte, avec les années perdues de sa vie à l’hôpital, ou encore ce temps passé à vouloir faire carrière, sans être auprès de sa famille. Ainsi une fabuleuse leçon de vie nous est dressée au travers d’un voyage long de vingt-quatre années, et pourtant si court : celle de profiter de la vie, de ceux qui nous entourent, de chaque instant : de l’instant présent.</span></div>
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<i>... elle passe la sienne à l'attendre.</i></div>
<div style="color: #333333; text-align: justify;">
<i>Lisa rêve de devenir comédienne. Pour payer ses études d'art dramatique, elle travaille dans un bar de Manhattan. Un soir, elle fait la connaissance d'Arthur Costello, un jeune médecin urgentiste. Leur complicité est immédiate. Pour le séduire, Lisa est prête à tout. Dans une ville-labyrinthe qui n'offre aucun répit, elle prend tous les risques. Mais Arthur n'est pas un homme comme les autres. Bientôt, il révèle à Lisa la terrible vérité qui lui interdit de l'aimer :</i><br />
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<i>" Ce qui m'arrive est inimaginable, et pourtant bien réel... "</i></div>
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<i>Dans un New York plus imprévisible que jamais, Arthur et Lisa vont lier leur destin pour déjouer les pièges que leur impose le plus impitoyable des ennemis : le temps.</i></div>
<i><span style="color: #333333;"></span></i><br />
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<i>Un thriller psychologique vertigineux au final stupéfiant.`</i><br />
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